I>vSavîniei? deCyrano Bergeractiré de cet ouvrage 500 exemplaires// a éténumérotés et signés.alfa500 exemplaires sur vergé (6 à 505).exemplaires sur Japon Impérial (1 à 6}.-5avec 3 états du portrait.DROITS RESERVESTOUS"VIEUX PARIS^BZI* BIBLIOTHÈQUE DUPIERRE BRUNSavinien deBergeracCvranoPJiniSIENGENTILHOMMELégendeL^Histoire et laM. ROSTANDDE LEBRET Aplanches hors texUOuvrage orné d'un Portrait gravé et de522455PARIS (IX')H. DARAGON, LIBRAIRE-ÉDITEURRue Blanche, 96-9896-98,MDCCCCIXr^'Pi/79s3y.PREMIÈRE PARTIECHAPITRE PREMIERl'histoire d'une légendexvn^ siècle avait vécu avec fracas et écrit avecAuverve un gentilhomme de petite noblesse, M. deiBergerac, que les contemporains avaient jugé seule-ment par ses défauts, par ses excentricités bruyanteset par ses audaces de surface : on parlait de ses duels,de son entrée au cours de Gassendi, de sa bravourefolle, de son assassinat du singe de Brioché, deses querelles avec Dassoucy, de son nez, de ses fré-quentations malencontreuses, de ses gasconnades; deson horr eur pour ladomesticité.LeMenagiana le citait«comme grand ferrailleur », Tallemant le traitait»de « fou », Boileau « d'audacieusement burlesquemais le préférait à Motin un auteuranonyme de 1650;lui faisait interpréter son nom de la façon suivante :« Mage et Roi étaient jadis uniim et idem. On appelaitroi Cir, en françaisun Sire, et comme ce mage, ce roi,faire sece cir, pour des enchantements, campait aumilieu d'un cercle, ...
I>vSavîniei? de
Cyrano Bergeractiré de cet ouvrage 500 exemplaires// a été
numérotés et signés.
alfa500 exemplaires sur vergé (6 à 505).
exemplaires sur Japon Impérial (1 à 6}.-5
avec 3 états du portrait.
DROITS RESERVESTOUS"
VIEUX PARIS^BZI* BIBLIOTHÈQUE DU
PIERRE BRUN
Savinien de
BergeracCvrano
PJiniSIENGENTILHOMME
LégendeL^Histoire et la
M. ROSTANDDE LEBRET A
planches hors texUOuvrage orné d'un Portrait gravé et de
522455
PARIS (IX')
H. DARAGON, LIBRAIRE-ÉDITEUR
Rue Blanche, 96-9896-98,
MDCCCCIXr^'
Pi
/79s
3y.PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
l'histoire d'une légende
xvn^ siècle avait vécu avec fracas et écrit avecAu
verve un gentilhomme de petite noblesse, M. de
i
Bergerac, que les contemporains avaient jugé seule-
ment par ses défauts, par ses excentricités bruyantes
et par ses audaces de surface : on parlait de ses duels,
de son entrée au cours de Gassendi, de sa bravoure
folle, de son assassinat du singe de Brioché, de
ses querelles avec Dassoucy, de son nez, de ses fré-
quentations malencontreuses, de ses gasconnades; de
son horr eur pour ladomesticité.LeMenagiana le citait
«comme grand ferrailleur », Tallemant le traitait
»de « fou », Boileau « d'audacieusement burlesque
mais le préférait à Motin un auteuranonyme de 1650;
lui faisait interpréter son nom de la façon suivante :
« Mage et Roi étaient jadis uniim et idem. On appelait
roi Cir, en françaisun Sire, et comme ce mage, ce roi,
faire sece cir, pour des enchantements, campait au
milieu d'un cercle, c'est-à-dire d'un 0, on lenommaitCYRANODE BERGERAC2
» on rappelait ses démêlés avec ScarronCir an O ;
«Montfleury on parlait de son libertinage», puiset ;
extremis par les soinsconversion in depieuses, etde sa
honnêtes dames onreligieuses, et l'enterrait enfin;
multiples, dansun accident à versions lemonas-après
la Croix, rue de Charonne, et sansdes Filles detère
—œuvres, sauf son Agrippine qui fitlire sesguère
— œuvres qu'éditait, avec des réservesscandale, ses
ami et exécuteur testamentaire, Lebret,dévotes, son
Montauban.chanoine de
était établie les erreurs devenuesLa légende ;
les discussions closes puis Cyrano toml)adogmes ; ;
dans l'oubli.
siècle, qui restera le grand siècle de la cri-Le xix^
reprit à ce nom et tout d'abord on cherchatique, se ;
lieu de naissance de l'écrivain. Dujarric-à établir le
Sauveroche, Cayla, Dessales, Audierne,Descombes,
Leblanc, Lapeyre, Mérilhou, Magne,Roumejoux,
le voulurent tous né dans leFourgeaud-Lagrèze,
soit par inadvertance naturelle, soit parPérigord,
nomclocher, sans songer que, pour porter levanité de
—Bergerac, comme il n'y a jamais eu en Périgordde
— eut héri-de ce nom, il fallu que Cyranode château
avaitson père la seigneurie d'une ville quitât de
par ledes sires de Pons aux comtes de Périgordpassé
Pons, etd'Archambaud IV à Jeanne demariage