ADAM ET ÉVE ONT-ILS COMMIS LE PÉCHÉ ORIGINEL ?
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ADAM ET ÉVE ONT-ILS COMMIS LE PÉCHÉ ORIGINEL ?

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Langue Français

Extrait

ADAM ET ÉVE ONT-ILS COMMIS LE PÉCHÉ ORIGINEL ?
L’expression
péché originel
réfère au premier péché commis par les premiers parents,
Adam et Ève. Cependant, on croit à tort que la notion de péché est propre à la Bible.
Dans la
Thora juive, le mot hébreu que les traducteurs ont donné comme péché veut dire
littéralement,
but manqué
ou
cible ratée
.
À preuve, les archers l’utilisaient pour dire qu'ils
avaient manqué leur coup lorsqu’ils visaient une cible.
C’est chez Augustin, un des Pères de l’Église, que la notion de péché originel est
apparu dans un traité de philosophie qu’il consacrait au libre arbitre et qu’il écrivit dès sa
conversion au Christianisme.
Depuis, pour tous les Chrétiens,
le péché originel en vint à désigner le fait que l'être humain,
par son attitude de doute ou de rejet de l’alliance avec Dieu,
s’est coupé du plan de bonheur que Dieu avait conçu pour lui.
Pourtant, à l’origine, le péché ne constituait pas tant la
transgression d'une loi morale que la rupture d'une relation
personnelle entre l'homme et son Créateur.
Ce n'est que tardivement que le péché a pris, selon le
droit canon, une connotation juridique d'iniquité, de
transgression, de désobéissance.
Cet abus de langage a
malheureusement conduit les croyants à croire que Dieu n'est
qu'un despote sévère qui ne pense qu'à sévir et à punir alors
qu’il n’est qu’Amour.
Offensé, l’Être suprême ne désire que
pardonner et empêcher sa créature de subir les conséquences
dramatiques des ses propres actes.
Pour cette raison, il serait
plus juste de dire que les mauvaises actions de l’être humain
résultent de sa séparation d'avec Dieu.
Par le fait qu’il s’est
coupé de l'Amour Vrai, il a obnubilé sa conscience et il a perdu
les repères de ce qui est bon pour lui (le bien), d’où il s’est livré à ses pulsions égoïstes (le
mal).
En fait, l
e péché originel réfère à l’obnubilation progressive, provenant de la sortie de
l’Unité et de l’oubli de Dieu, qui a suivi la sortie d’Éden, qui a permis à l’humanité
d’expérimenter l’Ombre et la dualité.
Mieux dit, il représente la force d’inertie qui a amené
les Parents primordiaux à se créer un paradis artificiel pour échapper à leurs responsabilités
d’évoluer.
Relié à l’Âge d’argent, il implique un désir de repos permanent en fuyant dans
l’illusion, la superficialité, l’extériorité et dans l’intérêt personnel pour les fruits des prières
déviées de Dieu.
Il semble que lors de son séjour au Paradis terrestre, l’Homme cosmique ait
transgressé une injonction divine, par impatience, celle de s’approcher de l’Arbre de la
Connaissance des opposés compatibles et complémentaires.
Alors, il fut happé par ses
énergies et il se retrouva, de façon prématurée, inconvenablement formé, dans le champ de
la densité.
Ce manque de préparation l’amena à s’incarner jusque dans le monde de la
matière, alors que sa descente aurait dû s’arrêter au niveau éthérique.
Dans cette descente
précipitée, sa conscience s’assombrit et il en vint à oublier Dieu et ses origines sublimes.
Depuis, tous les êtres humains, issus mâles et femelles de la séparation des sexes qui en
résulta, participent de cet abaissement ou de cette déchéance présumée.
Ce mythe antique laisse entendre qu’il n’existe nul péché originel puisque l’expérience
de la descente dans la matière a permis à l’Humanité de découvrir, par le mental, son libre
arbitre et sa conscience individuelle.
L’Esprit devait descendre dans les plans de la densité
pour valider, à travers les êtres humains, certains de ses concepts abstraits par rapport à sa
nature.
Lorsqu’un être s’écarte du Centre divin primordial, fût-il missionné, il n’en subit pas
moins, par abaissement de ses vibrations, une densification et une obnubilation
progressives, devant même entourer son Atome primordial de différents corps protecteurs, à
la manière des couches et de la pelure de l’oignon.
Ce récit légendaire couvre encore la réalité que l’être humain devait produire, au
meilleur de son imagination, une brèche dans sa confiance à l’endroit de Dieu, pour se
couper temporairement, mais complètement, de son amour et de sa lumière, afin de sombrer
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