« L’Empathie » Confrontation entre neurosciences et psychanalyse / Un psychanalyste face aux neurosciences
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Parce que toute pensée est l'apparence d'une activité cérébrale, la neurobiologie prétend à elle seule expliquer le psychisme humain. En ramenant l'Inconscient à ce qu'elle peut en expliquer, la science en donne une image dérisoire. Elle en profite pour désavouer aussi la psychanalyse.
Dans leur jargon d'initiés, les psychanalystes emploient le verbe « chaudronner » par allusion à l'histoire racontée par Freud dans Le M ot d'esprit et sa relation à l'inconscient : «A emprunte un chaudron de cuivre à B. Une fois qu'il l'a rendu, B fait traduire A en justice en l'accusant d'être responsable du gros trou qui se trouve maintenant dans le chaudron, et qui rend l'ustensile inutilisable. A présente sa défense en ces termes : "Primo , je n'ai jamais emprunté de chaudron à B ; secundo, le chaudron avait déjà un trou lorsque B me l'a donné ; tertio, j'ai rendu le chaudron en parfait état "». Bref, une accumulation de dénis qui s'annulent logiquement.
Confrontation entre neurosciences et p
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Langue Français

Extrait

Un psychanalyste
face aux neurosciences
Parce que toute pensée est l'apparence d'une activité cérébrale, la neurobiologie prétend à elle seule expliquer le psychisme humain. En ramenant l'Inconscient à ce qu'elle peut en expliquer, la science en donne une image dérisoire. Elle en proîte pour désavouer aussi la psychanalyse.
Dans leur jargon d'initiés, les psychanalystes emploient le verbe « chaudronner » par allusion à l'histoire racontée par Freud dansLeMot d'esprit et sa relation à l'inconscient:«A emprunte un chaudron de cuivre à B. Une fois qu'il l'a rendu, B fait traduire A en justice en l'accusant d'être responsable du gros trou qui se trouve maintenant dans le chaudron, et qui rend l'ustensile inutilisable. A présente sa défense en ces termes : "Primo, je n'ai jamais emprunté de chaudron à B ;secundo,le chaudron avait déjà un trou lorsque B me l'a donné ;tertio,j'ai rendu le chaudron en parfait état"». Bref, une accumulation de dénis qui s'annulent logiquement.
Les scientiIques n'agissent pas autrement à l'égard de l'inconscient, et au-delà à l'égard de la psychanalyse. J'entends encore Jacques Monod disant : « Montrez-moi une seule preuve de l'inconscient !», bien convaincu qu'il saurait en démontrer l'inanité. Plus tard, la stratégie devait changer. «L'inconscient, mais bien sûr qu'il existe ; il est certain que la conscience n'est qu'une toute petite partie de ce qui vit : tout ce qui n'est pas conscient est inconscient. Tous les mécanismes biologiques sont inconscients, la majeure partie des mécanismes cérébraux se passe en dehors des structures biologiques de la conscience »,disait-on.
Dans le même ordre de logique, vers les années 1950, les neurophysiologistes n'avaient d'yeux que pour les structures cérébrales régulant la conscience. Avec ces études, la neurobiologie de l'inconscient était à portée de main(1).L'inconscient des neurobiologistes était cependant fort diérent de l'inconscient de Freud. Puis avec les neurotransmetteurs, la chimie a relayé l'électricité. Le chaudron, cette fois, bouillonnait. L'énigme des maladies mentales était à deux doigts d'être levée. Bientôt la psychogenèse ne serait plus qu'un souvenir datant de la préhistoire de la psychiatrie.
L'ambivalence n'existait pas chez les biologistes. En 1953, on découvrait les premiers neuroleptiques. A Sainte-Anne, dans le service hospitalier qui était La Mecque de la toute nouvelle psychopharmacologie, Jacques Lacan tenait aussi son séminaire de psychanalyse. Les drogues psychotropes auraient-elles fait bon ménage avec l'inconscient ? Jean Delay, le maître de céans, psychiatre et homme de lettres, rêvait déjà de psychothérapies qui supplanteraient la vieille psychanalyse par des méthodes mixtes : narcoanalyse supposée faciliter la levée du refoulement grâce au « sérum de vérité » ; cures sous champignons hallucinogènes, imprudemment prônées comme agents libérateurs de l'imaginaire, etc. Les psychanalystes du cru récusèrent l'invitation. Le temps passant, le développement de la psychopharmacologie allait proIter, pensait-on, du progrès des neurosciences. La neurobiologie devenant moléculaire, on allait pouvoir balayer toute cette métaphysique de pacotille, pour qu'enIn la psychiatrie devienne moléculaire à son tour. Les ouvrages comme L'Homme neuronal de Jean-Pierre Changeux procèdent de cette inspiration. ïl sut cependant que l'on aborde le problème des aspects aectifs des comportements pour qu'un autre neurobiologiste, Jean-Didier Vincent, auteur d'uneBiologie des passionsnous ramène à une vision plus nuancée, bien éloignée du triomphalisme parti à l'assaut de ce que Changeux appelait la « Bastille du mental. »(2)
La méconnaissance, voire le déni de la vie psychique par les scientiIques, l'acharnement à postuler une causalité exclusivement organique à toute symptomatologie, conduit à des jugements peu sereins. ïl est fréquent qu'on accuse un psychanalyste d'être « passé à côté » d'une aection organique. Et l'on se gaussera de ce soi-disant thérapeute, qui ne s'était pas rendu compte qu'il avait aaire à une « vraie » maladie. Mais qu'un chirurgien opère quatre fois un malade indemne de toute atteinte organique sur la foi d'hypothèses étiologiques infondées et sans consistance à la recherche d'une « lésion » introuvable, alors qu'il se révèle aveugle et sourd à la demande inconsciente de son patient, personne ne songera jamais à lui en faire le reproche. N'était-ce pas son devoir d'éliminer une cause possible de désordre pathologique ? Quant à
se poser la question de l'impact traumatique de telles opérations, ou celle de leur rôle de Ixation pour entretenir une conviction quasi délirante, la formation médicale n'y prépare guère.« La psychiatrie, vous l'apprendrez en trois semaines», disait une sommité de la neurologie des années 1960 à ses internes qui se plaignaient d'une expérience insusante dans ce domaine.
Toutes ces remarques vont dans le même sens : celui d'une dénégation forcenée de la complexité du fonctionnement psychique et du même coup de l'inconscient, tel que la psychanalyse le conçoit, par les défenseurs de la cause du cerveau, neurobiologistes, psychiatres et neurologues. La neurobiologie peut-elle se substituer à la psychanalyse dans la compréhension de la vie psychique et de ses manifestations ?
Une telle ambition repose sur des postulats simpliîcateurs :la vie psychique est l'apparence d'une réalité qui est l'activité cérébrale. Or celle-ci n'est vraiment connaissable que par la neurobiologie.Ergo, c'est cette dernière qui permettra de connaître vraiment la vie psychique. Cela revient à dénier à la vie psychique un fonctionnement et une causalité propres, même si l'on admet la dépendance de celle-ci à l'égard de l'activité cérébrale. La littérature du XïXe siècle ne manque pas de mettre en scène le personnage du médecin matérialiste convaincu s'opposant au curé du coin. On peut douter que nous soyons sortis de cette représentation simpliste, quand on assiste à l'assaut de certains neurobiologistes contre l'«Esprit », dont l'acte d'accusation englobe et amalgame le psychisme et se résume ainsi : « Si vous croyez au psychisme, c'est que vous ne croyez pas à la physiologie du cerveau, c'est que vous croyez à l'Esprit ; c'est en In de compte que vous êtes religieux, c'est-à-dire fanatique et antiscientiIque ». J'exagère ? Pas vraiment. Le psychisme reste un domaine obscur, inquiétant, redoutable. Chacun s'autorise d'une compétence en ce domaine, comme s'il possédait de la science infuse. La maladie mentale existe, mais si les investigations cérébrales ne révèlent rien, être malade psychiquement, ce n'est pas être vraiment malade, c'est avoir une maladie imaginaire. Ou bien dans le cas contraire, c'est une maladie dont le support somatique s'ancre dans la génétique dont on ne tardera pas à connaître les véritables causes. Elle rejoint alors le cortège des maladies du destin. Et les névroses ne sont-elles pas les troubles dont sourent ceux qui n'ont rien à faire d'autre que d'y penser, ou qui « s'écoutent » ?
Quant à la psychanalyse, on sait bien qu'elle ne sert à rienet qu'elle est une escroquerie. Que les chercheurs quittent leurs laboratoires, qu'ils prennent le chemin des consultations de psychiatrie. ïls sentiront alors le poids de la maladie mentale et de sa sourance. Qu'ils
s'interrogent sur le fait que la consommation des tranquillisants dépasse de loin celle de tous les autres produits et atteint des proportions inquiétantes. Thérapeutique psychotrope ou toxicomanie légale ? ïl est sans doute plus simple et plus expéditif de prescrire et de se débarrasser de l'ennuyeux angoissé que de chercher à comprendre le fonctionnement psychique d'un individu singulier.
L'exigence de scientiîcité est parfois confondante de naïveté.ïl y a quelques années, au cours d'une réunion sur la recherche en psychiatrie, réunissant d'éminents psychiatres, expérimentalistes, neurophysiologistes, neuropharmacologistes, une autorité en neuropharmacologie exprima ses plaintes et ses griefs à l'égard des psychiatres qui, disait-il, «ne savaient pas faire de la recherche». Ainsi, comme il était extrêmement important de savoir ce qui advenait aux médicaments au-delà de la barrière méningée, la seule manière de lever l'obstacle était de pratiquer sur les patients traités des ponctions sous-occipitales fréquentes, quotidiennes (et même pluriquotidiennes). ïl est clair que ce chercheur n'avait jamais vu un malade mental de sa vie et n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait représenter, en soi, pour un malade mental, la piqûre d'une aiguille à la base du crâne pour en prélever le liquide céphalo-rachidien. Cela aurait pourtant été un beau projet de recherche que d'étudier la psychose expérimentale comme maladie induite par le médecin ! Le 12 décembre 1978, au cours d'un entretien avec J.-P. Changeux, d'où devait partir l'idée du projet qui deviendraL'Homme neuronal, Jean Bergès racontait qu'il avait entendu Jacques Monod dire que, si l'on suspendait pendant un certain nombre d'années les dépenses entraînées par les malades mentaux et qu'on aectait cet argent à la recherche, eh bien, lui se faisait fort de percer l'énigme biologique de la maladie mentale et de la traiter ecacement(3). La vision de la psychiatrie développée par J.-P. Changeux ou J. Monod laisse rêveur. En mettant en avant les seuls eets des molécules, elle repose sur un déni fondamental de toute organisation psychique, qui ne serait pas le reet d'une désorganisation neuronale primitive.
Nous n'avons pas Ini de chaudronner : une troisième attitude se fait jour parmi les biologistes. Loin du déni ou de la confusion, voici que des chercheurs des plus sérieux auraient découvert les bases biologiques de l'ïnconscient. Et d'autres de prétendre avoir dévoilé« les mécanismes inconscients de la pensée » (4).
Ainsi, la boucle est bouclée, les trois arguments du chaudron ont été défendus. Cela dit, on peut se demander si la position de J.-P. Changeux est admise dans tout le monde des biologistes et des neurobiologistes. D'une part, un débat actif existe dans les neurosciences et, d'autre part,
pour considérer le seul registre psychanalytique, il existe des biologistes qui peuvent écrire le mot sens sans le anquer de guillemets. Ainsi Henri Atlan indique comment un changement de niveau dans des organisations hiérarchiques« consiste en une transformation de ce qui est distinction et séparation à un niveau élémentaire en uniIcation et réunion à un niveau plus élevé( 5)». La psychanalyse se trouve au coeur du questionnement qu'il énonce : comment parler de ce pour quoi nous n'avons pas de langage adéquat, parce que nos méthodes d'observation qui conditionnent notre langage ne sont pas encore adéquates ? La diculté bien repérée ici est due à l'impossibilité d'observer tous les niveaux avec la même précision.
Le paradoxe, c'est qu'en în de compte aussi bien Changeux, qu'Atlan et Thomconcluent que la solution du problème qui nous retient est de savoir ce qui fait que la parole a un sens. Et c'est aussi notre avis. C'est le langage qui fonde la validité de l'expérience psychanalytique comme autre manière de faire fonctionner la parole aIn d'accéder à la réalité de l'inconscient. Sans pour autant conclure, comme l'a fait hâtivement Lacan, que l'inconscient est structuré comme un langage. Pour Atlan, comme pour nous, l'émergence des signiIcations relève de l'examen des rapports du langage à la pensée (rapports cerveau/langage et langage/pensée) - ce qui exige sans doute une ré-appréhension de ce qu'est la pensée, cette fois-ci à la lumière des hypothèses psychanalytiques.
André Green
Un débat dicile
La publication en 1999 du premier numéro de la revue Neuropsychoanalysis,« journal interdisciplinaire pour la psychanalyse et les neurosciences »est-elle le signe d'une réconciliation entre deux disciplines qui se sont arontées dans une apparente incompréhension réciproque ? Serait-ce au moins le signe qu'un dialogue est possible ? André Green fait en tout cas partie du comité éditorial de cette revue aux côtés de nombreux neurobiologistes et psychanalystes de renom.
Les avancées de la neurobiologie des deux décennies qui s'achèvent ont en eet amené celle-ci à aborder le problème de la pensée ou de l'esprit de manière assez conquérante, forçant les autres disciplines à se repositionner par rapport à elle. Le débat Iévreux fut ponctué par des publications aux titres évocateurs commeL'Homme neuronal,de J.-P. Changeux,La ß/ïïßiologie de la consciencedu prix Nobel de biologie Gerald Edelmann ouLaConscience expliquéedu philosophe Daniel Dennet.La Recherchetenta d'apporter sa contribution au débat en
demandant en 1990 à André Green cet article, qui fut envoyé à J.-P. Changeux, aIn qu'il le discute. Ce dernier refusa Inalement de se plier à l'exercice et écrivit un article indépendant, publié en juin 1992. O.B.
Le CNRS doit-il être une pépinière de cerveaux ou une în en soi ?
Nous sommes en septembre 1971, la question est posée par Michel Chodkiewicz, le fondateur et directeur deLa Recherche. Voici la réponse : « Un organisme de recherche ne reste en bonne santé que si son personnel se renouvelle. Un renouvellement de 10 % par an, c'est-à-dire une longévité moyenne de l'ordre de dix ans, dans un organisme de recherche, est une bonne moyenne.»
De qui est la réponse ? D'Hubert Curien, directeur général du CNRS depuis 1969.
Malheureusement, regrette Curien, on est loin de ces 10 % :« Le CNRS, pour l'instant, voit à peu près 300 à 350 chercheurs partir tous les ans sur un eFectif de l'ordre de 6 000 à 7 000, c'est-à-dire que l'on est autour de 4 à 5 % ».
Nouvelle question de Chodkiewicz :« On justiIe la mobilité en disant qu'elle est bonne pour l'économie nationale. Est-elle bonne pour le chercheur ? »Réponse de Curien :« Quand un scientiIque est recruté au CNRS, les experts qui le choisissent peuvent se tromper sur sa vocation de chercheur. Et l'intéressé peut se tromper aussi. Au CNRS, il y a deux stades : le stade non stabilisé, celui d'attaché de recherche, et un stade nettement plus stabilisé, à partir du grade de chargé de recherche.» Dix ans plus tard, en 1982, la loi Chevènement donne aux chercheurs le statut de fonctionnaires. Le « stade non stabilisé » est proscrit.
Janvier 1999, entretien avec Claude Allègre. Question :« Vous avez lancé une série d'initiatives pour faire bouger l'appareil de recherche français. Mais n'êtes-vous pas confronté à un problème de base, le nombre de postes disponibles ? »
Réponse d'Allègre : «Au CNRS, l'année dernière, 150 postes ont été créés pour atteindre le fameux 3 % de taux de renouvellement[sur un eectif de 11 683 emplois de chercheurs, NDLR].La direction du CNRS ne souhaite pas augmenter davantage son recrutement ; elle estime qu'au-delà elle abaisserait le niveau de la recherche.» O.P-V.
André Green
(1) C. Blanc,inColloque de Bonneval, Desclée de Brouwer, 1966.
(2) J.-P. Changeux,L'Homme neuronal, Fayard, 1983 ; J.-D. Vincent,Biologie des passions, Odile Jacob, 1985.
(3) J. Bergès,Ornicar, 17/18, 166, 1979.
(4) J. Weiss, « Les mécanismes inconscients de la pensée »,Pour la science, 1990.
(5) H. Atlan,inP. Dumonchel et J.-P. Dupuy,Colloque de Cerisy, Seuil, 1983.
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« L’Empathie » Confrontation entre neurosciences etpsychanalyse
Publié le 1 Septembre 2012 par jacky garrone
GERPEN
GROUPE D’ETUDES ET DE RECHERCHES PSYCHANALYTIQUES POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT ET DU NOURRISSON
Week-end de travail autour de Jean DECETY
« L’Empathie »
Confrontation entre neurosciences et psychanalyse (Deux conférences en français) avec la participation de : Jean Marc GUILÉ, Bernard LECHEVALIER, Jacqueline NADEL et les membres du Gerpen Les 20 et 21 octobre 2012
Lieu : A.S.I.E.M. – 6, rue Albert de Lapparent – 75007 – PARIS
Week-end de travail exceptionnellement ouvert à tout professionnel du soin psychique travaillant auprès de très jeunes enfants, d’enfants ou d’adolescents. Renseignements au tel/fax : 01 45 94 16 30. E-mail : ass.gerpen@orange.fr – Site internet : www.gerpen.org Préinscription obligatoire
Objectifs et méthode pédagogique du stage
Ce week-end de travail a pour but d’approfondir les problèmes techniques et cliniques posés par
les prises en charge psychothérapiques individuelles et groupales sous-tendues par une approche
psychanalytique des patients présentant les pathologies les plus sévères : autisme, psychoses,
dysharmonie évolutive, névroses graves, troubles du comportement associés à des psychopathies
et caractéropathies (agitation, violence…) tous ces troubles s’accompagnant le plus souvent de
dicultés d’apprentissage scolaire et professionnel.
Apport théorique et technique à partir de présentations cliniques.
Public visé : ce week-end de travail s’adresse à tout professionnel du soin psychique travaillant
auprès de très jeunes enfants, d’enfants ou d’adolescents (psychiatres, pédiatres, psychologues,
orthophonistes, psychomotriciens, inîrmiers, puéricultrices, éducateurs spécialisés etc…)
désireux d’approfondir leurs connaissances et leur technique.
Participation aux frais : retourner le bulletin d’inscription ci-joint au secrétariat :
GERPEN : 9, avenue Nicolas Boileau
94420 - LE PLESSIS TREVISE
 95 € - Tarif individuel.
160 € - Tarif par organisme - la prise en charge de l'organisme devra parvenir au secrétariat,
avant le séminaire).
 45 € - Tarif étudiant (- de 30 ans). Joindre une photocopie de la carte d’étudiant en cours de
 validité 2012/2013.
Pour les participants étrangers : 115 € (si paiement par chèque payable à l’étranger).
Pour les personnes bénéîciant de la formation continue, le numéro de déclaration d'existence du
GERPEN est le suivant : 11 94 06 758 94.
NOTER les WEEK-ENDS SUIVANTS :
EWeek-ends accessibles aux psychanalystes et psychothérapeutes inscrits sur la liste du
Gerpen :
Samedi 2 et Dimanche 3 février 2013
La psychosomatique chez l’enfant et l’adolescent
Hommage à Joyce McDougall
*****
Samedi 1
er
et Dimanche 2 juin 2013
Antonino FERRO
Thème à préciser
EWeek-end ouvert à tout professionnel du soin psychique travaillant auprès de très jeunes
 enfants, d’enfants et d’adolescents :
Samedi 19 et Dimanche 20 Octobre 2013
Commémoration du centenaire de Frances Tustin
à propos de la psychanalyse de l’autisme infantile
Invités : Judith et Ted Mitrani (Los Angeles)
*****
Allez consulter notre site sur www.gerpen.org
Gerpen
GROUPE D'ETUDES ET DE RECHERCHES
PS YCHANALYTIQUES POUR LE DEVELOPPEMENT
DE L'ENFANT ET DU NOURRIS S ON
Siège social
9, avenue Nicolas Boileau – 94420 – LE PLESSIS TREVISE
(Association régie par la loi de 1901)
Week-end de travail autour de
Jean DECETY
Professeur à l’Université de Chicago (U.S.A.), Laboratoire de neurosciences sociales
et cognitives, Ancien Directeur de recherche à l’INSERM, Lyon (France)
« L’Empathie »
Confrontation entre neurosciences et psychanalyse
(Deux conférences en français)
avec la participation de :
Jean Marc GUILÉ, Bernard
LECHEVALIER
Jacqueline NADEL
et les membres du Gerpen
Les 20 et 21 octobre 2012
Week-end de travail exceptionnellement ouvert à tout professionnel
du soin psychique travaillant auprès de très jeunes enfants,
d’enfants ou d’adolescents.
Renseignements au tel/fax : 01 45 94 16 30.
E-mail : ass.gerpen@orange.fr – Site internet : www.gerpen.org
Préinscription obligatoire
Lieu : A.S.I.E.M. – 6, rue Albert de Lapparent – 75007 – PARIS(métro : Ségur – Sèvres-Lecourbe – Duroc – Cambronne – Ecole militaire)
PROGRAMME
Samedi 20 octobre 2012
13h 15 - 14h 00 Accueil des participants.
14h 00 - 16h 00 Conférence de Jean DECETY
« L’Empathie : évolution, neurobiologie et
développement ».
Discussion
16h 00 – 16h 30 Pause
16h 30 – 18h 00 Chloé MAURY-AVELINE
« Vers l’expression de l’empathie : une observation d’un
bébé selon la méthode d’Esther Bick ».
Discussion
Dimanche 21 octobre 2012
09h 00 - 11h 00 Conférence de Jean DECETY
« Le rôle des émotions dans le développement de la
moralité ».
Discussion
11h 00 - 11h 30 Pause
11h 30 - 13h 00 Table ronde :
Jean DECETY, Jean Marc GUILÉ,
Bernard LECHEVALIER, Jacqueline NADEL.
Modérateur du week-end : Ann LEVY
Discutants : Jean Marc GUILÉ et Jacqueline NADEL
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