L incrédulité est-elle un choix ?
8 pages
Français

L'incrédulité est-elle un choix ?

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
8 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'incrédulité est-elle un choix ? Suis-je libre de ne pas croire ? Celui qui croit en lui ne sera point condamné; mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Or, voici la cause de la condamnation: c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. (Jean 3,18-19) Édition numérique Gillovy Les sceptiques et incrédules revendiquent le droit de ne pas croire. Le christianisme évangélique leur accorde pleinement ce droit car il a un grand respect pour la liberté de conscience en tant qu'idéal social et politique. Toutefois, il est fort dommage qu'une attitude réciproque ne lui soit pas toujours accordée, au nom de la liberté de pensée qui serait mise en péril par la « religion » ! Certains prétendent que croire ne serait pas un acte libre mais serait le résultat de l'éducation des parents, qui elle-même serait redevable de la religion du pays dont ils sont natifs. Ainsi, ils disent: « si vous étiez né dans un pays musulman, vous seriez musulmans comme le seraient vos parents; si vous étiez nés dans un pays bouddhiste, vous seriez bouddhiste; si vous étiez né dans un pays catholique, vous seriez catholiques; et si vous étiez nés dans un pays protestant, vous seriez protestants parce que vous auriez été élevés ainsi. Par conséquent, votre croyance dépend de l'éducation que vous avez reçue.

Informations

Publié par
Publié le 01 décembre 2012
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

L'incrédulité
est-elle un choix ?
Suis-je libre de ne pas croire ?
Celui qui croit en lui ne sera point condamné; mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce
qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Or, voici la cause de la condamnation: c’est que la
lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
(Jean 3,18-19)
Édition numérique GillovyLes sceptiques et incrédules revendiquent le droit de ne pas croire. Le christianisme évangélique leur
accorde pleinement ce droit car il a un grand respect pour la liberté de conscience en tant qu'idéal
social et politique. Toutefois, il est fort dommage qu'une attitude réciproque ne lui soit pas toujours
accordée, au nom de la liberté de pensée qui serait mise en péril par la « religion » ! Certains
prétendent que croire ne serait pas un acte libre mais serait le résultat de l'éducation des parents, qui
elle-même serait redevable de la religion du pays dont ils sont natifs. Ainsi, ils disent: « si vous étiez
né dans un pays musulman, vous seriez musulmans comme le seraient vos parents; si vous étiez nés
dans un pays bouddhiste, vous seriez bouddhiste; si vous étiez né dans un pays catholique, vous seriez
catholiques; et si vous étiez nés dans un pays protestant, vous seriez protestants parce que vous
auriez été élevés ainsi. Par conséquent, votre croyance dépend de l'éducation que vous avez reçue.
Elle ne serait pas de la même nature si vous étiez né dans un pays de culture différente, et même elle
n'existerait pas si votre pays pratiquait la laïcité stricte ! » Cet article se propose de répondre à cette
argumentation simpliste et fallacieuse, et témoigne du cheminement emprunté par nombre
d'incrédules venues librement à la foi en Jésus-Christ.
Éducation et liberté de choix
Tout d'abord discutons de l'exemple que nous avons évoqué. Il est vrai que
la très grande majorité des gens suivent la religion de leurs ancêtres… et
aussi que les athées, agnostiques et incrédules de tout acabit ne dérogent
pas à cette règle, car ceux-ci ne donnent aucune éducation religieuse à leur
progéniture, laquelle n'a donc aucunement les moyens de faire le choix
libre que leurs parents prétendent avoir fait. Nous sommes donc en
présence d'une règle à double tranchant: soit votre éducation vous
prédisposerait à croire, soit elle vous prédisposerait à ne pas croire. Par
conséquent, cet argument, lorsqu'il est examiné complètement, démontre
que la laïcité (1) est un leurre, et que l'incrédulité n'est pas davantage un
choix libre que son contraire.
Certains incrédules, se targuant des neuro-sciences, prétendent que croire
serait une prédisposition du cerveau. Nous serions programmés pour croire,
ou ne pas croire, comme un ordinateur est programmé pour accomplir
immanquablement une tâche. Et cette programmation serait largement due
à l'éducation familiale. Et que de citer le cortex, les synapses et autres
phénomènes neurologiques afin de donner une impression que le
phénomène de la foi s'expliquerait par la science.
Rappelons-le les matérialistes professent qu'il n'existe rien d'autre que le
fait biologique. Aussi, toute explication faisant intervenir autre chose que
le quantifiable, le mesurable, le démontrable scientifiquement (par
exemple: l'existence de la conscience, de l'âme, de forces transcendantes
ou de Dieu) est rejetée purement et simplement sans aucun examen. Car la
science (connaissance des hommes) serait, pour les rationalistes, la seule à
pouvoir porter la vérité (2), une vérité, selon eux, logique et rationnelle, à
la hauteur de la compréhension humaine qui est pourtant limitée et
faillible!
Un fort pourcentage de la population mondiale (80 % dit-on) suit la religion
de ses ancêtres. Mais ce n'est pas la totalité, loin s'en faut. Il faut quand
même remarquer que dans plusieurs pays dominés par l’Islam, on n'a hélas
pas le choix, à moins de ne pas craindre les représailles et les menaces de
mort émanant des fois de la famille elle-même ! L'absence de liberté
religieuse me fait douter de la sincérité des statistiques sur la pratique des
religions dans plusieurs régions du monde... Mais passons, car ce n'est pas là
notre propos. Que dire alors de ceux qui se sont détournés des convictions
de leurs ancêtres ? Par quelle vertu une fraction non négligeable de la
population mondiale abandonne-t-elle la religion familiale pour en
embrasser une autre, parfois au péril de sa vie ? Car ce ne peut être dans ce cas le résultat de l'éducation ni d'un quelconque conditionnement ? Ont-
ils été contraints par des missionnaires zélés, comme le prétendent certains
esprits de mauvaise foi ? Ont-ils contracté une dangereuse maladie mentale
et devraient-ils être envoyés en camp de rééducation comme cela a été
pratiqué sous les dictatures communistes ?
L'évidence de l'existence divine
L'athéisme moderne part d'un refus de la réalité spirituelle. L'athée ne veut
absolument pas croire par principe. Quand on lui dit que Dieu a fait
l'homme, il se réfugie derrière l'idée que ce serait plutôt l'homme qui aurait
inventé Dieu ! Mais alors qui aurait inventé le monde dans lequel nous
vivons ? Et qui aurait inventé l'homme ?...
L'existence de l'univers et de tout ce qu'il renferme est un fait qui invite au
questionnement: Comment est-il apparu ? Qu'y avait-il avant ? Faut-il croire
en un prodigieux hasard, ou bien faut-il en conclure que la réalité
matérielle a pour cause un Être supra-naturel ?
Dieu, quoi que nous ne le voyions pas est bien réel. C'est à Lui que nous
devons d'exister, car il est le Créateur de toutes choses. Voici ce que dit la
Bible: Les perfections invisibles de Dieu, savoir, sa puissance éternelle et
sa divinité, se voient comme à l’œil depuis la création du monde, quand on
les considère dans ses ouvrages; de sorte qu’ils sont inexcusables (Romains
1,20). En d'autres termes, l'observation de l'univers, son merveilleux
agencement, sa beauté, sa complexité et sa cohérence plaident à
l'intelligence en faveur de l'idée d'un Créateur Tout Puissant. De sorte que
ceux qui soutiendraient le contraire n'ont aucune excuse lorsqu'ils disent:
On ne voit pas de Dieu. Certes nous ne le voyons pas de nos yeux, mais ses
œuvres témoignent de son existence, et ce témoignage est visible
également par tous. Il en ressort que l'athéisme véritable n'existe pas: Tout
humain sait en lui-même qu'il y a un Dieu. Certains l'assument, d'autres
veulent l'ignorer volontairement, car ils revendiquent sciemmentd'être les
seuls maîtres de leur existence.
La recherche de sens
Un autre élément à considérer est le sentiment d'incomplétude et le désir
de placer son attente en quelque chose ou quelqu'un qui pourrait combler
ce manque. L'amour humain, dans toute son exaltation, ne suffit pas à
remplir ce vide de l'âme, même si on s'y efforce, pas plus que la multitude
des occupations et distractions en lesquelles on se fatigue tant. Le
sentiment de vacuité ne disparaît pas par ces choses dont on s'étourdit pour
le faire oublier. Ce n'est pas un manque matériel et il ne peut être comblé
par une réalité matérielle, mais exclusivement par une réalité d'ordre
spirituelle (au-delà du matériel). Cette recherche des êtres les a amenés à
établir des religions, c'est-à-dire des voies d'élévation de l'âme au divin.
C'est un fait universel que, par toute la terre et à toutes les époques,
l'homme soit doté d'une dimension religieuse. Or celle-ci provient de Dieu
même qui l'a placé en l'homme pour qu'il Le recherche. La Bible le
mentionne ouvertement: Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image,
selon notre ressemblance... Et Dieu créa l'homme à son image... (Genèse
1,26-27). Cette ressemblance qui distingue l'homme de toutes les autres
créatures, c'est l'intelligence (la raison), la conscience morale, qui lui
donne une connaissance minimale du bien du mal, et la dimension
spirituelle lui permettant d'entrer en relation avec son créateur. L'homme
est à l'image de Celui qui est Esprit, il est un être spirituel. Et parce qu'il est spirituel, il y a en lui, au plus profond de son âme la conviction

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents