Je suis étudiante en Master 1 Ethique, parcours Droits de l'homme ...

Misha

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Je suis étudiante en Master 1 Ethique, parcours Droits de l'homme ...

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Extrait

Par Sabrina Ferstler (juin 2008) Je suis étudiante en Master 1 Ethique, parcours Droits de l’homme, et mon directeur de mémoire, ainsi que responsable de stage, est M. Jean-Bernard Marie. M. Jean-Bernard Marie m’a suivie tout au long de ma recherche de stage, et il est apparu qu’il serait peut-être bénéfique de partager cette petite expérience que j’ai eue, pour qu’elle puisse, peut-être, servir aux futurs étudiants de ce Master dans leurs futures démarches. Concernant ma propre démarche : La thématique de mon mémoire consiste en une étude critique des acteurs humanitaires et de leurs actions. Par conséquent j’ai formulé des demandes de stage auprès de diverses ONG et associations humanitaires telles que Msf, Mdm, le CCFD, la Croix Rouge, le Secours catholique, le Secours populaire, etc. Constat :j’ai été confrontée, à chaque fois ou presque, à la même difficulté. Cette difficulté concernait la durée du stage que je proposais. En effet, celle-ci se révélait ne pas être adaptée à ma demandede stage. Ma demande était comprise comme la volonté de participer à des projets d’action, pour « apprendre » et « comprendre », mais aussi pour mobiliser mes compétences pour servir à la réalisation de ces actions (je le voyais moi-même ainsi!). Mais! ces organisations jugeaient la durée de mon stage en M1 (inférieure à 3 mois) trop courte pour un tel projet. Or, je me suis aperçue que si j’avais immédiatement formulée ma demande autrement, je n’aurais sans doute pas eu à faire face à cette même difficulté. En effet, en présentant mon stage comme une période «d’observation »(plutôt que comme une période «d’action/participation »),c’est-à- dire en faisant de l’organisation m’accueillant mon objet d’étude - en procédant à une série d’entretiens par exemple - ces mêmes organisations m’auraient, je pense, ouvert leurs portes plus facilement. Par exemple, ma candidature avait été refusée par Msf. Et, un mois après, j’ai reformulé ma proposition en leur demandant s’il serait possible de mener une étude d’observation. On m’a alors, cette fois-ci, répondu par l’affirmative. J’ai à présent trouvé un stage qui me convient tout à fait au Secours populaire de Strasbourg, où je vais pouvoir conjuguer les deux, « observation » et « action/participation » : je vais procéder à des entretiens, mais je vais également mener un projet à l’international. Ce projet ne sera pas terminé à la fin de ma période de stage, c’est pourquoi je le poursuivrai et finaliserai, en tant que bénévole cette fois-ci, au cours de l’année universitaire prochaine. Mais, dans ce cas précis, cela n’aurait pas été possible pour moi (ou plutôt, cela m’aurait été bien plus difficile) si mon stage s’était déroulé sur Paris, ville où j’avais adressé la majorité de mes candidatures et où j’espérais être acceptée. Au final, tout va bien, et je suis contente d’avoir eu cette expérience, qui m’a beaucoup appris !, mais si elle pouvait servir à d’autres, ce serait encore mieux.