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Publié le 08 mars 2013
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Langue Français

Extrait

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Il y avait longtemps qu’il nétait plus alléàne l’attachaitVesoul , plus rien àcet endroitàprésent , son enfanceétait loin et après avoir goûtéle soleil du midi le climat lui rebutait unpluvieux de la haute saone peu..
Il lui fallu tout de même y retourner le notaire qui s’occupait de la succession de sa grande tante lui avait demandéde venir dégrande tante disparue avant la mise en vente.barrasser la maison de sa
Il profita d’un week end de juin pris l’avion pour Dijon puis se renditàVesoul dans une voiture de location.
Il arriva en milieu de matinésoleile , un faible évieille bclairait la âtisse sur la place, il monta les quelques marches du perron de pierre , glissa sa main derrièvase en fonte re un et en retira la clérouillée.
La porte vitrée de vitraux plombés aux dessinsàdemi effacéreprs qui éarbre en sentaient un feuille avec des fleursécarlates s’ouvrit en grinçant sur un couloirétroit ,àsalletrouvait la gauche se àmanger au fond la cuisine un escalier en bois donnaitàl’étage.
L’odeur d’humiditéle prisàla gorge , iléles voiles arancarta d’une main impatiente éens des toiles d’araignées qui avaient pris possession de l’espace .
La maison sentait la solitude et l’abandon , cela faisait bientôt dix ans que sa tante avait disparu, un jour ces voisins avaient constatérevu.ne l’avaient son absence et depuis plus personne
Un instant il revit sa Tante les souvenirs heureux l’envahissaient , elleétait un peu excentrique , un peu sorcière même, elle l’initiait aux tarots et autres sciences divinatoires dont elle raffolait.
Sur l’étagèaux reliures vieux grimoires mangre de ées par les souris prenaient la poussièse dit qu’ilre il ferait bien de commenceràdévoulait avoir terminbarrasser s’il éavant la nuit.
Il commença a remplir les cartons de vieux livreséternuantàcause de la poussièse dre qui égageait mêlée àl’odeur douceâil fut interrompu par la clochetre de moisissures quand
de l’entrée.
Surpris il alla ouvrir et se trouva nezànez avec un ami d’enfance quiétaità l’époque garçon vacher celui-ciétait resté au village et avait montéune exploitation agricole .
Ilsévoquèrent leurs souvenirs commun puis Tonio lui proposa de venir dîner ferme ce qu’il accepta bien volontiers.
Le repas fut copieux bien arroséd’un petit vin régional qui fit que Tonio lui avoua que les affaires marchaient mal et que si il ne faisait pas face dans le trimestre suivantàses remboursements la banque l’obligeraitàvendre.
La soiréeétait déjàbien avancée et il n’envisageait pas de conduire après ce qu’ils avaient bus au cours du repas aussi pris il congée se dirigea t’il vers la maison de sa tante pou y passer la nuit.
Contrant de dormir sur place il montaàl’étage oùse trouvait la chambre de sa tante , le grand litàl baldaquinétait resté tel que lors de sa dernière visite , les chiffonniers d’émaeus devaient passer le lendemain matin pour enlever les meubles.
Un peu ivre il essaya de se frayer un passage entre les colonnes de livres qui encombraient la pièce non sans avoir fait tomber deux au passage dans un nuage de poussière.
Il s’allongea sur le lit chercha la poire qui servait d’interrupteur pouréteindre le plafonnier quiéclairait chichement le sol, quand son regard fut attiré par un des ouvrages qui s’était ouvert lors de la chute de la colonne.
Il se sentit attiréde l’alcool il se vitpar ce livre , souvenirs d’enfances , brumes àcôtéde sa tante quand elle lui apprenaitàdéchiffrer les textes anciens des incunables.
Il commençda a échiffrer le texte ancien lui avait appris comme sa tante , prenant fébrilement des notes, et plus il avançait plus la curiositéle poussaitàaller plus loin.
Le sommeil le pris au petit matin ses yeux rougis d’avoir lu se fermèrent d’eux-mêmes.
Le soleil du matin le ré9 heures dveilla , il consulta sa montre éjà, il n’avait plus de tempsàperdre , il fallait que son déméterminnagement soit éàmidi.
Il chercha dans la table de nuit s’il trouvait un marque page pour retrouver le texte ultérieurement et découvrit une lettre manuscrite de sa tante qu’il glissa sans la lire entre els pages de l’incunable.
Le reste de la matinée passaàranger etàprémeubles disparates et les livres dparer les quelques épareillés dont il voulait se sécelui qu’il avait dparer , sauf écouvert la ville qu’il glissa dans son sac.
Les compagnons passèrent dans l’après midi et après un dernier regard vers la maison il fermaàclécontemplant pensivement le vitrail de la porte qui lui disait vaguement quelque chose sans qu’il puisse se rappeler quoi.
Il avait déjàle poussamis le contact quand une force obscure àsortir de la voiture , il se renditàla caveàcharbon par la trappe extérieur en métalàdeux abattants , trouvaàta ton l’interrupteur , se dirigea vers le fonds et se servant d’une pelleàcharbon jetée sur le sol , rempli un seau en zinc d’une terre noire qui remplissait un bac en bois .
Il agissait dans unétat second ne se rendant pas compte de ses actes poussépar un seul impératif remplir le seau .
Il ouvrit le coffre de la voiture déposa son fardeau préla roue de secours , referma etcieusement contre repris le volant satisfait.
Ayant ramenéla voiture au loueur il se trouva fort embarrassédont il ne pouvait pas sede son seau de terre séparer.
Il misàavant de qui lui manquait et un sacprendre l’avion pour acheter un sac de voyage profit le temps pour les gravas dans lequel il transvasa le terreau .
Le retour se fit sans encombre , une légèle pris due au manque de sommeil de la nuitre somnolence précéen rdente ,il vit alors sa tante êve qui lui parlait.
Elle lui disait lit la lettre dont tu t’est servi comme marque page et prend gardeàtoi, les apparences sont trompeuses, sur cette phrase sibylline elle disparu.
L’hôavec la rvoulait une consommation , il repris alors contact demanda s’il tesse lui éalité et déclina son offre en souriant.
De retour chez lui il retrouva avec plaisir le soleil du midi , il s’assit sur un fauteuil se servit une bière et tirant l’incunable de son sac commençaàrelire le texte ancien.
A la lumièsur unesemblait pure fantasme , il allait le ranger ce qu’il lisait re du jour étagère quand il se rendit compte que le marque page improviséavait glissésur ces genoux .
Il reconnu l’écriture de sa tante , cette lettre luiétait adresséaujourd’hui c’este elle lui disait : « si tu me lis que j’aurais disparu , alors prend gardeàparler ton cœur. Et surtout au grand jamais ne cueilletoi, laisse pas le dernier fruit de l’arbre. »
Incrédule il se rappela ce qu’il avait déchiffréla nuit précédente, sans vraiment y croire c’était tropénorme et pourtant .
Il repris le livre ancien l’ouvrit au passage qu’il avait marquéet regarda la gravure enluminéqui ornait la page.
C’était un arbuste au feuilles vert foncéaux fruits rouges , l’un deuxétait comme incrustédans la page et ressemblaitàune pierre précieuse , un rubis en fait .
Il passa son doigt sur la page et ressenti en fait une protubérance il se muni d’un cutter et desserti la pierre minuscule qui brillait d’un rouge profond.
Dans unétat d’exaltation extrêet planta la pierreme il pris son sac de voyage vida la terre dans un pot beau milieu.
Il eu alors conscience que l’arbuste du livreétait la reproduction exacte de celui du vitrail de la maison de sa tante , son destinétait tracéil savaitàprésent ce qui lui restaitàfaire.
Les jours suivants il arrosa la terre dans laquelle il avait plantéla pierre, il savait que c’était irrationnel mais il ne pouvait pas s’en empêcher.
Une semaine passa sans que rien n’arrive il allait oublier ses fantasmes quand un matin une pouce verte sortit de terre, incrédule il la regarda, ce n’était quand même pas……
Les jours suivants la plante grandit de lus en plus il la contemplait subjuguépar la vitesseàlaquelle elle se développait.
Les semaines qui suivirent furent décisives pour lui , ilétait fait mettre en congémaladie par son médecin qui a sa mine avait diagnostiquéune grave dépression en fait une addictionàsa planteéténée.
Le plus beau jour de sa vie fut quand elle son premier bouton ; oui il ne s’était pas trompéles fleursétaient des rubis et chaque jour en apportait un autre.
Il en cueilli un le serra présa main et se rendit chez un bijoutier de ses connaissancescieusement dans àqui il raconta que lors de l’ouverture de la succession de sa tante il avait héritéde cette pierre dont il ne connaissait pas la valeur.
Le bijoutier examina la pierre ne put s’empêcher d’émettre un sifflement admiratif, mon ami lui dit il vous êtes en possession d’un véritable rubis Birman de la plus belle eau, celui,qu’on appelle la pierre des rois.
Suivi une estimation qui le laissa abasourdi, il rentra chez lui sur ses entrefaites, il n’avait pas referméla porte que le téléphone sonna.
Il décrocha c’était son ami Tonio qui venait prendre de ses nouvelles, sa voieétait altérée il lui demanda ce qui n’allait pas, Tonio lui avoua que ces affaires allaient de mal en pis et que sauf pour lui de trouver cinq mille euros d’ici la fin du mois sa ferme serait vendue.
Contrariéde ne pas pouvoir goûter le plaisir de la découverte de sa nouvelle fortune il lui répondit un peu sèchement qu’ilétait occupésans plus se préoccuper de son ami .
Sa plante avait pris d e l’essor et ce n’érubis mais neufs qui fleurissaient sur les branches.tait plus un
Fébrilement il se mis a cueillir le pierres précieuses , son cœur battait la chamade ilétait richeàprésent , un dixième fleur venait d’éclore , il se rappelaàgarde de sa tante et hcet instant la mise ésita un instant.
Un moment il sentit un souffle autour de lui il ressentit la présa tante qui lui soufflait c’est tasence de dernière chance ouvre ton cœur.
La porte fenêtreétait ouverte sur cette chaude journée d’été, il mis cela sur le compte du vent d’Espagne qui agitait les rideaux , le téléune fois de plus c’phone sonna était Tonio qui cherchait un peu de réconfort.
Alors qu’il répondaitàson ami sa main s’approchait inexorablement du dixième bouton quand celui-ci s’ouvrit commune bouche carnivore lui happent un doigt, Tonio l’entendit crier et lui dit que ce passe t’il ?
En un instant il compris que sa cupiditéallait le faire finir comme sa tante, la douleur lui fit prendre conscience qu’au bout du fil son ami avait besoin de lui,sa fortune pouvait le sauver et le sauver lui-même.
Dans un effort et malgréil dit TONIO ne la douleur t’inquièje peux t’avancer cettete pas pour tes dettes somme, il entendit un soupir de soulagement et les lames de joie de son ami.
La bouche de la plante se referma et les feuilles se mirentàvendues lui permirent d’aiderfaner, les pierres son ami et lui laissèrent un petit bénéfice.
La vie repris son train la plante fanée fini aux ordures et quand quelqu’un lui demande ce qui lui est arrivéàson doigt il répond avec un sourire contraint , un accident de jardinage.
FIN
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Par LANGLAIS - Publié dans :Nouvelles- Communauté :Île des Poètes Immortelles
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