Les chats de minuits- By Paupau
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Description

Les chats de minuit. 1 Une ville nocturne était autrefois. Aujourd’hui, encore, très peu de personnes ne s’en souviennent. Elle était vraiment magnifique, cette ville, c’était un véritable paysage urbain. D’un côté, il y avait la ville, peuplée d’immeubles qui tutoyaient les nuages, des routes sans fin et des réverbères allumés la nuit et qui éclairaient parfaitement la ville tout entière, et de l’autre, la campagne : toute petite, qui abritait quelques maisons. Et, dans une de ses maisons, vivait Emeline. Elle avait 12 ans et une passion sempiternelle pour les chats. Des posters de ses formidables créatures recouvraient entièrement les murs de sa chambre. Elle rêvait de posséder en vrai un chat. Mais ses parents ne voulaient une de ses « horribles créatures poilues ». Ils trouvaient que cela affirmait trop de responsabilités pour la jeune fille. De plus, elle n’avait aucune sœur, et passait son mercredi après-midi et son week-end seule. Un soir, incapable de dormir, elle prit une chaise et s’assied près de la fenêtre encore ouverte. On pouvait voir d’ici là les immeubles de la ville dépasser dans le ciel. Aussi une enseigne publicitaire pour une marque de café. Et, son réveil digital afficha un drôle de bruit. 00 H 00, disait-il. Le ciel, devenu noir, faisait scintiller les étoiles. Le paysage, devenu magnifique, fascina Emeline.

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Publié le 06 mai 2015
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Langue Français

Extrait

Les chats de minuit.
1 Une ville nocturne était autrefois. Aujourd’hui, encore, très peu de personnes ne s’en souviennent. Elle était vraiment magnifique, cette ville, c’était un véritable paysage urbain. D’un côté, il y avait la ville, peuplée d’immeubles qui tutoyaient les nuages, des routes sans fin et des réverbères allumés la nuit et qui éclairaient parfaitement la ville tout entière, et de l’autre, la campagne : toute petite, qui abritait quelques maisons. Et, dans une de ses maisons, vivait Emeline. Elle avait 12 ans et une passion sempiternelle pour les chats. Des posters de ses formidables créatures recouvraient entièrement les murs de sa chambre. Elle rêvait de posséder en vrai un chat. Mais ses parents ne voulaient une de ses « horribles créatures poilues ». Ils trouvaient que cela affirmait trop de responsabilités pour la jeune fille. De plus, elle n’avait aucune sœur, et passait son mercredi après-midi et son week-end seule.
Un soir, incapable de dormir, elle prit une chaise et s’assied près de la fenêtre encore ouverte. On pouvait voir d’ici là les immeubles de la ville dépasser dans le ciel. Aussi une enseigne publicitaire pour une marque de café. Et, son réveil digital afficha un drôle de bruit. 00 H 00, disait-il. Le ciel, devenu noir, faisait scintiller les étoiles. Le paysage, devenu magnifique, fascina Emeline. Mais, tout d’un coup, sur le rebord de sa fenêtre, rebondit…Un gros chat assorti au ciel, des yeux de lune, élégant, qui se promenait sur la fenêtre. Emeline en resta bouche bée : de tous les chats de l’animalerie qu’elle avait vue, elle n’en avait jamais vu un de plus beau. Et puis, avant qu’elle finisse de le contempler, hop ! Un deuxième monta à la fenêtre. Ils se mirent à miauler d’une voix gracieuse : « Mrow ! » Emeline courut chercher son appareil photo, et en arrivant avec, quatre chats étaient entremêlés sur la fenêtre, poussant des miaulements. Elle prit une photo, mais en regardant ce qu’elle avait pris, elle constata que les chats n’apparaissaient pas sur la photo. « C’est bizarre, se dit-elle, de quelle race viennent ses chats ? » Elle continua de les admirer marcher sur le rebord de la fenêtre, et à 1 h00, ils s’en allèrent tous. C’était merveilleux, et elle se demanda à plusieurs reprises si elle dormait assise. Mais elle constata que tout ce qu’elle a vu était vrai ; il restait sur la fenêtre une minuscule bague. Sur l’écrin, elle vit une pierre noire, de la couleur du ciel. Ainsi, elle nomma les quatre félins : « Les chats de minuit. »
Le lendemain, elle raconta l’histoire à ses parents. « Ils étaient magnifiques ! Leur pelage était de la couleur du ciel, je t’en conjure ! -Laisse-moi, répondit son père, j’ai mal dormi et je commence le boulot très tôt. -Tu rêves, Emeline, la persuada sa mère. » Horriblement vexée, la jeune fille leur cracha : « SI vous ne croyez que ce que vous voyez, alors regardez cela ! » Elle sortit de sa poche la bague, qu’elle mit au doigt. « Regardez, je l’ai trouvé peu après la fuite des mistigris. -C’est la bague que je t’ai offerte à ton anniversaire, Emeline…Souffla son père. -C’est faux ! S’exclama la jeune fille, qui fit sursauter ses apparentés. Elle ne ressemble pas à ça, ta bague. Elle est blanche avec une pierre artificielle ! » Dans son collège, elle raconta la même histoire de minuit à ses amis qui pouffèrent de rire. Excédée, elle leur montra la bague. Et, fascinés, ils arrêtèrent leurs ricanements. « Il faut la revendre ! Dit Laurine. Cette pierre doit valoir un millions d’euros ! -Sûrement pas, pesta Emeline. C’est la seule preuve pour montrer que je ne suis pas folle.
-C’est…Une vraie pierre ? Bredouilla Antoine, hypnotisé par le saphir. » En rentrant chez elle, Emeline jeta son cartable sur son lit et fit ses devoirs. Puis, elle s’installa à une chaise, prit une feuille de classeur et nota : « 20 janvier 2004, je découvre à minuit des chats étranges. Ils ont un pelage nocturne et des yeux d’enchanteresses. Me recherchent-ils ? Ai-je quelque chose ? Mais surtout, ont-ils un maître ? Elle posa son stylo sur la table tout en réfléchissant si cette nuit-là, les chats vont revenir. Il n’y a qu’une solution : attendre. Le soir est venu vite. Le moment de se coucher. Elle se met au lit pour que ses parents sachent que tout est normal, mais dès qu’elle entend son père ronfler, elle prends discrètement sa chaise et elle regarde à la fenêtre. A 0h00, quatre félins rebondissent sur le rebord et lèchent la vitre. Ce sont les mêmes qu’hier. Elle les admire. Ils sont si gracieux, on aurait dit qu’il présentait un ballet !
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