Changer de groupe social en cours de carrière, Davantage de mobilité  depuis les années quatre-vingt
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N° 1112 - DÉCEMBRE 2006PRIX : 2,30€Changer de groupe socialen cours de carrièreDavantage de mobilitédepuis les années quatre-vingtOlivier Monso, division Emploi, Inseees changements de groupe socio- position sociale de trois façons : la mobilitéascendante lui permet d’accéder à un groupeprofessionnel en cours de carrièreplus élevé dans la hiérarchie sociale (parLsont plus fréquents qu’au débutexemple un employé devient cadre), la mobilitédes années quatre-vingt. Si les individusdescendante la fait passer dans un groupeatteignent plus fréquemment un groupemoins élevé, enfin la mobilité horizontale laplus élevé dans la hiérarchie sociale, ilsmaintient dans un groupe de même niveau.connaissent aussi plus souvent des dé- L’étude de cette mobilité sera limitée aux per-classements. Les promotions sont plus sonnes âgées de 30 à 54 ans en fin de période,courantes chez les hommes et chez les et son évolution sera calculée entre trois pério-travailleurs partant du bas de l’échelle so- des 1980-1985, 1988-1993 et 1998-2003.ciale (ouvriers et employés non quali-fiés). Les déclassements concernent Changer de groupe socialavant tout le haut de l’échelle sociale, et est de plus en plus fréquentinterviennent souvent à la suite d’un pas-Sur les 17 millions d’individus âgés de 30 à 54sage par le chômage ou l’inactivité.ans en 2003 et qui avaient un emploi en 1998,un peu plus de 15 millions ont également unemploi en 2003. Parmi ces derniers, 3 millionsLa ...

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N° 1112  DÉCEMBRE 2006 PRIX : 2,30
Changer de groupe social en cours de carrière Davantage de mobilité depuis les années quatrevingt
es changements de groupe socio professionnel en cours de carrière deLs années quatrevingt. Si les individus sont plus fréquents qu’au début atteignent plus fréquemment un groupe plus élevé dans la hiérarchie sociale, ils connaissent aussi plus souvent des dé classements. Les promotions sont plus courantes chez les hommes et chez les travailleurs partant du bas de l’échelle so ciale (ouvriers et employés non quali fiés). Les déclassements concernent avant tout le haut de l’échelle sociale, et interviennent souvent à la suite d’un pas sage par le chômage ou l’inactivité.
La mobilité professionnelle (définitions) désigne ici, pour une personne ayant travaillé à deux dates données à cinq ans d’intervalle, un changement de profession entre ces deux dates entraînant un changement de groupe socioprofessionnel(définitions). En changeant de groupe, une personne peut modifier sa
Olivier Monso, division Emploi, Insee
position sociale de trois façons : la mobilité ascendante lui permet d’accéder à un groupe plus élevé dans la hiérarchie sociale (par exemple un employé devient cadre), la mobilité descendante la fait passer dans un groupe moins élevé, enfin la mobilité horizontale la maintient dans un groupe de même niveau. L’étude de cette mobilité sera limitée aux per sonnes âgées de 30 à 54 ans en fin de période, et son évolution sera calculée entre trois pério des 19801985, 19881993 et 19982003.
Changer de groupe social est de plus en plus fréquent
Sur les 17 millions d’individus âgés de 30 à 54 ans en 2003 et qui avaient un emploi en 1998, un peu plus de 15 millions ont également un emploi en 2003. Parmi ces derniers, 3 millions ont changé de groupe socioprofessionnel (un sur cinq) entre 1998 et 2003, les hommes ayant changé plus fréquemment que les femmes (respectivement, 21 % et 17 %). Entre 1980 et 1985, seule une personne sur huit avait changé de groupe (14 % des hommes et 11 % des fem mes). Ces résultats peuvent être interprétés
Les jeunes sont les plus mobiles Proportion d'individus ayant changé de groupe socioprofessionnel au cours des cinq années précédentes, selon la tranche d'âge en fin de période Hommes Femmes en % 35 30 25 20 15 10 5 0 3034 ans3539 ans4044 ans4549 ans5054 ans3034 ans3539 ans4044 ans4549 ans5054 ans 19801985 1988199319982003 Lecture : 32 % des hommes âgés de 30 à 34 ans, en emploi en 1998 et en 2003, ont changé de groupe socioprofessionnel entre ces deux dates. Champ : personnes âgées de 30 à 54 ans au 31 décembre de l'année de l'enquête, en emploi cinq ans avant l'enquête et au moment de l'enquête. Source : Enquêtes FQP 1985, 1993 et 2003, Insee.
comme un développement de la mobilitéannées 2000. La meilleure conjoncturejeunes, de recrutements effectués de professionnelle, mais ils pourraient ausside la fin des années quatrevingtdixplus en plus souvent en dessous du s’expliquer par des frontières plus flouessemble donc surtout avoir profité auxniveau de compétence, ces déclasse entre les groupes sociaux.hommes. mentsétant compensés ensuite par des La conjoncture n’est pas neutre : la faibleChez les hommes, la mobilité progressepromotions vers des métiers plus en mobilité au début des années quatrevingtà tous les âges mais c’est entre 30 et 34accord avec la formation initiale. Ceci est est allée de pair avec une forte hausse duans que cette hausse est la plus forteégalement vérifié chez les femmes mais, chômage. La hausse de la mobilité fémi(graphique 1) : dans cette tranche d’âge,pour cellesci, la mobilité audelà de nine s’est manifestée surtout dans laentre 1998 et 2003, un actif sur trois a35 ansse tasse très nettement sur la seconde moitié des années quatrevingt,changé de groupe social, contre un surpériode 19982003 par rapport à alors que celle de la mobilité masculinecinq entre 1980 et 1985. Cette forte19881993. Comme lors des périodes s’est poursuivie jusqu’au tournant deshausse est sans doute le signe, pour lesprécédentes, les 3034 ans sont ceux dont la mobilité socioprofessionnelle est la plus forte, la mobilité décroissant La mobilité ascendante est plus fréquente ensuite avec l’âge. Dans la tranche Hommes Femmes Grouped’âge 5054 ans, il n’y a plus qu’un socioprofessionnel Proportion Nombre Proportion Nombre homme sur sept et une femme sur huit, en début de période (%) (milliers) (%) (milliers) qui ont changé de groupe social entre Professions intermédiaires19801985 8,2129 3,9 41 1998 et 2003. Quel que soit leur âge, les 19982003 12,8275 7,6128 femmes changent moins souvent de 19982003(calculé)6,2 10410,9 233 groupe social que les hommes. Employés qualifiés19801985 14,587 7,6102 La mobilité se développe dans la plupart 19982003 18,6136 12,0 223 des groupes socioprofessionnels (gra 19982003 (calculé)16,5 121 10,9 202 phique 2).Les groupes sociaux les Ouvriers qualifiés19801985 5,4117 4,57 moins mobiles restent les agriculteurs et 19982003 9,5221 5,1 13 19982003 (calculé)7,7 1805,1 13les cadres et professions intellectuelles supérieures (dénommés par la suite Employés non qualifiés19801985 16,129 8,7 60 19982003 30,5107 12,4 166sous le terme « cadres »), hommes ou 19982003 (calculé)29,7 105 12,5 167 femmes. Pour les agriculteurs, ceci peut Ouvriers non qualifiés19801985 18,8162 7,8 39d’abord s’interpréter par la spécificité de 19982003 29,0214 13,545 la profession, et aussi par une forte pro 19982003 (calculé)25,7 190 11,238 portion de travailleurs âgés. La faible mobilité des cadres résulte notamment Ensemble 198019859,7 5256,6 250 19982003 15,1953 10,5 575 de leur position dans la hiérarchie 19982003(calculé) 13,2832 9,7529 sociale : par définition, il n’y a pour eux Lecture : 8,2 % des hommes âgés de 30 à 54 ans, exerçant une profession intermédiaire en 1980, et encore en emploi en 1985pas de promotion possible, seulement (hors agriculteurs et artisans, commerçants et chefs d'entreprise) sont dans un groupe socioprofessionnel de statut plus élevé des déclassements(cf. infra). Les grou (ici, il ne peut s'agir que du statut de cadre) en 1985, ce qui représente 129 000 personnes sur le champ considéré. Entre 1998 et pes que les hommes quittent le plus sont 2003, cette proportion est de 12,8 %. Lorsqu'on calcule les taux de mobilité de la période 19982003, à structures des groupes les deux groupes d’emplois non qualifiés socioprofessionnels identiquesà celles de 1980 et 1985, la proportion de mobilités ascendantes est de 10,9 %. Champ : personnes âgées de 30 à 54 ans au 31 décembre de l'année de l'enquête, en emploi cinq ans avant l'enquête et au mo (ouvriers ou employés), dans lesquels ment de l'enquête (hors agriculteurs et artisans, commerçants et chefs d'entreprise). Source : Enquêtes FQP 1985, 1993 et 2003, Insee.les taux de départ (23 % dans les Les passages d'un groupe social à un autre sont plus nombreux Proportion de personnes ayant un emploi qui ont changé de groupe socioprofessionnel au cours des cinq années précédentes Hommes Femmes Groupe social d'origine Agriculteurs Cadres et professions intellectuelles supérieures Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Ouvriers qualifiés Ensemble Professions intermédiaires Employés qualifiés Ouvriers non qualifiés Employés non qualifiés 0 510 15 20 25 30 35 40 450 510 15 20 25 30 35 4045 19982003 1988199319801985en %en % Lecture : 4% des hommes âgés de 30 à 54 ans, agriculteurs en 1980 et ayant un emploi en 1985, ont changé de groupe socioprofessionnel entre ces deux dates. Champ : personnes âgées de 30 à 54 ans au 31 décembre de l'année de l'enquête, en emploi cinq ans avant l'enquête et au moment de l'enquête. Source : Enquêtes FQP 1985, 1993 et 2003, Insee.
INSEE  18, BD ADOLPHE PINARD  PARIS CEDEX 14  TÉL. : 33 (0) 1 41 17 50 50
années quatrevingt pour chacun) ontatteste de la persistance d’une « filièrehausse de la part des cadres dans la atteint respectivement 37 % et 40 % suradministrative » de promotion. Chez lespopulation en emploi. En faisant l’hypo la période 19982003. Les femmeshommes, l’importance numérique desthèse que les répartitions par groupes quant à elles quittent plus souvent lesflux menant des professions d’ouvrierd’origine et d’arrivée seraient restées les groupes d’ouvrières (qualifiées ou nonnon qualifié à celles d’ouvrier qualifié, etmêmes en 1998 et en 2003 qu’en 1980 et qualifiées) ; cette mobilité qui avait beaudes professions d’ouvrier qualifié aux1985, le taux de mobilité ascendante coup augmenté dans les annéesprofessions intermédiaires (notammentainsi recalculé est souvent inférieur au quatrevingt est restée au même niveaules évolutions de carrière vers des postaux constaté, ce qui semble indiquer que par la suite (entre 25 % et 30 %).tes de technicien ou de contremaître),les modifications de la structure sociale qui ensemble représentent une promoexpliquent en partie, mais en partie seu tion sur trois, montreque la « filière techlement, la fréquence plus élevée des pro Davantage de promotions chez nique » de promotion continue d’occupermotions. les hommes et les nonqualifiés un rôle notable dans les trajectoires de Les agriculteurs et autres indépendantsmobilité masculine. Enfin, à l’image d’un On peut aussi descendre étant difficiles à classer dans une hiéouvrier qualifié du bâtiment devenu arti dans l’échelle sociale... rarchie des groupes socioprofessionsan maçon, les hommes ouvriers quali nels, on se limitera aux groupes defiés sont toujours les plus nombreux àAccéder plus fréquemment à des posi salariés (ou constitués très majoritairepasser vers le groupe des artisans, comtions plus élevées n’exclut pas les par ment de salariés), en leur appliquant unmerçants et chefs d’entreprise (80 000cours inverses, et d’ailleurs ces derniers classementa prioriégalement devenus plus nombreux.% sontindividus entre 1998 et 2003, soit 3qui s’appuie sur des critères tels que le revenu, la positiondes ouvriers qualifiés en 1998). Le pasEntre 1980 et 1985, les déclassements hiérarchique ou encore le niveau de quasage vers le nonsalariat reste encore uneétaient encore très rares(tableau 2) lification. Selon ce classement (définifilière de mobilité essentiellement masmais leur poids a plus que doublé tions), la fréquence des mobilités ascenculine. depuis.Ainsi, la proportion de cadres et dantes est plus élevée au début desUne partie de la mobilité peut s’interpréterprofessions intellectuelles supérieures années 2000 qu’au début des annéesà travers les déformations des structuresâgés de 30 à 54 ans et ayant connu une quatrevingt, quel que soit le groupeéconomiques à l’intérieur de chacune desmobilité descendante qui n’était que de socioprofessionnel de départ(tableau 1)considérées. Ainsi, les mouve2 % entre 1980 et 1985 est passée à 8 %: périodes ainsi, 29 % des hommes ouvriers nonments de promotion vers les cadres doipour les hommes et 9 % pour les fem qualifiés en 1998 et ayant un emploi envent être interprétés au regard de lames entre 1998 et 2003. Pour un groupe 2003 (à l’exclusion des individus deve nus agriculteurs ou indépendants) ont connu une mobilité ascendante entre La mobilité descendante n'est plus un phénomène marginal ces deux dates. Ils n’étaient que 19 % Hommes Femmes Groupe entre 1980 et 1985. Quelle que soit la socioprofessionnel Proportion Nombre Proportion Nombre période, la mobilité ascendante reste en début de période (%) (milliers)(%) (milliers) plus fréquente lorsqu’on part du bas de Cadres 198019852,1 191,6 5 la hiérarchie sociale (ouvriers et 19982003 8,2112 9,368 employés non qualifiés). La promotion 19982003 (calculé)9,7 13311,5 84 des femmes reste plus rare, y compris à Professions intermédiaires19801985 3,860 3,335 groupe socioprofessionnel d’origine19982003 8,6132184 7,8 19982003(223 8,5calculé) 10,4143 identique, notamment dans les emplois peu qualifiés : alors que près de un19801985 2,012 2,6Employés qualifiés35 19982003 3,425 4,380 homme sur trois qui occupait un emploi 19982003 (calculé)3,9 294,3 80 non qualifié en 1998 a bénéficié d’une Ouvriers qualifiés19801985 3,576 8,314 promotion en 2003 (qu’il s’agisse des 19982003 4,7109 11,829 ouvriers ou des employés) ce n’est le 19982003 (calculé)13,4 335,1 119 cas que d’une femme sur sept ou huit Ensemble 198019853,2 1673,1 88 chez les employées ou les ouvrières non 19982003 6,6431 6,8309 qualifiées. À l’exemple d’une secrétaire 19982003 (calculé)7,4 4877,1 321 promue secrétaire de direction, un tiers Lecture : 2,1 % des hommes âgés de 30 à 54 ans, exerçant une profession de cadre en 1980 et encore en emploi en 1985 (hors des flux de mobilité ascendante est lié, agriculteurs et artisans, commerçants et chefs d'entreprise) sont dans un groupe socioprofessionnel de statut moins élevé en chez les femmes, aux passages de pro 1985, ce qui représente 19 000 personnes sur le champ considéré. Sur 19982003, cette proportion est de 8,2 %. Lorsqu'on cal fessions d’employée qualifiée à des pro cule les taux de mobilité de la période 19982003,à structures des groupes socioprofessionnelsidentiques à celles de 1980 et 1985, la proportion de mobilités descendantes est de 9,7 %. fessions intermédiaires, en particulier Champ : personnes âgées de 30 à 54 ans au 31 décembre de l'année de l'enquête, en emploi cinq ans avant l'enquête et au mo dans les domaines administratifs etment de l'enquête (hors agriculteurs et artisans, commerçants et chefs d'entreprise). Source : Enquêtes FQP 1985, 1993 et 2003, Insee. commerciaux du secteur privé, ce qui
INSEE  18, BD ADOLPHE PINARD  PARIS CEDEX 14  TÉL. : 33 (0) 1 41 17 50 50
de départ donné, hommes et femmesintermédiaires (un cinquième des fluxDéfinitions connaissent des déclassements danstotaux de mobilité descendante), et pour des proportions similaires, à l’exceptionles femmes entre les professions inter Groupe socioprofessionnel: les groupes notable des ouvrières qualifiées, parmimédiaires et les employées qualifiées utilisés sont issus de la nomenclature des lesquelles une femme sur dix a connu un(un tiers des flux). À structures équivaprofessions et catégories socioprofession nelles (PCS2003) en six classes : déclassement entre 1998 et 2003lentes à celles de la période 19801985, – agriculteurs ; (contre un ouvrier qualifié sur vingt) : illa mobilité descendante ainsi calculée – artisans, commerçants et chefs d’entre s’agit principalement de femmes travailentre 1998 et 2003 serait encore plus prise ; – cadreset professions intellectuelles lant dans l’industrie qui, touchées par laélevée que la mobilité descendante supérieures ; diminution de l’emploi industriel, ontobservée, ce qui traduit le fait que la – professions intermédiaires ; migré vers un emploi dans les services àhausse de la qualification des emplois a – employés ; un niveau de qualification inférieur (aidefreiné les mouvements de mobilité des – ouvriers. On passe à huit classes en distinguant les ménagère...). Pour les hommes, lescendante. ouvriers qualifiés, les ouvriers non quali déclassements s’opèrent notammentCes passages ne sont pas toujours fiés, les employés qualifiés et les em entre les cadres et les professionsdirects mais intègrent souvent une inter ployés non qualifiés (cette dernière ruption d’activité : par exemple, parmi lesdistinction appliquant la typologie d’Olivier Chardon bibliographie). cadres ayant connu au moins un épi Dans cet article, sont nommés « groupes L’échantillon démographique sode de chômage ou d’inactivité entre socioprofessionnels » les huit groupes ain permanent, une autre source 1998 et 2003, la proportion de cadres qui si obtenus. pour l’analyse de la mobilité ont été déclassés est trois fois plusMobilité professionnelle: elle correspond ici au changement de groupe social en cinq élevée et atteint 26 % chez les hommes L’échantillon démographique perma ans d’une personne active occupée en dé nent (EDP) est une base de données inet 28 % chez les femmes. Le poids du but et fin de période. Par convention, la hié dividuelles, longitudinale, appuyée surchômage dans les parcours profession rarchie des groupes sociaux est la chaque recensement effectué entre nels pourrait ainsi expliquer la hausse decadres et professions intellecsuivante : 1968 et 1999. Elle permet notamment tuelles supérieures, professions intermé la proportion de mobilités descendantes, d’étudier les changements de groupesdiaires, employés et ouvriers qualifiés, qui constitueraient un moyen de conser sociaux d’un même individu entre deuxemployés et ouvriers non qualifiés. Des ver un emploi ou bien, pour les chômeurs, analyses tenant compte des personnes recensements (c’estàdire sur une pé d’en retrouver un plus rapidement.sans emploi à l’une de ces dates (qui pour riode de sept à neuf ans selon les recen raient être soumises à de telles mobilités) sements). Elle présente l’avantage sur conduisent à des résultats qualitativement FQP de ne pas occasionner de biais de inchangés. mémoire, mais dispose de moins d’infor mations pour coder la profession (pour Bibliographie 1982, on ne peut par exemple pas re construire la distinction employés quali Sources Alonzo Philippe et Chardon Olivier (2006), fiés / non qualifiés). Les analyses « Quelle carrière professionnelle pour les effectuées à partir de l’EDP confortent salariés non qualifiés ? »,Données socia l’essentiel des résultats donnés dans Les données sont issues des enquêtes sur les,Insee. cette étude, à l’exception notable de la la formation et la qualification profession Amossé Thomas (2003), « Interne ou ex mobilité des personnes occupant unenelle (FQP) de 1985, 1993 et 2003. Ces en terne, deux visages de la mobilité profes profession intermédiaire (en haussequêtes ont des questions communes sur la sionnelle »,Insee Premièren° 921. situation professionnelle actuelle de l’en avec FQP entre les périodes 19801985Baraton Manuella (2006), « De la difficulté quêté et sur sa situation cinq ans à devenir cadre par promotion »,Insee Pre et 19982003, mais en diminution avec auparavant. Elles permettent donc d’obser mièren° 1062. l’EDP entre les périodes 19821990 et ver les changements professionnels sur Chapoulie Simone (2000), « Une nouvelle 19901999). Ceci est à relier au flou au trois périodes de cinq ans : 19801985, carte de la mobilité professionnelle »,Éco tour des frontières de cette catégorie. 19881993 et 19982003. nomie et Statistiquen° 331, Insee.
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