« Dépression au-dessus du jardin » Rôse Ginsburg de la Rimbaldie Rôse Ginsburg de la Rimbaldie « A NOED-URPEDISSERDJA INUSSSU D » A VOUS, A TOI ! Oublier l'apogée […] Et voir naître le suicide En l'esquisse d'un sourire Comme l'hommage au silence Avant et après ''pan'' DESSADELAIRE « Conversation avec Cioran » Le compte avait commencé Arebours Était-cevertige déveine Quisait Un voyage un aller seul Au long court D´où l´on ne revient jamais S.GAINSBOURG «Sorry Angel » EGRAUV'O LDEE TAVIIRUCUL MCRU : Écrit en 1999 à l'époque où éclate une guerre en Europe... Sauvegardé par l' actrice Juliette Andréa, «Dépression au-dessus du jardin»,aurait dû être comme toutes les œuvres de l'auteure autodafé. 5 TNVEASITREMES : OUT ! Il y a des exécutions sommaires...donc...cettecomplainten'est ni destinée ni dédiée au nucléaire, aux bombes anti-personnelle, aux bombes avec des virus à l'intérieur et merde au créateur de la bombe atomique et ses complices.
Oublier l'apogée […] Et voir naître le suicide En l'esquisse d'un sourire Comme l'hommage au silence Avant et après ''pan''
DESSADELAIRE « Conversation avec Cioran »
Le compte avait commencé A rebours Était-ce vertige déveine Qui sait Un voyage un aller seul Au long court D´où l´on ne revient jamais
S. GAINSBOURG « Sorry Angel »
EGRAUV'OLDEETAVIIRUCULMCRU:
Écrit en 1999 à l'époque où éclate une guerre en Europe... Sauvegardé par l' actrice Juliette Andréa,«Dépression au-dessus du jardin»,aurait dû être commetoutes les œuvres de l'auteure autodafé.
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TNVEASITREMES:
OUT !
Il y a des exécutions sommaires...donc...cettecomplainten'est ni destinée ni dédiée au nucléaire, aux bombes anti-personnelle, aux bombes avec des virus à l'intérieur et merde au créateur de la bombe atomique et ses complices. Non à ceux qui ont inventé la barbarie et ses protagonistes intemporels. Non à ceux qui ont ''imaginé'' l'humiliation. Non à la jalousie multi-millénaire : criminelle de corps et d'esprits...
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VAAEIRLNT:
C'est la guerre en Serbie et au Kosovo. Lequel des deux a commencé ? Je n'en sais plus rien ! En revanche ce que je sais c'est que ma dépression a débuté à la même époque... Je ne suis ni pour l'un ni pour l'autre car cette bataille est une fois de plus comme partout ailleurs maîtresse dans l'art et la manière de tuer des innocents. Je suis d'une innocence naïve avec une âme suffisamment sensible pour que chaque exode soit un peu le mien. J'ai écrit : «Dépression au-dessus du jardin», un peu chez moi, au Café de Flore et à la Closerie des Lilas... Des lunettes de soleil cachaient mes larmes. Mes larmes faisaient de grosses tâches sur les sets de table. J'aurai souhaité car parfois, il m'arrivait aussi d'écrire dans le hall de Canal+ , leur braquer leurs caméras pour chanter en direct « Le déserteur »de Boris Vian mais hélas ! On accède pas aussi facilement bien que prétendument dit à la LIBERTE d'expression dans les médias. Dans ces mêmes moments, il y a eu ma rupture de couple mais surtout ma fille que je voyais si peu... «Dépression au-dessus du jardin» aurai dû s'intituler«Épisode dépressif profond» mais le titre de la chanson de Serge Gainsbourg me convenait mieux. Et puis quand tout fiche le camp, on ne se sent rien...
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Cher lecteur,
...Certes, il y a tous ces bons moments passés et insouciants puis un jour, on s'aperçoit que tout est mascarade que l'on devient ce que l'on naît à savoir pas grand chose... Pour être honnête, il me faudrait écrire à la première personne du singulier : cela n'engagerait que moi sur ce qui va suivre d'une part et d'autre part, je suis certaine que les autres se portent à merveille...
...Rien, je ne suis rien ou tout au plus, je ne suis plus rien. Je ne suis rien qu'une femme charmante. « Rien d'autre ». Combien de fois, j'ai dû sourire même quand tout me déplaisait. Je suis une femme sous influence sentimentale... Une femme en perpétuelle souffrance :
Le romantisme absolu a cette particularité contraire à la soie : celle de se prendre des roses fanées plein la gueule, flétries à défaut de n'avoir pu glaner...
(...aux larmes citoyens...) 9
Et pourquoi vivre alors que l'on doit mourir ? Puisque je suis déjà morte une fois, comme tout le monde d'ailleurs...puisqu'il apparaît pour certain que la naissance est la mort de notre vie intra utérine. Inutile de m'enfoncer davantage sur ce sujet puisque je ne le maîtrise pas...
Quand j'étais petite, je confondais Madame De Pompadour avec Monsieur Pompidou . Ah ! Je me souviens m’essuyer les yeux sur la robe de maman car Monsieur Pompidou n'était plus. Tandis que maman séchait ses larmes sur un couteau. Quand papa enfant ramassait du bois dans la forêt de château Chinon, maman, beaucoup plus tard, errait dans les couloirs d'un orphelinat à la recherche de sa maman disparue. Mon Dieu ! Ce que j'aurai voulu être là dans les années cinquante pour réconforter maman. J'espère que quelqu'un l'a fait pour elle. L'a fait pour moi car je suis certaine que cette douleur qui se transporte diligemment dans mon cœur est depuis que grand-maman n'est plus... Maman a ébauché un manuscrit:«L'adieu à ma mère. »J'en pleure encore. Quant à papa, sur ces petits carnets de fortune, il médite la vie à travers la Sainte Bible. Ce qu'ils aiment tous les deux ? Eux et manger. Manger quoi ? Peut-être la vie qu'ils n'ont pas eu. Pourtant papa est agueusie et maman est obèse : «Que notre cœur est mis à sang et à feu»*
Il y avait aussi dans nos chambres, des vieux journaux sur De Gaulles. Où sont-ils passés ? Est-ce que la vie les aurait repris ? Quand Jacques Chirac a été élu Président de la République, j'ai dansé enceinte de quatre mois de ma fille, place de la Concorde, avec Roger Sanvee.