Salle 213
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Description

Henri Truchassout I L’oubli Ce lundi là, je ne m’attendais pas à ce qui allait arriver. Aujourd’hui, j’ai : sport, anglais, math et anglais de nouveau. Pour mon plus grand malheur, on dût partir à la piscine pour 2 heures et demie. Ce fut la partie la plus longue de la journée. Puis après, tout allait bien et ce long jour passa. En rentrant chez moi, à pied, je me rendis compte que je n’avais pas ramené mon sac de piscine. Malheureusement, il était maintenant trop tard pour revenir le chercher. J’ai donc rejoint mon immeuble au pas de course avant que mes parents ne rentrent et se rendent compte de mon erreur. Mais seulement, je n’y avais pas songé, ils étaient déjà là. Ma mère me demanda : « Alors, la piscine ? Tu n’as pas oublié ton sac ? » Je ne sus que répondre à cette question que malheureusement j’attendais. Alors, sous l’effet du stress, je dis : « Non, maman, je l’ai ramené. » Cette phrase était fatale. Je n’osais pas mentir à mes parents, mais là j’étais bloqué. Je devais réfléchir à une idée pour me sortir de cette délicate situation. Mais je n’aurai jamais du avoir cette idée… À Bordeaux, l’obscurité avait envahi le quartier depuis environ 2 heures. Mon idée est la suivante : me rendre au collège en catimini par cette nuit clair et rapidement récupérer mon sac dans mon casier. J’appliquai l’action aussitôt mes parents assoupis.

Informations

Publié par
Publié le 05 mars 2013
Nombre de lectures 13
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Truchassout
I
L’oubli
 Ce lundi là, je ne m’attendais pas à ce qui allait arriver. Aujourd’hui, j’ai : sport, anglais, math et anglais de nouveau. Pour mon plus grand malheur, on dût partir à la piscine pour 2 heures et demie. Ce fut la partie la plus longue de la journée. Puis après, tout allait bien et ce long jour passa.
 En rentrant chez moi, à pied, je me rendis compte que je n’avais pas ramené mon sac de piscine. Malheureusement, il était maintenant trop tard pour revenir le chercher. J’ai donc rejoint mon immeuble au pas de course avant que mes parents ne rentrent et se rendent compte de mon erreur. Mais seulement, je n’y avais pas songé, ils étaient déjà là. Ma mère me demanda : « Alors, la piscine ? Tu n’as pas oublié ton sac ? »
Je ne sus que répondre à cette question que malheureusement j’attendais. Alors, sous l’eFet du stress, je dis : « Non, maman, je l’ai ramené. »
Cette phrase était fatale. Je n’osais pas mentir à mes parents, mais là j’étais bloqué. Je devais rééchir à une idée pour me sortir de cette délicate situation. Mais je n’aurai jamais du avoir cette idée…
 À Bordeaux, l’obscurité avait envahi le quartier depuis environ 2 heures. Mon idée est la suivante : me rendre au collège en catimini par cette nuit clair et rapidement récupérer mon sac dans mon casier.
J’appliquai l’action aussitôt mes parents assoupis. Je me mis à courir le plus vite possible en sachant obstinément que ce que je faisais était mal. Me voilà devant la porte que j’ouvris avec minutie grâce à un bout de métal. Dans la cour, pas un chat. Je m’approchai de mon casier à reculons
mais un obstacle imprévu vint interrompre ma marche arrière…
II
La découverte
La chose dans laquelle j’avais foncée cria :
«- Aaaaaaaaaaaaaah !!!!!
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Emmy ? C’est toi ? Mais qu’est ce que tu fais là ?! Je pourrai te retourner la question ? Sûrement la même chose que toi. J’ai oublié mon sac de piscine. Et moi ma trousse et mon cahier dans la salle informatique. Je vois que je ne suis pas le seul à avoir de mauvaises idées… bref, vite, je prends mon sac et on va en salle informatique pour tes aFaires. OK. » Une fois mon sac récupérer, nous partîmes dans le couloir à l’étage en quête des aFaires de classe de Emmy. Mais un bruit (plutôt des voix) nous attirâmes salle 213, en face de la salle informatique. Emmy me plaqua brusquement contre le mur et jeta un œil par le judas. « - Vite, dis-moi ce que tu vois, Emmy. Hum… il y a un homme et deux femmes. Laisse-moi regarder, s’il te plaît. C’est Mr. Girard, Mme Lumat et Mme Caseneuve ! Impossible ! Il est 21h et on est censé être seul ! En plus, les deux femmes ont quitté le collège l’année dernière.
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On est surtout censé être chez nous à une heure pareille ! Il faut qu’on s’en aille, et vite. T’es dingue ! Imagine ce qu’on pourrait entendre : peut-être qu’ils sont de la Maïa ou un truc dans le genre ! Si on les coince, on deviendra des stars ! D’accord, tu as peut-être raison… mais sache que si on a des problèmes, ce n’est sûrement pas sur moi que ça va retomber.
III
Le complot
Voilà ce que nous entendîmes :
« - Coralie, passe-moi l’ampoule, s’il te plaît.
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C’est moi qui donne les ordres, Didier, OK ? Je t’ai pris pour la machine et Béatrice pour les œufs, alors ton ampoule, tu vas la chercher ! D’accord, désolé. Béatrice, tu en es où avec les œufs ? Je fais de mon mieux ! Je mets l’embryon en éprouvette mais c’est vraiment délicat. Tiens, dit méchamment Mme Lumat, voilà une seringue. ait attention, je l’ai emprunté. Didier, fait vite je les veux pour demain matin sans faute mes œufs. Seulement sans machine, j’y arriverai moins bien. Béatrice, doucement avec la seringue ! Arrête de nous crier dessus comme ça ! Nous au moins on travaille ! Mais moi aussi je travaille ! Je dois aller imprimer le plan du collège en salle info. Je reviens dans une minute. »
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 Nous étions alors contraints de ïler en vitesse vers l’escalier de secours en attendant qu’elle ait ïni d’imprimer son « plan ». Nous murmurâmes :  « - Alors c’est ça le prénom de Mr Girard ? s’étonna Emmy. Ce n’est pas vraiment à ça que je pense maintenant ! Ils ont parlé d’œufs, d’embryon et de machine. Mme Lumat a aussi dit qu’elle voulait les œufs demain matin. Le problème est que demain matin, à huit heures, mon frères a anglais avec elle. Ça c’est pas de chance ! Qu’est-ce qu’ils veulent faire avec un plan du collège ? Je t’avais dit que c’était mystérieux, leur aFaire ! Moi je te dis qu’on aurait pas du découvrir tout ça ! Ils ne peuvent rien faire de dangereux avec des œufs !
IV
Le plan
Le lendemain matin, Emmy et moi parlions de notre découverte à Pierre et Thibault. Bien sûr, ils ne nous ont pas crus. Alors, je sortis de mon cartable une photocopie ratée que nous étions allé chercher au préalable à l’intendance.
« - Thibault, moi je dis que leurs preuves, elles valent rien.
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T’as raison, elles sont trop pourries. justiïa Thibault. Si, si, je vous jure que votre prof d’anglais, la prof d’SVT et le prof de techno préparent un mauvais coup. Si c’était le cas, on n’aura sûrement pas anglais ce matin.
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Pourtant, vous avais bien Mme Lumat tout à l’heure. Voilà ce que je vous propose : Pierre va demander à revenir en salle informatique et Thibault en salle d’SVT, donc salle 213. Si elle vous dit non, vous serais obligés d’improviser. En cas contraire, fouillez les salles. Pierre inïltrera l’ordinateur sur la session de Mme Lumat et toi Thibault, recherche la moindre preuve qui pourrait les rendre coupable. Pendant la permanence, faites-nous un compte rendu de vos découvertes et montrez-le nous à la récréation. Il me semble que pour une fois, mon frère jumeau a bien raisonné. arma Pierre Il est vrai que ton plan n’est pas mal rééchi, mais le mettre à l’œuvre sera plus compliqué. justiïa Thibault. Vous pouvez quand même essayer, proposa Emmy, et si ça ne marche pas, on pourra se débrouiller pour les démasquer. S’ils sont bien coupables de quelque chose ! plaisanta Henri.  Ils rirent, puis la sonnerie retentit. Bonne chance ! les encouragèrent Henri et Emmy. » Puis ils rejoignirent leur classe et prièrent pour que leur plan marche.
Chapitre V
Le test
Les voilà devant la salle 211, celle de Mme Lumat.
« - Line up ! Okay, so come in, demanda la prof d’anglais.
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Good morning, Mrs Lumat ! dit Pierre.
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Good morning, sit down. Qu’est-ce que vous faites encore debout vous deux ? « Sit down » veut dire « Asseyez-vous ! » On voudrait aller récupérer nos aFaires en salle informatique et salle 213, s’il vous plaît… enïn, please ? Euh, euh… O…Okay… ggg… go… Thank you ! Une fois dans le couloir, ils murmurèrent : Elle n’avait pas l’air d’être trop d’accord ! C’est sûr qu’elle a hésité avant de nous répondre ! Oui, bon, maintenant tu fouille le labo et moi j’introduis les ordinateurs, proposa Pierre d’après les ordres de son jumeau. Ne faudrait-il pas prévenir ton frère avant ? Ce n’est pas possible ! Il est en cours ! Mais il faut commencer à fouiller les salles pour découvrir si oui ou non ces trois professeurs sont coupables. Ils commencèrent, chacun de leur côté et partirent à la recherche de preuves convaincantes. Si les suspects sont bel et bien coupable de quoi que se soit, cela risque d’attirer des problèmes aux deux personnes qui ont découverts leur plan sûrement destructeur. Après quoi, si les quatre enfants les démasquent, se seront les adultes qui auront des problèmes. Emmy et Henri seront des vrais héros !
V
I
Le logiciel
Thibault chercha mais en vain, la salle 213 et son labo étaient bel et bien vides. Il rejoignit son ami en salle info, la porte juste en face.
« - Alors, les recherches, elles avancent ?
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Pas vraiment, répondit Pierre, j’ai ouvert la session de Mr. Girard et j’ai trouvé son mot de passe car il nous l’a dit en techno. Et alors, des trucs bizarres ? demanda Thibault. Bof… enïn, pour moi, tout ce qui est « prof » c’est bizarre. Bon, il y a des trucs typiques sur l’ordinateur d’un professeur… Vas dans ses documents ! Alors… ex 2… bla bla bla… Ah ! Regarde ça ! « Plan Destruction », c’est idiot d’appeler ça comme ça… Génial ! Ouvre-le, proposa Thibault. He ! Mais c’est tout blanc, ça ! Tu parles d’un plan de destruction… Oh ! Pousses toi de là et laisse-moi faire.  Il saisit la souris et surligna la page blanche qui se remplit de petites tâches peu visibles. Vas-y ! Grossis la taille ! C’est sûrement des lettres, s’étonna Pierre. Une adresse e-mail ! Mais non… tu n’y connais rien… c’est un lien ! Un lien… Internet ? Oui ! C’est ça ! Je clique dessus et… Oh C’est magique une nouvelle fenêtre s’ouvre ! ironisa Pierre. C’est un logiciel. T’as raison ! Tiens, il y a des ïchiers enregistrés… Comment ils s’appellent ? Pho… phoru… phorus… Bon, ok, pas grave. Ouvres en un ! Oh ! Mais c’est quoi ce monstre ? Un oiseau géant… Note le nom du ïchier, on pourra questionner Henri ou Emmy !
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OK ! Vite, on revient en cours, elle va se douter de quelque chose, s’inquiéta Pierre. Et ils rentrèrent.
VII Les explications
Cet après-midi là, on avait l’impression qu’il faisait nuit tant le ciel était foncé, mais les cours n’était pas ïni et loin de là car il était 15h30. Les quatre élèves s’étaient regroupés pour discuter : « - Bon, le rapport, il est où ? questionna Emmy. On n’a pas eu le temps d’en faire, mais on a mieux ! On va voir ça… dis-je. Tenez, on a un lien ! se vanta Thibault. Mais c’est pas ça un lien, gronda Pierre, je te l’ai dis cent fois, c’est un ïchier ! Enïn, le nom d’un ïchier… Qu’est-ce qu’il y a écrit ? demanda Emmy. « Phorusracos » ! C’est un oiseau préhistorique qui mesure dans les 2 mètres, et c’est carnivore. informai-je. Alors c’est ça, les fameux œufs dont parlait Mme. Caseneuve ! triompha Emmy. Mais c’est horrible ! Si elle a des œufs, elle aura sûrement des oiseaux ! Et c’est surtout pour détruire le collège qu’elle les a créés. Mais moi, je vais vite en faire une omelette de leurs œufs pourris ! Et après, je pourrai… Arrête, Thibault ! Tu rêve, là ! Au cas où tu n’aurais pas compris (comme toujours…), il n’y a plus d’œufs, maintenant il y a des oiseaux ! Quel tête de mule… rigola Pierre. Ha ha ha … très drôle… Vous savez quand ils comptent mettre en route leur plan ?
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Voilà, c’est ça qu’on n’a pas vraiment compris… répondit honteusement Thibault. Là, ils virent les trois comploteurs se diriger vers l’intérieur. La cloche retentit et ils rejoignirent le rang de leurs classes respectives en attendant la suite…
VIII La catastrophe
Personne n’était encore en classe, mais des allers-retours s’eFectuaient dans les escaliers et les couloirs et les bousculades ne cessaient. Soudain, un énorme bruit sourd retentit, tout le monde s’arrêta. Emmy, Pierre, Thibault et moi nous nous étions suivis, on sortait tout juste des escaliers. Puis, grand silence, sur le moment personne ne réagit, et un oiseaux de deux mètres sortit du couloir de gauche, s’arrêta net, et poussa un hurlement à vous glacer le sang. Et tout le monde courrait, criait, se bousculait tandis que d’autres monstres à plumes jaillissaient du couloir tels des ocons d’un canon à neige. Nous, on était instinctivement descendus pour rejoindre l’extérieur et sortir du collège mais les portes étaient verrouillées. Et là, l’ascenseur explosa, tout les prisonniers se mirent à terre. Mme. Bélincraie, accourant dans le bâtiment, dit : « - Eh bien, qu’est-ce que vous faites ? demanda la professeure. Un des oiseaux cria et Mme. Bélincraie partit en hurlant.  On sortit dans la cour pour échapper aux animaux, mais ils suivirent la foule en donnant des coups de bec
puissants dans l’air. Les élèves étaient aFolés comme jamais, ils passaient par-dessus les murets, tentant en vain d’échapper aux bêtes. Nous, on courrait mais on avait perdu Thibault des yeux. Il était au réfectoire, pensant que s’était un endroit sécurisé mais il se trompait car les oiseaux brisaient les vitres, et le self devint un terriïant labyrinthe. Emmy arriva par derrière et assomma le monstre avec une chaise. L’oiseau, sonné, avait cassé le siège car la ïlle avait mit un élan incroyable dans ce coup. Le nombre d’élèves dans l’établissement était divisé par 10 au moins, puisque la plupart s’était enfui. Le collège était devenu ce soir une scène d’apocalypse, bien qu’aucune victime (décédé) n’est était signalée. Les quatre quatrièmes se réfugièrent dans le bâtiment des salles 300. « - Alors, on veut s’échapper ? interrompit une voix.
IX
La dénonciation
Mme Lumat était devant nous, et on s’est retourné tout les quatre en même temps. Oulala… moment de confusion…
« - Qu’est-ce que vous mijotez, vous quatre ? dit-elle d’un air menaçant
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On tente de trouver des preuves contre vous et vos complices ! lâcha maladroitement Thibault. Alors c’est ça… je savais que vous y étiez pour quelque chose si notre plan avait moins bien marché que prévu !
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