4.a. La famille professionnelle V20 - médecins et assimilés : densité médicale en baisse bien que toujours élevée Plus de 12 000 personnes inscrites dans des formations longues La famille professionnelle « médecins et assimilés » est composée des métiers de médecin généraliste et médecin spécialiste, de chirurgien-dentiste, de pharmacien et de vétérinaire. Tous ces métiers sont réglementés par le code de la santé publique et requièrent une période de formation initiale longue de plusieurs années après le baccalauréat. En 2007, plus de 12 200 personnes étaient inscrites en Provence-Alpes-Côte d’Azur dans une formation universitaire de la filière santé pouvant mener à l’un des métiers de la famille des médecins et assimilés, dont les trois quarts au sein du département de médecine (les autres départements sont ceux d’odontologie et de pharmacie). Près d’un tiers de ces personnes préparaient la première année de médecine, qui est commune à plusieurs filières (médecine, pharmacie, odontologie et sage-femme), et au bout de laquelle un grand nombre d’étudiants changeront d’orientation (les numérus clausus, 760 places au total, restreignent la poursuite des études dans ces différentes spécialités). Une autre part (plus d’un tiers) était en sixième année de formation et plus, dont la plupart suivait une spécialisation au sein du cursus de médecine (médecine généraliste, pédiatrie, ophtalmologie par exemple). Dans la région, les sites de formation, à ...
Le scenario prospectif national Pour les médecins, les projections établies par la Dares et le Centre d’Analyse Stratégique (CAS) en 2007 (cf. le rapport « Les métiers en 2015 », janvier 2007) reposent largement sur les travaux de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du Ministère de la Santé et des Sports. À l’horizon 2015, la durée des études de médecine est telle que les sorties de formations sont déjà connues. Sur cette base, la Drees prévoit une baisse de l’emploi des médecins (196 700 en 2015 contre 248 000 en 2006), qui impliquerait un recul sensible de la densité médicale en France. Il est peu probable que des flux de médecins étrangers puissent enrayer cette baisse : l’accès est suffisamment difficile pour qu’il reste modéré au regard du stock d’emplois (7 000 médecins étrangers en 2003). Pour les trois autres professions de la famille professionnelle «médecins et assimilés », à savoir les métiers de vétérinaire, pharmacien et chirurgien dentiste, les effectifs resteraient stables.