Je dis non, par ce qu’un OUI entraîne très souvent beaucoup de « oui » qui ne s’arrêtent jamais. Mon non net, sans explication, arrête tout autre discours. Un non fait circuler les gens ailleurs et toujours, à la quête d’un oui naïf, niais et candide, sans aucune expérience. Un non ferme et catégorique clôt les débats byzantins, donne fin aux réunions sans fin. Pourtant, un non, de nuit, peut devenir un oui, de jour et réciproquement pareil !
Mon non à moi limite les dégâts, me rend responsable de mon MOI, me préserve ma liberté et me fait vivre ma solitude sans aucun émoi. En toute quiétude !
Mon non fait dire aux gens que je suis plus égoïste, philanthrope, orgueilleux, vaniteux, malade, solitaire, imbu de mon amour propre et plein d’autres complexes !
Je me fie à mon non et je laisse tomber, très souvent, mon oui, pour être plus tranquille dans ma négation ! Ai-je tort ?