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Description


kheopsy free
Voir : https://www.facebook.com/CollegeAnalyseLaique
a pour vocation à la fois la mise en place d'un outil de travail pour les analystes (et non-analystes) en formation et le retour à la pratique et aux interrogations nées de cette pratique pour tous les praticiens del'analyse, dont la formation n'est d'ailleurs jamais achevée...
Frans Tassigny
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Nombre de lectures 7
Langue Français

Extrait

Les Enfants de la psychanalyse
parMarion Mari-Bouzid
Vous vous êtes peut-être un jour adressé à un psy formé à la psychanalyse ou peut-être, du moins, l’avez-vous déjà envisagé… Ce livre peut vous être utile, à vous, ainsi qu’à tous ceux qui se sont à un moment donné, de près ou de loin, intéressés au monde de la psychanalyse. À travers les différents témoignages vivants d’enfants de psychanalystes célèbres collectés dans cet ouvrage, vous pourrez avoir un aperçu imagé de ce à quoi peut aboutir une pratique, une pensée, la pensée psychanalytique, lorsqu’elle n’est plus cantonnée au seul divan, mais qu’elle est appliquée, au-delà des patients névrosés, aux enfants des psys, voire à la société entière, présidant à la création de nouvelles normes et d’êtres nouveaux.. Et c’est bien ce que sont nos enfants de psychanalystes et également un peu nous tous, enfants de la psychanalyse, sans que nous n’en ayons parfois même conscience: un pur produit de la pensée, de l’idéologie psychanalytique largement véhiculée par les médias. À quoi cela peut donc bien ressembler? C’est ce que vous découvrirez en lisant ce livre auquel vous accorderez une "écoute non flottante" et que vous saurez apprécier avec "neutralité bienveillante".
Ecriture et psychanalyse
Auteur : Jacqueline Harpman
Editeur : Mardaga
Difficile, impossible, même, de dissocier l’écrivain de la psychanalyste quand il s’agit des écrits deJacqueline Harpman. Terreau fertile nourrissant la création de ses romans, les identités de ses personnages, inséminant sa création d’une subtile vision des âmes, la psychanalyse a cheminé côte à côte avec le travail de création littéraire.
Dans cet ouvrage sont proposés différents exposés abordant d’entrée de jeuA la recherche du temps perdudeProustoù la relation à la mère est subtilement décrite dans les premières pages. Mais aussi la notion de narration en tant que "je", l’inconscient niché dans l’écriture (Jacqueline Harpmanexpliquant notamment son ennui lors de la lecture duDa Vinci codeoù de l’auteur n’était pas palpable selon elle, contrairement àProustouMauriacou…), le statut d’écriveur par rapport à celui d’écrivain et l’incroyable mine analytique qu’offre l’Œdipe deSophocle.
De très intéressantes approches qui donnent une nouvelle lumière sur l’œuvre deJacqueline Harpman, sur ce transfert dans l’écrit, sur cette pulsion créatrice et savoureuse."Les poètes ne savent pas tout sur ce qu’ils disent : heureusement, car il pourrait arriver qu’ils s’en épouvantent et ne disent plus rien."Voilà qui est bien terrifiant et fascinant à la fois…
Pour les passionnés de l’auteur, pour les amateurs pointus sensibles aux différents niveaux de lecture, pour la richesse de la réflexion de ce grand écrivain…
Chronique par Virginie
Ces fondateurs du politiquement correct français : Pierre Bourdieu
Publié le 30/07/2012
L’essor du relativisme, ce courant qui écrase tout système de valeur hiérarchique et qui asphyxie tout esprit critique depuis des années, doit certainement beaucoup à La distinction de Pierre Bourdieu.
Par Claude Robert.
Loin de moi l’idée de critiquer l’œuvre du sociologue, son travail méthodique force le respect et il faut d’ailleurs bien faire la différence entre Pierre Bourdieu le scientifique, confondant, et Pierre Bourdieu le militant, jusqu’au-boutiste… Ceci étant dit, il semble que le second se soit parfois invité dans le travail d’analyse et ait réussi à nuire à l’objectivité du premier.
C’est ce qui s’est produit, il me semble, dansLa distinction, livre paru dans une période fortement marquée idéologiquement (fin des années 70) et qui a sans doute beaucoup aidé
à couronner, légitimer et probablement prolonger des décennies de contre-culture (c’est-à-dire de culture anti-bourgeoise).
L’idée incriminée dans cet ouvrage n’est pourtant que suggérée, évoquée indirectement, à force de critiques à peine larvées de la nature de la culture savante ou bourgeoise, faite de retenue, de « distanciation », de « rejet du directement assimilable et jouissif », et de valorisation à peine masquée de la culture populaire qui serait quant à elle « l’affirmation d’une continuité de l’art et de la vie », et plus admirable encore, qui serait « le refus du refus » qui caractérise si bien la « culture savante ». Je résume en forçant à peine le trait : les « doctes » et les « dominants » sont essentiellement exclusifs tandis que le peuple a un goût sans a priori.
Mais Pierre Bourdieu n’est jamais si proche de l’aveu que lorsqu’il cite les thèses opposées aux siennes, pour mieux avancer dans ses démonstrations. Ainsi en est-il de l’exemple qu’il donne pour montrer combien les heureux élus qui apprécient l’Art savant ou déclaré comme tel sont prêts à toutes les argumentations pour justifier leur système de valeur :
Et pour convaincre que l’imagination auto-légitimatrice des happy few n’a pas de limites, il faut encore citer ce texte récent de Suzanne Langer que l’on s’accorde pour considérer comme un des « world’s most influential philosophers » : – Autrefois les masses n’avaient pas accès à l’art : la musique, la peinture, et même les livres, étaient des plaisirs réservés aux gens riches. On pouvait supposer que les pauvres, le ‘vulgaire’ en auraient joui également, si la possibilité leur en avait été donnée. Mais aujourd’hui où chacun peut lire, visiter les musées, écouter de la grande musique, au moins à la radio, le jugement des masses sur ces choses est devenu une réalité, et à travers lui, il est devenu évident que le grand art n’est pas un plaisir direct des sens. Sans quoi, il flatterait – comme les gâteaux ou les cocktails – aussi bien le goût sans éducation que le goût cultivé. (p 32, Éditions de Minuit)
Cette citation politiquement très incorrecte, et introduite avec ironie par Pierre Bourdieu au dépens de son auteur, citation avec laquelle il est de toute évidence en parfaite opposition, laisse entrevoir une partie du refoulé : le système de valeur dominant est un système essentiellement arbitraire, construit non pas sur un apprentissage objectif de techniques objectives d’appréciation d’un beau la plupart du temps objectif, mais sur une partition de territoires sociaux purement fortuite et sur la défense acharnée de cette partition
Même si le sociologue ne l’admet jamais clairement,La distinctionlaisse transparaître en filigrane comme une préférence pour le goût populaire, qui est décrit avec une sorte de déférence voire d’admiration latente, tandis que le goût bourgeois n’est la plupart du temps présenté que comme celui des classes dominantes, comme s’il n’était qu’un territoire sociologiquement imposé par la force, et naturellement jamais justifié par une quelconque échelle universelle du goût nécessitant un minimum d’apprentissage. Cet apprentissage est cependant reconnu par le sociologue, mais il semble l’entacher d’inégalitarisme, de favoritisme, comme si la faute que ce sésame existe en incombe aux classes dominantes, coupables qu’elles sont d’avoir su dominer même dans l’univers sensible du goût ! Pourquoi dans ce cas ne pas reprocher aux classes dominantes de dominer ? Il est d’ailleurs amusant de constater qu’entre les classes populaires et les classes dominantes, se trouve une petite bourgeoisie dont le portrait que dresse le sociologue est sans doute le plus péjoratif : cette catégorie dépenserait beaucoup d’énergie à acquérir le goût dominant, elle en ferait même trop. Comme si, au lieu de respecter le goût populaire, elle l’abandonnait comme un traitre quitte ses origines pour trouver mieux…
Lorsque j’étais étudiant dans les années 70-80, je me demandais pourquoi le goût classique/dominant/bourgeois était si décrié au point qu’une sorte de contre-culture du laid, du facile ou du provocateur se soit épanoui aussi bien. À cette époque, je me demandais également pourquoi, dans la noosphère des sciences humaines, « petit bourgeois » était devenu très péjoratif alors que traiter quelqu’un de « prolétaire » n’était pas de rigueur. Récemment, à la lecture deLa distinction, j’ai tout de suite pensé avoir trouvé si ce n’est l’origine de ces inclinations tout au moins leur officialisation et leur institutionnalisation. L’essor du relativisme, ce courant qui écrase tout système de valeur hiérarchique et qui asphyxie tout esprit critique depuis des années, doit certainement beaucoup à cet ouvrage.
30 septembre 2012
Une étude anglaise a testé l'efficacité d'une forme de psychothérapie par téléphone auprès de 39.000 patients. Résultat, c'est aussi qu'efficace que si les patients devaient se déplacer jusqu'au cabinet du thérapeute et le tout pour un coût un tiers moins cher.
Le divan n’a plus la côte. En vue de réduire les coûts d’une psychothérapie, une équipe de l’université de Cambridge a testé l’efficacité de consultations par téléphone dans une étude publiée le 28 septembre dans le journal en lignePLoS ONE. Sigmund Freud avait en effet instauré le divan dans ses consultations pour que ses patients puissent se livrer plus facilement, sans craindre de croiser le regard du thérapeute. De là, les chercheurs pouvaient légitimement se demander si le patient et le thérapeute devaient forcément se trouver dans la même pièce. D’après eux ce n’est pas nécessaire.
Pour arriver à cette conclusion, les données de 39.000 patients en provenance de sept établissements ont été étudiées. Ces patients étaient alors traités par psychothérapie cognitivo-comportementale, une variante développée entre les années 50 et 70 mais ceci s'est fait à distance. Résultat, les observations faites ont suggéré que la thérapie par téléphone s’est révélée aussi efficace et a permis d’économiser un tiers du coût par rapport à un traitement en cabinet.
Les patients qui n’ont pas toujours accès aux soins
Outre l’aspect financier, certains patients pourraient voir leur accès à leurs séances compliquées par des problèmes de transport ou leurs horaires de travail. D’autres raisons de l’ordre du handicap ou de l’agoraphobie sont susceptibles d’également compliquer les choses. Davantage de patients peuvent donc avoir accès à une thérapie de qualité habituelle par téléphone.
Peter Jones, l’auteur principal de l’étude, explique les bénéfices de ces travaux : "fournir une thérapie par téléphone ne va pas simplement aider les individus à accéder à un traitement de santé mentale si nécessaire, cela va également être une manière bien moins coûteuse de le faire à une période où tout le monde parle de réduire les coûts".
Un adulte sur quatre est concerné
Cette étude s’inscrit dans le programme Improving Access to Psychological Therapies [IAPT, pour amélioration de l’accès à la psychothérapie], qui se concentre sur les formes légères et modérée de dépression et d’anxiété. Ce sont les cas les plus courants mais ils restent souvent peu traités et représentent un coût important. L’équivalent britannique de la sécurité sociale, le National Health Service, estime que chaque année qu’au Royaume-Uni, un adulte sur quatre est atteint d’une forme de maladie mentale.
MICHEL FOUCAULT : "DITS ET ÉCRITS"
Après un extrait de "Lecture pour tous" du 15 juin 1966, François EWALD présente les "Dits et écrits" de Michel Foucault , textes écrits par le philosophe de 1954 à sa mort en 1984, en France et dans le monde entier et rassemblés dans quatre volumes. Arlette FARGE parle du bonheur qu'elle a eu en lisant ces textes. François EWALD évoque le reportage de FOUCAULT en Iran, dont il a soutenu la révolution de 1978. Avant de mourir, Michel FOUCAULT travaillait sur la notion de l'amitié. Jean-Pierre FAYE se souvient de son amitié avec FOUCAULT, de son rire, de l'affaire iranienne, de sa maladie, de l'affaire Klauss Croissant, de sa défaite par rapport à l'histoire qui a été plus rapide que lui.
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I07302844/michel-foucault-dits-et-ecrits.fr.html
La psychanalyse marche aussi bien par téléphone
Une étude anglaise a testé l'efficacité d'une forme de psychothérapie par téléphone auprès de 39.000 patients. Résultat, c'est aussi qu'efficace que si les patients devaient se déplacer jusqu'au cabinet du thérapeute et le tout pour un coût un tiers moins cher.
Le divan n’a plus la côte. En vue de réduire les coûts d’une psychothérapie, une équipe de l’université de Cambridge a testé l’efficacité de consultations par téléphone dans une étude publiée le 28 septembre dans le journal en lignePLoS ONE. Sigmund Freud avait en effet instauré le divan dans ses consultations pour que ses patients puissent se livrer plus facilement, sans craindre de croiser le regard du thérapeute. De là, les chercheurs pouvaient légitimement se demander si le patient et le thérapeute devaient forcément se trouver dans la même pièce. D’après eux ce n’est pas nécessaire.
Pour arriver à cette conclusion, les données de 39.000 patients en provenance de sept établissements ont été étudiées. Ces patients étaient alors traités par psychothérapie cognitivo-comportementale, une variante développée entre les années 50 et 70 mais ceci s'est fait à distance. Résultat, les observations faites ont suggéré que la thérapie par téléphone s’est révélée aussi efficace et a permis d’économiser un tiers du coût par rapport à un traitement en cabinet.
Les patients qui n’ont pas toujours accès aux soins
Outre l’aspect financier, certains patients pourraient voir leur accès à leurs séances compliquées par des problèmes de transport ou leurs horaires de travail. D’autres raisons de l’ordre du handicap ou de l’agoraphobie sont susceptibles d’également compliquer les choses. Davantage de patients peuvent donc avoir accès à une thérapie de qualité habituelle par téléphone.
Peter Jones, l’auteur principal de l’étude, explique les bénéfices de ces travaux : "fournir une thérapie par téléphone ne va pas simplement aider les individus à accéder à un traitement de santé mentale si nécessaire, cela va également être une manière bien moins coûteuse de le faire à une période où tout le monde parle de réduire les coûts".
Un adulte sur quatre est concerné
Cette étude s’inscrit dans le programme Improving Access to Psychological Therapies [IAPT, pour amélioration de l’accès à la psychothérapie], qui se concentre sur les formes légères et modérée de dépression et d’anxiété. Ce sont les cas les plus courants mais ils restent souvent peu traités et représentent un coût important. L’équivalent britannique de la sécurité sociale, le National Health Service, estime que chaque année qu’au Royaume-Uni, un adulte sur quatre est atteint d’une forme de maladie mentale.
54 minutes
Psychanalyse et spiritualité avec Michel Cazenave
30.09.2012 - 07:05
Michel Cazenavea travaillé 32 ans à France Culture, publié une cinquantaine de livres, dont beaucoup autour de Carl Gustav Jung, ou inspirés par lui. Il a récemment fait paraître un "Jung revisité: Jung et le religieux" aux Editions. Entrelacs.
LECTURES
·
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- Sigmund Freud,L’avenir d’une illusion, Seuil (Points Essais), nouvelle traduction de Bernard Lortholary, 2011, p. 74)75 et 106-107.
- C.G Jung,L’âme et le viep. 377., Le livre de poche (collection références);
- C.G Jung,Commentaire sur le mystère de la fleur d'or, cité par Michel Cazenave dansJung revisité, tome I: La réalité de l'âme, Entrelacs, 2011; p. 33.
MUSIQUE :
- Le "Liebestod" d'Iseut dans l'opéra de Wagner.
- La plainte d'Ariane dans "Ariane à Naxos" de Richard Strauss
AGENDA CULTUREL
Livre de Sudir Kakhar "Fou et divin" aux éd. du Seuil.
http://www.franceculture.fr/emission-les-racines-du-ciel-p sychanalyse-et-spiritualite-avec-michel-cazenave-2012-09-30
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