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Troisième cycle des études médicales Propositions d’évolution Conférence des Doyens des Facultés de Médecine, novembre 2005 Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens 1 Troisième cycle des études médicales Propositions d’évolution Conférence des Doyens des Facultés de Médecine, novembre 2005 PREAMBULE Le troisième cycle des études médicales précède le droit d’exercice de la médecine avec les Diplômes d’Etudes Spécialisées (DES) et les DES complémentaires (DESC) de groupe II qui ouvrent droit à la qualification de spécialiste correspondant à l’intitulé du diplôme. Il existe par ailleurs des DESC de groupe I et des capacités. Ce troisième cycle a fait l’objet d’une réforme à la fin des années 90 (réforme Jean Rey). Cette réforme s’est principalement intéressée à la maquette de l’enseignement pratique (stages) et à l’introduction dans l’enseignement théorique de notions d’éthique, de droit et de responsabilité médicale ainsi que de méthodologie de l’évaluation des pratiques (notion très novatrice à cette époque) et de recherche clinique et épidémiologique. De temps à autre des modifications ponctuelles sont effectuées à la demande d’une spécialité. Par exemple : passage en groupe II du DESC de réanimation médicale, du DESC de gériatrie, la mise à jour du programme d’enseignement du DES de génétique médicale, la modification de la ...

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   Troisième cycle des études médicales   Propositions dévolution       Conférence des Doyens des Facultés de Médecine, novembre 2005
    Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens  1
    Troisième cycle des études médicales  Propositions dévolution  Conférence des Doyens des Facultés de Médecine, novembre 2005
      PREAMBULE  Le troisième cycle des études médicales précède le droit dexercice de la médecine avec les Diplômes dEtudes Spécialisées (DES) et les DES complémentaires (DESC) de groupe II qui ouvrent droit à la qualification de spécialiste correspondant à lintitulé du diplôme. Il existe par ailleurs des DESC de groupe I et des capacités. Ce troisième cycle a fait lobjet dune réforme à la fin des années 90 (réforme Jean Rey). Cette réforme sest principalement intéressée à la maquette de lenseignement pratique (stages) et à lintroduction dans lenseignement théorique de notions déthique, de droit et de responsabilité médicale ainsi que de méthodologie de lévaluation des pratiques (notion très novatrice à cette époque) et de recherche clinique et épidémiologique. De temps à autre des modifications ponctuelles sont effectuées à la demande dune spécialité. Par exemple : passage en groupe II du DESC de réanimation médicale, du DESC de gériatrie, la mise à jour du programme denseignement du DES de génétique médicale, la modification de la maquette de stage de médecine interne, larrêté récent du 24 mai 2005 supprimant « Pathologies cardio-vasculaires » de la liste des DES de médecine. Certaines modifications sont en cours de demande comme la modification des options du DESC de cancérologie et les projets de nouvelles maquettes de stage pour les trois options du DES doncologie. Sont apparues de nouvelles demandes de DESC comme, proposées par les responsables de la psychiatrie, la psycho -gériatrie et la psychiatrie médicolégale ou le DESC de Biologie de la Reproduction proposé par le collège hospitalo-universitaire de Biologie et Médecine du Développement et de la Reproduction .  Lorganisation de ce troisième cycle a été récemment revue et un décret 2004-67 du 16 janvier 2004 relatif à lorganisation du 3èmecycle des études médicales ainsi que des arrêtés du 22 septembre 2004 ont été publiés.  Il existe 30 DES, 19 DESC de groupe I et 11 DESC de groupe II qui ouvrent droit comme un DES à la qualification de spécialiste. Les DES sont regroupés au sein des filières spécialités Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens  2
médicales et spécialités chirurgicales à lexception des spécialités filiarisées à titre individuel : Anesthésie-Réanimation, Biologie Médicale, Gynécologie Médicale, Gynécologie Obstétrique, Médecine Générale, Médecine du travail, Pédiatrie, Psychiatrie, Santé publique. Les maquettes des DES et DESC (ARRÊTÉ DU 22-9-2004 JO DU 6-10-2004)sont affichées dans le Bulletin Officiel de lEducation Nationale 2004 n° 39 (http://www.education.gouv.fr/bo/2004/39/default.htm) , des modifications ponctuelles ont pu être publiées depuis.  Les diplômes nationaux de lenseignement supérieur en médecine sont : le diplôme de fin de deuxième cycle des études médicales, le diplôme détat de docteur en médecine, les DES, les DESC, les capacités de médecine ainsi que les masters et les doctorats dans le cadre du LMD.  La thèse conduisant au diplôme détat de docteur en médecine se passe actuellement au plus tôt dès la validation du troisième semestre du DES et au plus tard trois ans après la validation du troisième cycle.  La délivrance du diplôme détat de docteur en médecine ne peut intervenir quau terme de la validation totale du troisième cycle et lobtention du DES délivré par les universités.  Lobservation de ce qui se passe à létranger montre que le temps de formation dun spécialiste en France nest pas parmi les plus longs contrairement à ce qui est souvent entendu. Par exemple un néphrologue en Belgique est formé en treize années détudes (7ans avant la spécialité, puis trois ans de médecine interne suivis de trois ans de néphrologie) alors que dix années sont nécessaires en France (six ans de premier et second cycle et quatre ans de troisième cycle de spécialité). Aux Etats-Unis le Collège et la Medical School occupent létudiant pendant huit ans avant les périodes dInternship et de Residency pendant quatre à cinq ans.   ETUDES MEDICALES, EUROPE ET LMD  La construction de lespace européen est basée sur la qualité (accréditation des lieux et méthodes de formation), la confiance (lisibilité des diplômes, parcours pour les obtenir) et la mobilité (compatibilité) De grandes différences existent entre les pays européens tant sur le nombre des spécialités dexercice que sur la signification de certaines spécialités comme par exemple la médecine interne. Cette spécialité est dans certains pays le tronc commun daccessibilité à dautres spécialités médicales (Belgique), en France ses responsables universitaires souhaitent quelle soit considérée au même titre que les autres spécialités et ne sont pas favorables à lidée dune médecine interne plus large, identifiée comme tronc commun des études des filières médicales, donnant accès à dautres spécialités. Depuis plusieurs années luniversité française sest adaptée afin de répondre à des résolutions européennes (Bologne) au sujet de lespace universitaire européen et au fil des révisions des plans quadriennaux des universités le système LMD a trouvé sa place. Les études de santé (médecine, pharmacie, odontologie) sont restées à lécart de ce mouvement. Lapplication dans les universités de la Loi Organique relative aux Lois de Finance (LOLF) permet de se rendre compte de la difficile intégration des études de santé qui pour linstant ne sont pas construites selon le schéma 3-5-8 ou LMD. Pour la médecine il est demandé que la licence corresponde uniquement au PCEM1 et que le master couvre toutes les autres années du PCEM 2 au DESC ! Des expérimentations sont annoncées pour appliquer le système LMD Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens  3
aux études de santé ; si les deux premiers cycles actuels sont ramenés à une durée de cinq années (master) cela atténuera leffet de lallongement dune année de la durée de certains DES en maintenant constante la durée globale des trois cycles. Cependant une directive européenne récente fait allusion à six années détudes pour la formation médicale de base, il y a là un antagonisme avec lapplication du système LMD. Cette directive est la directive 2005/36/CE du parlement européen et du conseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles, Journal Officiel de lUnion Européenne n° L255 du 30 septembre 2005, articles 24 à 30 dont deux articles sont partiellement reproduits ci-dessous :  Médecins Article 24 Formation médicale de base 1. L'admission à la formation médicale de base suppose la possession d'un diplôme ou certificat donnant accès, pour les études en cause, aux établissements universitaires. 2. La formation médicale de base comprend au total au moins six années d'études ou 5 500 heures d'enseignement théorique et pratique dispensées dans une université ou sous la surveillance d'une université. Article 25 Formation de médecin spécialiste 1. L'admission à la formation de médecin spécialiste suppose l'accomplissement et la validation de six années d'études dans le cadre du cycle de formation visé à l'article 24 au cours desquelles ont été acquises des connaissances appropriées en médecine générale. 2. La formation médicale spécialisée comprend un enseignement théorique et pratique, effectué dans une université, un centre hospitalier universitaire ou, le cas échéant, un établissement de soins de santé agréé à cet effet par les autorités ou organismes compétents. Les États membres veillent à ce que les durées minimales des formations médicales spécialisées visées à l'annexe V, point 5.1.3, ne soient pas inférieures aux durées visées audit point. La formation s'effectue sous le contrôle des autorités ou des organismes compétents. Elle comporte une participation personnelle du médecin candidat spécialiste à l'activité et aux responsabilités des services en cause. 3. La formation s'effectue à temps plein dans des postes spécifiques reconnus par les autorités compétentes. Elle implique la participation à la totalité des activités médicales du département où s'effectue la formation, y compris aux gardes, de sorte que le spécialiste en formation consacre à cette formation pratique et théorique toute son activité professionnelle pendant toute la durée de la semaine de travail et pendant la totalité de l'année, selon des modalités fixées par les autorités compétentes. En conséquence, ces postes font l'objet d'une rémunération appropriée. 4. Les États membres subordonnent la délivrance d'un titre de formation de médecin spécialiste à la possession d'un des titres de formation de médecin avec formation de base visés à l'annexe V, point 5.1.1. 5. Les durées minimales de formation visées à l'annexe V, point 5.1.3, peuvent être modifiées selon la procédure visée à l'article 58, paragraphe 2, en vue de leur adaptation au progrès scientifique et technique. 30.9.2005 L 255/38 Journal officiel de l'Union européenne FR   Article 28 Formation spécifique en médecine générale
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1. L'admission à la formation spécifique en médecine générale suppose l'accomplissement et la validation de six années d'études dans le cadre du cycle de formation visé à l'article 24. 2. La formation spécifique en médecine générale conduisant à l'obtention des titres de formation délivrés avant le 1er janvier 2006 est d'une durée d'au moins deux ans à temps plein. Pour les titres de formation délivrés après cette date, elle a une durée d'au moins trois années à temps plein. Lorsque le cycle de formation visé à l'article 24 comporte une formation pratique dispensée dans un établissement hospitalier agréé disposant de l'équipement et des services appropriés en médecine générale ou dans le cadre d'une pratique de médecine générale agréée ou d'un centre agréé dans lequel les médecins dispensent des soins primaires, la durée de cette formation pratique peut être incluse, dans la limite d'une année, dans la durée prévue au premier alinéa pour les titres de formation délivrés à partir du 1er janvier 2006. La faculté visée au deuxième alinéa n'est ouverte que pour les États membres dans lesquels la durée de la formation spécifique en médecine générale était de deux ans au 1er janvier 2001. 3. La formation spécifique en médecine générale s'effectue à temps plein sous le contrôle des autorités ou des organismes compétents. Elle est de nature plus pratique que théorique. La formation pratique est dispensée, d'une part, pendant six mois au moins, dans un établissement hospitalier agréé disposant de l'équipement et des services appropriés et, d'autre part, pendant six mois au moins, dans le cadre d'une pratique de médecine générale agréée ou d'un centre agréé dans lequel les médecins dispensent des soins primaires. Elle se déroule en liaison avec d'autres établissements ou structures sanitaires s'occupant de la médecine générale. Toutefois, sans préjudice des périodes minimales mentionnées au deuxième alinéa, la formation pratique peut être dispensée pendant une période maximale de six mois dans d'autres établissements ou structures sanitaires agréés s'occupant de la médecine générale. La formation comporte une participation personnelle du candidat à l'activité professionnelle et aux responsabilités des personnes avec lesquelles il travaille. 4. Les États membres subordonnent la délivrance d'un titre de formation spécifique en médecine générale à la possession d'un des titres de formation de médecin avec formation de base visés à l'annexe V, point 5.1.1.    CONTEXTE DU BESOIN RESSSENTI DE MODIFIER LE TROISIEME CYCLE DES ETUDES MEDICALES   Le troisième cycle des études médicales est complexe car sajoutent aux formations de type DES et DESC dautres diplômes nationaux qui sont les capacités à la fois proches mais aussi différentes des DESC par la formation pratique (moins de stages et de responsabilités cliniques), les diplômes interuniversitaires et universitaires (DIU, DU) qui ne sont pas des diplômes nationaux. Il existe aussi une complexité des définitions entre lUniversité responsable de la formation initiale et co-responsable de la formation continue, le Conseil National de lOrdre, responsable de lattribution du droit dexercice, et un troisième partenaire lAssurance Maladie qui honore la prestation en fonction de barèmes qui dépendent de la nature de la formation. La nécessité dune très bonne lisibilité implique de simplifier la liste des diplômes sanctionnant dans le troisième cycle une formation médicale initiale ou continue.  Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens  5
Le cursus du troisième cycle est interuniversitaire. Des textes récents ont précisé le rôle du coordonnateur interrégional et ont insisté sur laccréditation des lieux de stage. Il existe une inhomogénéité entre les formations dune spécialité à lautre. Les nouvelles maquettes sont plus ou moins respectées selon les disciplines et selon les interrégions. Dune façon générale il ny a pas dévaluation des connaissances théoriques dans le troisième cycle. Seul le mémoire de DES est exigé en fin de cursus avec la validation des stages (carnet de stage). Des efforts ont eu lieu pour lenseignement théorique qui est souvent fait en regroupant les interrégions (deux régions en France pour la chirurgie cardiaque par exemple) et en organisant des enseignements nationaux. Il faut noter que cest lindustrie pharmaceutique qui permet par son soutien financier lorganisation matérielle des enseignements interrégionaux et nationaux. Léthique de ce soutien des laboratoires pharmaceutiques à lUniversité est un souci de chacun des partenaires mais ce partenariat nest pas sur le fond la meilleure des solutions ; retenons que les moyens limités de lUniversité rendent indispensable actuellement cette collaboration.  Les derniers textes (arrêté du 22 septembre 2004, titre III) prévoient des accréditations des services formateurs après visite sur site ; les enseignants et enseignés sont aussi appelés à se déplacer plusieurs fois par an au sein dune ou de plusieurs inter régions pour les enseignements et les évaluations et il devient urgent de prévoir des crédits propres à lorganisation de ce troisième cycle qui dans les régions regroupe des universités éloignées de plusieurs centaines de kilomètres. Cet aspect financier est rappelé car pas au premier plan pour la capitale.   CONCERTATION AVEC LES RESPONSABLES DE SPECIALITES MEDICALES ET CHIRURGICALES  Un grand nombre de responsables de spécialités ont été entendus par la conférence des doyens depuis un an, quelques rapports préliminaires ont été adressés spécialité par spécialité aux conseillers des ministres. Ce rapport est une synthèse des propositions dévolution de cet enseignement de troisième cycle de la médecine.  Soit les responsables de spécialités ont demandé à être entendus soit ils ont été invités à sexprimer par la conférence des doyens. Les principales questions posées concernaient la durée du troisième cycle, la nature de la maquette, les spécialités « sœurs » avec lesquelles ils entendaient éventuellement organiser leur troisième cycle, la filiarisation, lenseignement théorique et son évaluation. Les divergences ont été pointées comme lont été aussi les projets communs.  Ont été entendus les spécialités suivantes (des représentants du collège denseignants et de la sous-section du CNU étaient en général présents) :  Addictologie, Anesthésie-réanimation, Cancérologie, Cardiologie, Chirurgie cardiaque, Chirurgie digestive, Chirurgie générale, Chirurgie esthétique et réparatrice, Chirurgie maxillo-faciale, Chirurgie orthopédique, Chirurgie pédiatrique, Chirurgie thoracique, Chirurgie vasculaire, Dermatologie, Douleur et médecine palliative, Génétique, Gérontologie, Gynécologie Obstétrique, Gynécologie Médicale, Hépato-Gastro-Entérologie, Immunologie clinique, allergologie, Infectiologie, Médecine Interne, Médecine nucléaire, Médecine vasculaire, Médecine du travail, Médecine légale, Néphrologie, Neurologie, Neuro-chirurgie,
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Nutrition, Ophtalmologie, Pédiatrie, Psychiatrie, Radiologie et Imagerie Médicale, Réanimation médicale, Rééducation fonctionnelle, Rhumatologie, Urologie.  Les cinq spécialités suivantes se sont manifestées mais pour des raisons de date nont pu être accueillies à la conférence: Anatomie Pathologique, Biologie et Médecine du Développement et de la Reproduction, Endocrinologie, Oto-rhino-larynologie, Pneumologie. Des échanges téléphoniques ont eu lieu.  Les spécialités suivantes nont pas été entendues spécifiquement dans le cadre de ce rapport : Médecine Générale, Santé publique et médecine sociale, Hématologie. Elles le seront dans les mois à venir.  Le syndicat des assistants chefs de clinique (Président : Docteur Stéphane LITRICO, Nice) a été rencontré avec des membres de son bureau pour un échange avant la rédaction de ce rapport.  Des contacts répétés ont eu lieu entre praticiens de différentes options dune même filière universitaire (allergologues et immunologistes par exemple) et entre praticiens de spécialités de DES et de DESC (cardiologues et médecins vasculaires par exemple) afin de préciser les liens entre les disciplines dexercice.   DEMANDES ORIGINALES ET/OU FREQUEMMENT ARGUMENTEES  - CURSUS   Choix entre biologie, chirurgie et médecine à lentrée dans le troisième cycle ; postes réservés dans tous les services de CHU pour les internes en première année de chirurgie  Laugmentation de la durée des DES de médecine à 5 ans pour ceux nombreux qui sont encore à 4 ans à lexception de lendocrinologie- diabétologie et de la médecine du travail. Largument principal des partisans de lallongement de la durée du troisième cycle est le temps trop court pour à la fois respecter les maquettes qui impliquent des stages en dehors de la spécialité et former à tous les aspects de plus en plus sophistiqués diagnostiques et thérapeutiques de cette spécialité (cardiologues, psychiatres, néphrologues et bien dautres responsables de spécialités).  Faire une différence entre linterne en début de formation et linterne pendant les douze ou dix huit derniers mois de sa formation qui pourrait avoir soutenu sa thèse dexercice, assurer des gardes en situation de pleine responsabilité et faire des remplacements de praticien.  Possibilité dobtenir plusieurs DESC II. Il est demandé par certains de pouvoir accéder à des doubles « compétences » en validant deux DESC II comme, par exemple, chirurgie thoracique et chirurgie vasculaire. Des praticiens à double compétence sont recherchés par certains établissements.  Choix possible au sein de toute une inter- région pour les étudiants du troisième cycle. Dans de très nombreuses régions il existe un seul CHU et au sein de ce CHU un seul service pour chaque spécialité. Les internes nont actuellement quune occasion (et pas toujours) de faire un semestre en dehors du service où ils acquièrent leur formation (échange). Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens  7
  Les activités offertes à plusieurs spécialistes. Lexemple est celui de la neurologie qui propose que certains actes de thérapeutique interventionnelle puissent être réalisés soit par des neurologues formés à la réalisation de ces gestes soit par des radiologues.  La sur- spécialisation après le DESC dans certains cas. En particulier en chirurgie (par exemple chirurgie de la main, chirurgie digestive déclinée par région anatomique), mais aussi dans dautres spécialités, il peut être nécessaire de reconnaître une sur –spécialisation chez quelques praticiens.  Création doptions au sein des DES et DESC comme cela se fait déjà en cancérologie (DESC) et en oncologie (DES). Cette formule pourrait permettre dindividualiser moins de spécialités tout en reconnaissant certaines spécificités. Un possible exemple est celui de la médecine vasculaire dont les cadres pourraient être formés à travers le DES de Cardiologie et maladies cardio-vasculaires avec un parcours un peu distinct. Un autre exemple est celui du DESC dallergologie-immunologie clinique où il a été conseillé aux responsables de faire deux options, lune dallergologie, lautre dimmunologie.  Pour les DESC de groupe II demande (réanimateurs médicaux et autres spécialistes) dun schéma avec un an pendant linternat et deux ans pendant le post internat.  Créations de DESC de groupe I par exemple de cardiologie interventionnelle et de neurologie interventionnelle. Les neurologues sont favorables à un DESC ouvert aux neurologues et aux radiologues. Les médecins et biologistes du développement et de la reproduction, les psychiatres ont aussi déposé des demandes (voir plus bas)  Certaines disciplines (gériatrie par exemple) souhaitent conserver à côté du DESC la capacité. Cela pour permettre aux étudiants titulaires du DES de médecine générale dacquérir un diplôme les DESC de type 2 leur étant à priori interdits étant donné la brièveté et la contrainte de leur maquette. En gériatrie il y a un besoin de plusieurs milliers de médecins coordonnateurs dEHPAD et cest là une des raisons pour la spécialité de vouloir conserver la capacité.  Certaines disciplines (hépato-gastro-entérologie par exemple) ont insisté sur le développement nécessaire de lannée recherche. Un texte récent vient dêtre présenté au CNESER qui la approuvé le 14 septembre 2005, un arrêté fixera les conditions dattribution de cette année recherche.   - FILIARISATION  Si la filiarisation par discipline se fait il faudra tenir compte pour les prévisions démographiques des besoins en étudiants de ceux qui après un DES (Médecine Interne par exemple) se réorientent par un DESC et némargent donc plus en médecine interne. Cette observation est aussi valable pour les étudiants du DES de médecine générale qui peuvent sorienter vers des exercices non généralistes après avoir obtenu un DESC de groupe I.   - ENSEIGNEMENTS ET EVALUATION Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens  8
 Aller dans le sens dune validation des compétences et des acquis théoriques et non pas simplement des semestres écoulés.  Formalisation denseignements modulaires (anatomie, physiologie…) pouvant être exigés pour la validation du troisième cycle en médecine et en chirurgie. Lenseignement théorique du troisième cycle est prévu par les textes et un programme sommaire est indiqué. Pour linstant lenseignement correspondant à ce programme est fait à léchelon régional ou national, il sagit de conférences lors de séminaires et lévaluation des connaissances théoriques des étudiants nest pas systématique. Il paraît intéressant denvisager lintégration dans cet enseignement théorique de modules denseignements de physiologie, danatomie, de biologie cellulaire…De tels modules pourraient être organisés à léchelon national ou de plusieurs inter régions et les responsables coordonnateurs interrégionaux des DES pourraient choisir pour le cursus dont ils ont la charge un ou plusieurs modules que les étudiants devraient acquérir pendant leur cursus de spécialité. Cet enseignement serait validé par une évaluation dacquisition des connaissances. Etudiant auteur dune publication au moment de la soutenance du mémoire de DES ou DESC. Il parait normal que les mémoires de DES ou de DESC soient issus de travaux de qualité et reconnus comme tels par une acceptation pour publication au moment de la soutenance. Une telle demande a été particulièrement soutenue par les dermatologues   - CHIRURGIE  La suppression du DES de chirurgie générale. De lavis de lensemble des chirurgiens lexercice de la chirurgie générale ne correspond plus aux attentes de sécurité, de formation de nos concitoyens. Les responsables universitaires des spécialités chirurgicales affirment que lexercice de la spécialité « chirurgie générale » na plus lieu dêtre et proposent une réforme de la formation chirurgicale avec un premier diplôme non validant et un DESC validant. Le Conseil National de la Chirurgie vient de réaliser un texte proposant une réorganisation précise des spécialités chirurgicales ; la plupart des responsables de spécialités chirurgicales ladoptent à lexception de certains points précis qui sont lobjet de discussions comme ceux des « ultras » spécialités.  Ces troncs communs non validant (DDC = Diplômes de Discipline Chirurgicale) en chirurgie viscérale, chirurgie de lappareil moteur, chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire, urologie, chirurgie infantile) permettraient laccès à des DESC validants. Ces DESC seraient : chirurgie vasculaire, chirurgie cardiaque, chirurgie thoracique, chirurgie viscérale, digestive et endocrinienne, chirurgie orthopédique et traumatologique, chirurgie infantile viscérale, chirurgie infantile orthopédique, chirurgie urologique et génitale, chirurgie gynécologique et mammaire avancée. Gynécologie obstétrique, ophtalmologie, chirurgie plastique, réparatrice et esthétique, chirurgie maxillo-faciale, ORL et chirurgie cervico-faciale resteraient dans des filières indépendantes avec une formation en cinq années donnant accès à un DES validant. Les étudiants devront tous passer par lannée indifférenciée de chirurgie.    
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  RECAPITULATION DES DEMANDES DE CHAQUE SPECIALITE :  (il est rappelé après chaque nom de spécialité le type de diplôme et la durée en cas de DES)  Addictologie (DESC I) Les responsables de la discipline (Professeur Reynaud, CUNEA, lettre du 16 décembre 2004) sinterrogent sur le bien fondé de garder le DESC (I) et la capacité et proposent la délivrance de deux DESC (I et II). Ils souhaitent ouvrir leur spécialité aux spécialistes de médecine générale.  Anatomie et Cytologie Pathologiques (DES 5 ans) La discipline (Professeur Gosselin) est très inquiète par la diminution des effectifs détudiants du DES. Une quarantaine de diplômes délivrés par an entre 1990 et 2002, 19 en 2004 et 18 en 2005. Le nombre dAssistants Hospitalo Universitaires en fonction est passé de 100 à 80 en six ans.  Anesthésie-Réanimation (DES 5 ans) Les responsables (J Marty, B dureuil, C Martin insistent sur la préparation par le DES à toutes les facettes de la spécialité. La maquette les satisfait avec le passage à 5 ans de la maquette (durée identique en Grande-Bretagne et en Allemagne) et la filiarisation.  Biologie et Médecine du Développement et de la Reproduction (DESC I = Médecine de la Reproduction) Interlocuteur : JN Hugues (lettre du 17 octobre 2005) Le souhait est la création dun DESC de biologie de la reproduction. Cela en raison de la disparition dun DESS de biologie de la reproduction qui était destiné aux biologistes sinstallant en libéral. Ce DESC serait ouvert aux internes en biologie médecins et pharmaciens. La formation serait pendant un an clinique et commune avec certains modules partagés entre le DESC de Médecine de la reproduction et celui dAndrologie. La seconde année beaucoup plus fondamentale (biologie cellulaire et moléculaire). Cette création est soutenue par le responsable du DESC dAndrologie (N Thiounn).   Cancérologie (DESC I) et Oncologie (DES 5 ans) Cette discipline a un DES (DES doncologie avec trois options, oncologie radiothérapique, oncologie médicale et onco-hématologie) et un DESC (DESC de cancérologie de groupe I conférant une compétence avec cinq options, traitements médicaux des cancers, chirurgie cancérologique, réseaux de cancérologie, biologie en cancérologie et imagerie en cancérologie). Les maquettes du DES et du DESC ont été revues, approuvées par la conférence des doyens et sont en cours de publication. La modification de la maquette du DES doncologie (suppression des semestres en imagerie et anatomo-pathologie pour les deux options oncologie-radiothérapie et oncologie médicale et suppression du semestre danatomo-pathologie pour loption onco-hématologie) a fait lobjet de critiques par certains hématologistes en raison de lorientation trop clinique donnée ainsi au DES doncologie. Un groupe de travail sur les questions relatives à la formation a des réunions régulières à lINCA (Professeur Bugat, directeur du département Enseignement-Formation-Education).  Cardiologie (DES 4 ans) Interlocuteurs : J Ponsonnaille, JC Daubert Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens  10
La principale demande est le passage à cinq années du DES (maquette comprenant 5 semestres de cardiologie, 1 semestre de médecine vasculaire, 1 semestre de réanimation médicale, 3 semestres de médecine en dehors de la cardiologie comme proposée dans une lettre du 12 juillet 2004). Les responsables universitaires demandent également la création de dun DESC de groupe I appelé « cardiologie interventionnel » avec une option « coronaire et hémodynamique » et une option « rythmoloige-stimulation ». Lavis favorable de la conférence a été donné en 2004. Enfin de nombreuses réunions de concertation avec les responsables de la médecine vasculaire (A Branchereau, Bocalon, Carpentier) ont abouti à un accord sur la création dun DESC de groupe II de Médecine Vasculaire (cf. Médecine Vasculaire). Le DES de cardiologie et maladies vasculaires devra sappeler « DES de maladies cardio-vasculaires » afin de ne pas créer de confusion avec le DESC de médecine vasculaire. : Chirurgie vasculaire, chirurgie thoracique et cardio-vasculaire (DESC II) A Branchereau, Camelot, Dahan ont présenté à la conférence des doyens un projet de tronc commun non validant (diplôme de discipline chirurgicale) permettant aux étudiants layant acquis de postuler à un ou deux DESC parmi les trois DESC de groupe II correspondant à ces trois disciplines. Ce schéma est repris dans le projet du conseil national de la chirurgie (A Branchereau, D Benchimol).  Chirurgie viscérale et digestive (DESC II) Interlocuteurs : doyen D Benchimol et A Branchereau au nom du groupe de travail « formation » du collège national de la chirurgie, F Michot, R Parc. Réflexion associée à celle sur le DES de chirurgie générale. Nous nabordons ici que la question de lenseignement de la chirurgie durant le troisième cycle des études de médecine ; ce rapport ne concerne pas une éventuelle modifications des sous-sections du CNU. Une réflexion approfondie au sujet de la chirurgie générale, de la chirurgie digestive et des disciplines chirurgicales dans leur ensemble a été menée. La conférence des doyens a été tenue régulièrement au courant de lavancée des travaux qui ont abouti à un document du collège national de la chirurgie ont la dernière version consultée est celle du 31 août 2005. Les interlocuteurs de la conférence des doyens ont été le La chirurgie digestive est validée, dans le projet du conseil national de la chirurgie, par lobtention dun DESC de chirurgie viscérale, digestive et endocrinienne accessible aux étudiants ayant obtenu un DDC (diplôme de discipline chirurgicale non validant) de chirurgie viscérale. Il est aussi proposé la création de diplômes de compétence étendue (DCE) dont celui de chirurgie hépatobiliaire. Lattention est attirée fort justement sur les implications médico-légales éventuelles de ces DCE, le risque dune exclusivité excessive. Il y a la nécessité de définir les champs de compétence pour chaque DESC. Lexamen de ce projet amène les réflexions suivantes : la validation du DESC par un examen théorique et/ou pratique laisse la porte ouverte à labsence dévaluation des connaissances théoriques ; la conférence des doyens reste très attachée à la validation par les internes durant leur cursus dun certain nombre de modules théoriques enseignés à léchelon national (anatomie, physiologie…), un enseignement de master pourrait tenir lieu de tout ou partie de cet enseignement théorique.  Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique (DESC II) Interlocuteurs : G Magalon, M Revol. La demande qui sintègre dans la réforme globale de lenseignement de chirurgie comporte un DDC commun avec la chirurgie maxillo-faciale et un DESC (II) de chirurgie plastique et reconstructive pouvant être cumulé avec un DESC (II) de chirurgie maxillo-faciale. Le projet de DESC de chirurgie de la main proposé par les Rapport sur le troisième cycle des études médicales présenté le 8 novembre 2005 à la conférence des doyens  11
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