Les œ , Le 21 juin 2013, Elles étaient jeunes, douces, roses et fraîches. Comme figées à l ’ âge où rien n ’ empêche, Le œ de s ’ épanouir, le soleil de briller ; Saisies dans cet instant pour toute l ’ éternité. Le papier a jauni, le temps fait son devoir ; Ici-bas tout vieilli sans s ’ en apercevoir. Mais elles n ’ ont pas changé, bien qu ’ elles ne soient plus là, Et les coins écornés, nous le rappellent tout bas. Lorsque leurs paupières se clorent, bien avant midi ; Spectatrices de l ’ aurore, passagères de la vie, Elles nous abandonnèrent l ’ une après l ’ autre hélas ! Le ciel entrouvert illuminant leurs faces. Déjà sur le papier l ’ on pouvait voir cela, Ces œ rs adorées dont les âmes entrevoient ; Tout ce qu ’ à nous il n ’ est donné que d ’ espérer, Une brèche dans les cieux pour les laisser passer.