Secteur d activité automobile
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Secteur d'activité automobile

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Le secteur d'activité aUtomobile A. La chaîne de valeur du secteur automobile..................4 B. Le marché de l’automobile français..................................6 C. La structure du secteur français......................................13 D. Les principales entr eprises mondiales, européennes et française du secteur automobile.............15 E. Les faits marquants du secteur.........................................17 F. L’environnement de l’automobile et ses facteurs clés de succès.......................................................................................18 G. L’intensité concurrentielle.................................................21 H. Les perf ormances économiques et financières du secteur.........................................................................................24 I. Les perspectives.......................................................................27 J. Infographie du secteur automibile français.................30 SOMMAIRE A. La chaîne de valeur du secteur automobile Les caractéristiques de la chaîne de valeur : La filière automobile est une filière très segmentée, d’autant plus qu’il faut, à chaque niveau de la chaîne valeur, distinguer la première monte de la seconde monte. Le marché de première monte. On parle de première monte lorsqu’il s’agit d’une voiture neuve.

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Publié le 23 janvier 2014
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Langue Français

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Le secteur d'activité aUtomobile
A.La chaîne de valeur du secteur automobile..................4
B.Le marché de l’automobile français..................................6
C.La structure du secteur français......................................13
D.Les principales entreprises mondiales,  européennes et française du secteur automobile.............15
E.Les faits marquants du secteur.........................................17
F.rsccteulésonirnveLsfatseleemobiuaoteltndenem  de succès.......................................................................................18
G.L’intensité concurrentielle.................................................21
H.Les performances économiques et inancières du secteur.........................................................................................24
I.Les perspectives.......................................................................27
J.Infographie du secteur automibile français.................30
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A. La chaîne de valeur du secteur automobile 
Les caractéristiques de la chaîne de valeur :
La ilière automobile est une ilière très segmentée, d’autant plus qu’il faut, à chaque niveau de la chaîne valeur, distinguer la première monte de la seconde monte.
Le marché de première monte. On parle de première monte lorsqu’il s’agit d’une voiture neuve.
 
 
 
Il se compose de : uLa conception des pièces assurée par les constructeurs ou par les fournisseurs, en partenariat avec les constructeurs, sur la base d’un cahier des charges déini par ces derniers. uL a production des pièces nécessaires à la construction d’un véhi-cule, réalisée par trois familles d’équipementiers : les équipemen-tiers de pièces techniques, les pneumaticiens, les équipementiers de systèmes électriques et électroniques. uet la production du véhicule, réalisés parL’assemblage des pièces les constructeurs. uLa distribution des véhicules, réalisée par les concessionnaires.
wLe marché de seconde monte. On parle de seconde monte lorsqu’on opère des modiications sur une voiture d’occasion (ex : installer un régulateur de vitesse sur une voiture d’occasion).
Ce marché, aussi nommé marché de remplacement, est constitué de trois maillons différents :
 
 
 
uLa production des pièces destinées à la réparation automobile et au remplacement des pièces d’origine usagées, réalisée par les constructeurs et les fournisseurs de pièces automobiles. u snoissegarag tes ceiè pnccox autuoirtbic se ned dis Laes effectuée par les constructeurs, les grossistes, les grandes entreprises de distribution spécialisée. udistribution des pièces au consommateur, effectuée par desLa grandes entreprises de distribution spécialisée, la grande distri-bution et les concessionnaires.
La chaîne de valeurr
Ainsi, on évoque trois grandes types d’acteurs qui composent la chaine de valeur :
Les équipementiers automobiles Ils sont en amont de la ilière et regroupent trois catégories d’acteurs : les équipementiers de pièces techniques, les pneumaticiens et les équipemen-tiers réalisant les systèmes électriques et électroniques pour l’industrie de l’automobile. Les liens avec les constructeurs sont étroits et nombreux. Les constructeurs impliquent de plus en plus les équipementiers dans l’activité de conception et de production des véhicules. Avec la mondialisation du marché, les pressions exercées sur les prix de l’automobile se répercutent sur les équipementiers. Ils doivent optimiser la gestion de leurs coûts, ac-croître leur productivité tout en assurant leur développement à l’interna-tional.
Les constructeurs Ceux-ci impactent l’ensemble de la chaîne de valeur et sont donc un point stratégique pour les différents acteurs de la ilière. L’un des impératifs de la construction automobile est l’innovation constante imposée par le marché et les contraintes réglementaires de protection de l’environnement. Ceci explique que les frais de Recherche & Développement et les coûts marke-ting soient une variable essentielle du coût des véhicules automobiles. Le produit est en effet construit en fonction des évolutions techniques et régle-mentaires, qui sont de plus en plus contraignantes.
Les concessionnaires Ils se situent au bout de la chaîne de valeur en relation directe avec le client. Ils sont dépendants de la politique commerciale du constructeur avec le-quel ils entretiennent des liens constants. Désireux de faire évoluer leur ré-seau de distribution, les constructeurs ont beaucoup œuvré ces dernières années pour concentrer les zones de distribution sur lequel les marges de progression restent encore conséquentes.
La chaîne de valeur
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PRODUCTION
DISTRIBUTION
CLIENT
EQUIPEMENTIERS SYSTEME ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES
PNEUMATICIENS
CONSTRUCTEURS
CONCESSIONS
DISTRIBUTEUR DE PIECES TECHNIQUES
CLIENT/ ACHETEUR FINAL
EQUIPEMENTIERS PIECES TECHNIQUES
Les producteurs de voitures alimentent les concessionnaires qui diffusent et vendent le produit vers le client inal, les concessionnaires étant rému-nérés par les ventes.
La chaîne de valeur
B. Le marché de l'automobile français
Le marché de l’automobile fait référence à l’offre et à la demande d’automo-biles en France.
 
wL’OFFRE
L’offre émane des constructeurs automobiles. La crise inancière de 2008, ses répercussions actuelles, mais aussi les prises de conscience écologiques et les évolutions des comportements d’achats observés ont profondément modiié les structures de l’industrie automobile.
Le marché est très exposé à divers facteurs d’inluence économiques et so-ciaux, dans un secteur très concurrentiel et capitaliste.
Le contexte actuel du marché automobile français
Pour l’année 2013, ce ne sont pas moins de 5,6 millions de véhiculesproduits par les constructeurs français dans le monde, dont78%des vé-hicules produits par les constructeurs français sont vendus à l’étranger. De plus, le budget R&D (Recherche et développement) représente la somme conséquente de5,4 milliards d’euros.
Les groupes français ont occupés 53.4% du marché des ventes de voitures en France en 2013 et se divisent entre Renault (18.2%), Peugeot (16,2%), Citroën (13.3%) et Dacia (5%). Les 46.6% restant émanent de groupes étrangers. Au total, le groupe PSA Peugeot Citroën occupe 29.5% du mar-ché contre 23.9% pour le groupe Renault. 956.000 véhicules particuliers ont été vendus par les groupes français contre 843.000 par des groupes étrangers.
L’immatriculation de voitures particulières neuves en volume en 2013 a at-teint les 1,79 millions contre 1.89 millions de nouvelles voitures immatri-culées en 2012.
Secteur essentiel pour l’économie française, l’industrie automobile induit, au sens large,800 000 emplois en FranceIl existe un contraste assez fort. entre lesdeux branchesdu secteur :la construction automobileetles services de l’automobile.
Alors que le secteur de la construction automobile peine à sortir de la crise économique mondiale, celui des services automobiles - entretien, dépan-nage, contrôles techniques, location - se développe. L’automobile estl’un des secteurs les plus touchés par la crise économique mondiale.Chô-mage partiel, licenciements, fermetures d’usines, etc. La construction auto-mobile rassemble laconstruction de véhicules automobileset lafabri-cation d’équipements pour automobiles.
Le marché de l’automobile français
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Elle s’articule autour de 2 grands constructeurs, Renault et PSA (Peugeot Citroën), qui couvrent 2/3 du marché national et d’un réseau très impor-tant de sous-traitants.
L’Ile-de-France compte3 grandes usines automobiles(à Aulnay, Flins et Poissy) et une quantité importante de PME sous-traitantes. Elle totalise plus de 20 % des effectifs de l’industrie automobile française. Les fonctionsre-cherche et développementsont au cœur des activités des constructeurs de la région. En effet, celle-ci compte quatre sites R&D majeurs de Renault et PSA, employant quelque 25 000 personnes.
Comparativement, la branche desservices de l’automobilesemble moins souffrir du mauvais contexte économique. Actuellement, ce sont les activi-tés proches des clients (entretien et dépannage des véhicules, contrôle technique, location, etc.) qui se développent le plus rapidement. Selon l’ANFA, Association nationale pour la formation automobile, les services à l’automobile concernent91 600 entreprises et480 000 salariés en France. 75 % des emplois concernent la vente et la réparation automobile.
Au cours des dernières années, le secteur a connu deprofondes mutations technologiques: généralisation dessystèmes électroniques et informa-tiquessur les véhicules, législation plus exigeante induisant unrecentrage des activités(sécurité, environnement…).
La production des constructeurs français a chuté de 9% par rapport au ni-veau précédent la crise inancière. La hausse du niveau du prix des matières premières se mêlant aux impacts de la crise en Europe ont limité le pouvoir d’achat des consommateurs. Le marché Européen s’est effondré, notam-ment en France.
Au niveau mondial, les groupes français et RenaultPSA Peugeot Citroën trônent respectivement à la 9ème et 11ème place.
Dans le haut du classement se placent Toyota-Daihatsu-Hino (1er), General Motors (2ème) et le Groupe Volkswagen (3ème).
Le marché de l’automobile français
La ilière automobile se compose d’une grande diversité d’acteurs écono-miques dont les situations sont hétérogènes :
uL es constructeurs de dimension internationale. Ils assurent un tiers de leur production mondiale et réalisent l’essentiel de leur R&D sur le territoire français. uL es grands équipementiers dits «de rang 1» (collaborant directement avec les constructeurs), à dimension internationale. On peut les diviser en trois catégories d’acteurs: les grands groupes français, les iliales de grands groupes internationaux, les ETI (entreprise de taille intermé-diaire). u D et moyenne entreprise) et ETI de dimension locale, naes PME (petite -tionale, voire, pour certaines, internationale: elles interviennent en tant que sous-traitants ou fournisseurs de rang 1, rang 2 et plus.
La ilière automobile est également un secteur dans lequel la France est his-toriquement présente, avec des groupes emblématiques comme Peugeot Citroën et Renault. Elle reste un secteur majeur pour l’économie française.
Les constructeurs français d’automobiles en 2012
Les effectifs des constructeurs français dans le monde représentent 345 000 personnes, répartis sur 61 sites de productions implantés dans le monde entier. La France est le troisième pays producteur européen derrière l’Al-lemagne et l’Espagne. Le secteur automobile reçoit 16 % de la dépense de recherche-développement national.
Le marché de l’automobile français
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La ilière automobile française consacre 6% de son chiffre d’affaires au i-nancement de ses dépenses de recherche et développement. Le secteur se place au 1er rang national en termes de prise de brevets.
Le marché des véhicules particuliers franchit dificilement la barre sym-bolique des 2 millions d’immatriculations et les marques françaises ont continué de voir leurs parts de marché diminue. Le niveau de production des usines françaises a fortement baissé, équivalent à une diminution de 300.000 véhicules sur l’année. La production des usines situées en France, qui ont réalisé 54 % du total de la production des constructeurs français, n’en représentait plus aujourd’hui qu’à peine 50 %.
Toutefois, on constate l’importance de la ilière automobile dans l’emploi national. Celle-ci représente 11 % de la production industrielle française et 17 % des investissements industriels. L’industrie automobile contribue à hauteur de 13 % au commerce français et rapporte 8,7 milliards d’euros de recettes. Le secteur automobile était, il y a encore deux ans, le premier contributeur des exportations françaises, avec un total de plus d’11 mil-liards d’euros.
L’environnement et développement durable La réglementation européenne est la plus exigeante au monde, ce qui abou-tit à donner un avantage compétitif à ceux dont les marchés de base ne sont pas situés en Europe. En effet, n’étant pas soumis aux mêmes contraintes, ces constructeurs disposent de moyens leur permettant de concurrencer nos entreprises sur leur marché français. La réglementation a été bénéique au progrès, celle-ci ayant stimulé les constructeurs. Depuis 1970, la ilière a intégré et appliqué huit réglementations successives, comportant pour cha-cune une obligation de diviser par deux le volume des émissions polluantes. Il a en effet signalé que les véhicules construits aujourd’hui polluent dix fois moins que ceux fabriqués dans les années 90.
Le taux de idélisation à une marque ayant diminué, la réaction des consom-mateurs est moins prévisible et si l’innovation est impérative, elle apparaît aussi parfois comme une prise de risque qui peut s’avérer de plus en plus pénalisante. Ces changements sont directement liés à la multiplication de versions et des nouveaux modèles en plus grand nombre et qui répondent aux attentes des clients tout en diversiiant les risques. Ces méthodes per-mettent de mieux répondre aux souhaits du consommateur sur un marché désormais très segmenté. Ceci avait eu pour conséquence une nette accélé-ration des cycles de renouvellement.
Les perspectives d’avenir uFaute de visibilité sur l’avenir des solutions alternatives en cours de dé-veloppement (électrique, hydrogène), les grands constructeurs inves-tissent dans l’optimisation du moteur traditionnel à combustion interne.
Le marché de l’automobile français
u  L’investissement dans l’hybride rechargeable, considéré par 36 % des di-rigeants comme susceptible d’attirer la plus forte demande d’ici 5 ans. La majorité des dirigeants interrogés soulignent le caractère indispensable des subventions publiques pour favoriser l’émergence d’une offre de vé-hicules électriques.
u Le développement des véhicules écologiques, la concurrence des trans-ports en communs toujours plus adaptés et facilités pour les individus.
 w LA DEMANDE
Face à la crise économique, les français s’adaptent et on peut ainsi assister à une mutation de leur comportement d’achat.
En effet, les Français sont de plus en plus nombreux à réaliser desconci-liations budgétairesdes Français motorisés ont diminué leurs dé(58% -penses dans ce domaine). Ceux-ci s’orientent davantage vers l’achat d’un véhicule d’occasion(48%), et même s’il agit pour 47% d’entre eux d’une obligation, ils y voient pour eux le meilleur moyen d’accéder à un véhicule mieux équipé et donc de pouvoir surclasser leur achat. C’est également l’op-portunité de bénéicier d’unbon rapport qualité/prix Car c’est (84%). bien le prix qui reste le premier critère de choix qu’il s’agisse d’un véhicule neuf (82%) ou d’occasion (81%).
On constate également l’évolution des possibilités de déplacement comme le covoiturage, connu par 96% des français et utilisé par 23% d’entre eux. Malgré tout,Les Français restent attachés à l’achat d’un véhicule: c’est la meilleure option pour 86% d’entre eux.
Les français sont très attentionnés dans leurs critères de choix notamment lorsqu’il s’agit d’acheter un véhicule d’occasion où le choix devient de plus en plus réléchi :le prix (81%),le kilométrage (76%,),l’état général(69%), l’entretien effectué(59%) sont des critères déterminants.
Les perspectives d’avenir du low cost :9% des Français sont prêts à ache-ter cette catégorie de véhiculealors que la part de marché du low cost à travers la marque Dacia était autour de 3,7% en France en 2012.En effet, 9 Français sur 10 considèrent que les véhicules low cost sont une so-lution pertinente face à la criseet qu’ils offrent un niveau de sécurité au moins équivalent aux véhicules de marques généralistes pour (58%). Par ailleurs, le low cost neuf permet aux Français très attachés à l’achat de vé-hicules neufs, de descendre en gamme tout en restant dans un achat neuf.
La moitié des Français demeure attachée aux marques françaises, bien que l’achat d’une voiture de marque étrangère ne soit pas exclu (78%), tant que celle-ci est fabriquée en France.
Le marché de l’automobile français
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