L école ma seconde famille
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Description

En 1976, J'avais vingt-deux ans. Je commence ma vie professionnelle dans l'enseignement primaire dans les zones rurales du Maroc de cette époque. Les problèmes qui ne manquaient pas étaient insurmontables. Le déplacement pour le travail dans les régions lointaines nécessitait des moyens transports réguliers, malheureusement ce n'était pas le cas. Les habitations annexes aux écoles pour s'installer étaient dépourvues d'électricité et de sanitaire. Le paysage était magnifique, mais la réalité quotidienne était pénible. Il fallait s'adapter pour continuer dans son travail et pour ne pas perdre son poste.

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Publié le 11 décembre 2018
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

0L’école ma seconde famille
Sommaire Mon recrutement Navette Mes collègues
Sous la pluie La fin de l'année scolaire Dans la montagne Mon premier stage L'homme généreux Mon premier salaire Conclusion
1L’école ma seconde famille
Mon recrutement Un matin de janvier 1975 je venais d’apprendre que j’ai été recruté en tant qu’enseignant éventuel à la suite d’une demande que j’ai déposée à la délégation du ministère de l’enseignement dès la rentrée scolaire en septembre.À l’époque j’avais vingt-deux ans.J’ai été désigné dans une école rurale loin de quelques kilomètres de la ville où j’habitais pour remplacer un instituteur qui souffrait d’une longue maladie.C’est d’ailleurs à la campagne que je vais entamer ma carrière d’instituteur dans l’école primaire en ne sachant jamais que j’y allais passer plus de vingt-huit ans. Pendant cette longue période, j’ai vécu dans diverses régions de la campagne du Maroc oriental. Dans la montagne, dans la plaine est sur le littoral Méditerranéen. Le paysage était merveilleux.Je ne me plaignais pas de ce côté-là quand j’avais l’occasion de
2L’école ma seconde famille
séjourner et le tempérament pour vadrouiller. Malheureusement,ce n’était pas toujours le cas.Les logements étaient à peine convenables et sans toilette ni eau de robinet ni électricité.L’approvisionnement en légumes et fruits se faisait une fois toutes les semaines à l’occasion du souk hebdomadaire.Les pommes de terre et les œufs étaient au menu de chaque jour et pour améliorer les repas ,j’espérais l’apparition du la camionnette d’un vendeur de poissons ne serait-ce qu'une fois par semaine.Malgré tout,mes parents estimaient que j’étais chanceux, car à l' époque cette profession était la plus convoitée pour plusieurs raisons.Les instituteurs avaient un salaire enviable en particulier les titulaires.La disparité était considérable en analogie avec les éventuels ou les suppléants. Les instituteurs titulaires avaient l’avantage de graduer des échelons plus élevés pour la rémunération de leurs salaires.Ils avaient l’occasion d’adhérer à une mutuelle pour des soins médicaux indemnisés.Leur avenir était assuré. Quant à moi je devais attendre pour franchir un
3L’école ma seconde famille
examen d’acquisition de certificat normal d’instituteur.Ensuite,l’obtention d’un certificat d’aptitude professionnel qui était un concours d’application dans une classe devant des élèves en présence d’inspecteurs pédagogiques.J’ai passé six ans dans l’enseignement pour devenir titulaire.Je n’ai jamais oublié cette période pénible non seulement à cause du salaire mais aussi pour des raisons de morale car je ressentais une infériorité envers mes collègues titulaires.En octobre 1981 J'ai passé l'examen du CENI et en 1982 celle du CAP avec succès.À cette époque j’enseignais dans une école rurale dans la région de la ville de Nador sur les côtes méditerranéens où j'ai passé cinq ans.Quand j'ai appris ma réussite aux examens de titularisation j'ai vécu des moments inoubliables.
4L’école ma seconde famille
 Navette
La seule solution pour rejoindre l’école dans la campagne est d’utiliser un vélomoteur que j’ai acheté aux dépens du budget familial pour effectuer une navette quotidienne.La distance qui me séparait de l’école dans la campagne est d’une trentaine de kilomètres.Le premier jour,je devais passer au bureau du directeur à l’école principale qui se trouve dans le petit village de Béni-Drar.Mon lieu de travail est à trois kilomètres à proximité de la frontière entre l’Algérie et le Maroc. Je restais dans la direction pendant quelques minutes pour remplir des documents administratifs.Discret,le directeur me suivait d'un regard attentif.Quand je finis ce travail,il me munit de deux boîtes de craie,d’une brosse pour le tableau et la clef de l’école et me recommanda de passer chaque fois à l’école principale pour demander conseil de mes collègues plus compétents dans le métier.Avant de
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