ASC N°27 - Le déclin du monde moderne
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Tribune du combat social. VINCITCONCORDIA FRATRUM. Sociauxparce que Royalistes $FWLRQ 6RFLDOH &RUSRUDWLYH Pages 5 à 10 N°27 Mars 2014 royalismesocial.com ASC- royalismesocial.com - 201 1 4 $FWLRQ 6RFLDOH&RUSRUDWLYH Sommaire : Contact : Page 3 et 4 :Documentaire : Histoire de la Législation sociale contact@actionroyaliste.com Page 5 à 10 :LE DECLIN DU MONDE MODERNE– Par P-P Blancher -Page 11 et 12: Similitudes entre la décadence de l’Empire romain etla décadence moderne. « Toute pensée qui ne - Page 13 et 14: La décadence en citations se traduit pas en acte -Page 15 et 16: Société ou communauté– Par Augustin Debacker Page 17 à 19 :L’énergie libre est une défaillance » Page 20 et 21: Politisez vos inquiétudes vous inquièterez les politiciens ! –Par Jean-Philippe Chauvin Page 21 et 22: Nantes en Bretagne– Par Jean-Philippe Chauvin René de la Tour du Pin Page 22 à 24 :Pour une nouvelle agriculture française– Par Jean-Philippe Chauvin Page 25 à 27 :1914-1918 l’épuration républicaine– Par Frédéric Winkler Bibliothèque / Vidéothèque : La fin du monde antique et le début du Moyen-Âge : La Fin du monde antique et le début du Moyen Age fut un succès lors de sa parution en 1927.

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Publié le 02 octobre 2016
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Langue Français
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Tribune du combat social . VINCIT CONCORDIA FRATRUM . Sociaux parce que Royalistes Action Sociale Corporative Pages 5 à10 N°27Mars 2014royalismesocial.com  ASC - royalismesocial.com - 2011 4
Action SocialeCorporativeSommaire: Contact : Page 3 et 4 :Documentaire : Histoire de la Législation sociale contact@actionroyaliste.com Page 5 à 10 :LE DECLIN DU MONDE MODERNE– Par P-P Blancher -Page 11 et 12: Similitudes entre la décadence de l’Empire romain  et la décadence moderne. « Toute pensée qui ne - Page 13 et 14: La décadence en citations se traduit pas en acte  - Page 15 et 16: Société ou communauté– Par Augustin Debacker Page 17 à 19 :L’énergie libreest une défaillance » Page20 et 21: Politisez vos inquiétudes vous inquièterez les politiciens ! –Par Jean-Philippe Chauvin Page 21 et 22: Nantes en Bretagne– Par Jean-Philippe Chauvin René de la Tour du Pin Page22 à 24 :Pour une nouvelle agriculture française– Par Jean-Philippe Chauvin Page 25 à 27 :1914-1918 l’épuration républicaine– Par Frédéric Winkler Bibliothèque / Vidéothèque: La fin du monde antique et le début du Moyen-Âge:
La Fin du monde antique et le début du Moyen Age fut un succès lors de sa parution en 1927. On avait traité jusqu'alors soit de l'empire romain, soit du Moyen Age en scindant les deux époques à la mort de Théodose. Pionnier du concept d'Antiquité tardive, Ferdinand Lot est le premier à consacrer un travail d'ensemble à l'histoire romaine entre le IIIe et le Ve siècle et à affirmer que"le Moyen Age ne peut se comprendre si l'on ne remonte pas au Bas Empire".
Se dégageant du carcan de l'histoire événementielle, il met l'accent sur l'analyse économique et sociale. En ce domaine aussi, Ferdinand Lot innove, deux ans avant la fondation des "Annales", la revue de Marc Bloch et Lucien Febvre. Mais il n'oublie pas la leçon de Fustel de Coulanges :"L'histoire n'étudie pas seulement les faits matériels et les institutions : Son véritable objet d'études est l'âme humaine."
Si les apports de l'archéologie ces dernières décennies ont bien changé nos connaissances des temps barbares, Ferdinand Lot reste d'actualité lorsqu'il écrit :"II est impossible de comprendre quoi que ce soit à l'histoire contemporaine si on ne sait rien de la dislocation du monde ancien, rien du nouveau peuplement de l'Europe du IVe au Xe siècle..."Une bonne raison de se féliciter de la réédition de ce classique que maîtres et étudiants ont lu et relu.
« La fin du monde antique et le début du Moyen-Âge»de Ferdinand Lot aux éditions « Albin Michel »
L’Amiral:
Alexandre Vassilievitch Koltchak a une carrière brillante dans la Marine russe et une vie de famille accomplie. Mais un jour il rencontre Anna Timireva, la femme de l’un de ses amis officier de marine: elle deviendra le grand amour de sa vie. Malgré la guerre et le destin qui les séparent, leur amour perdurera au-delà de la mort.
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« L’Amiral »de Andrei Kravtchouk 2010 - France Télévisions Distribution
Action SocialeCorporativeDocumentaire : Histoire de la Législation sociale :(su ite)
Albert de MUN Il batailla sans cesse au Palais Bourbon pour la justice des déshérités… - 1883, proposition d’amendement pour les syndicats mixtes - 25 janvier 1884, proposition pour une législation internationale du travail, dont le but est de protéger l’ouvrier, sa femme et son enfant contre le travail excessif… - 1888 De MUN propose l’idée du patrimoine corporatif (volé par la Révolution) Il faudra attendre 1919 pour accorder aux syndicats la personnalité civile et le droit de posséder - 20 octobre 1884 proposition de loi sur la responsabilité collective de la profession en cas d’accident du travail - Proposition de création de caisses professionnelles d’assurances-accidents - 02 février 1886 : Proposition de loi sur la protection des ouvriers victimes d’accident du travail Il faudra attendre le 9 avril 1898, car les lois sont reproposés devant l’hostilité républicaine à soulager la misère ouvrière… - 24 février 1886 proposition de loi sur l’interdiction du travail avant 13 ans pour les garçons et 14 ans pour les filles - Proposition de loi pour l’interdiction des travaux de force avant 16 ans… - Proposition de loi pour la journée maximum ramenée à 11 heures, au lieu de 12 depuis 1848… Cette loi sera repoussée par 8 voix, dont 2 de gauche contre 4… - Proposition de loi pour le repos dominical - 1888, proposition de loi pour la journée maximum ramenée à 11 heures, au lieu de 12 depuis 1848, refusée en 1886. De Mun est imperturbable et tenace mais l’opposition républicaine gauche et centre-gauche fait bloc avec les conservateurs libéraux qui repousseront toute amélioration sociale… - Proposition de loi sur le risque professionnel - 22 juin 1888 Proposition de loi sur le principe du repos dominical, de nouveau mais avec enfin un soutien d’un révolutionnaire communard en la personne de Camélinat… - 23 nov.1888 Proposition de loi pour un salaire minimum
- Proposition de loi pour un repos de quatre semaines pour les femmes qui accouchent, refus catégoriques des rangs républicains, il faudra attendre la loi du 17 juin 1913, 25 ans après… - 29 janv.1889, De Mun repousse l’amendement des républicains, Frédéric Passy et Albert Ferry voulant maintenir à 12 heures le temps de travail des femmes sous prétexte de vénérer la mémoire des révolutionnaires qui l’avaient institué en 1848… - 07 déc. 1889, proposition de loi pour limiter la journée de travail à 10 heures devant la droite et la gauche républicaine scandalisés! Il continu en souhaitant que celle-ci ne dépasse pas huit heures pour un développement normal de la famille mais il faudra attendre 1919 pour cela… - Proposition de loi pour l’arbitrage des conflits sociaux - Proposition de création de Conseils de conciliation et d’arbitrage, discutée seulement en 1892 et repoussée, comme les autres, il faudra attendre 1910 (17 sept) - 1890, proposition de loi pour instituer le dimanche, jour de repos - Proposition de loi pour instituer la journée de 8 heures au lieu de 10 pour les samedis et les veilles de fêtes chômées (refus par 304/210) - 1891, proposition de loi pour instituer, de nouveau la journée de 8 heures au lieu de 10 pour les samedis et les veilles de fêtes chômées par A. De Mun mais de nouveau refus, il faudra attendre le 13 juillet 1906 pour le repos dominical…Pour la semaine dite
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Action SocialeCorporativeSortons les noms du placard et affichons-les sur la face de la république antisociale : Emile KELLER, royaliste élu à une majorité écrasante sur le Territoire de Belfort contre le candidat républicain, le colonel Denfert-Rochereau. Sauf interruption de 1881 à 1885, il restera au Parlement jusqu’en 1889.Le Haut Rhin l’avait élu le 17 février 1871 par 68 864 suffrages sur 74 128 votants… Jean Baptiste MORISSON de La BASSETIERE envoyé à l’Assemblée Nationale le 8 février 1871 par la Vendée. En 1876 il devint député des Sables D’Olonne jusqu’à sa mort. Le vicomte Louis de BELIZAL, petit fils d’un martyr de Quiberon, représente St Brieuc. Ces royalistes« étaient des gentilshommes vivant sur leurs terres. Quelques-uns dirigeaient des manufactures familiales ; quelques-autres appartenaient au barreau, à la magistrature ou aux professions libérales. Il en fut même qui étaient poètes ! Aucun ne représentait un centre ouvrier et ne pouvait être accusé de céder à une démagogie électorale…tous se conformaient simplement à la règle de justice et de charité que leur imposait une double certitude. » Souvenons-nous du duc d’AUDIFFRET-PASQUIER qui demanda la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la situation des ouvriers en France… Ambroise JOUBERT ou JOUBERT BONNAIRE, angevin et polytechnicien avait clamé haut son royalisme, alors que son père était bonapartiste. Il entra à l’Assemblée Nationale comme élu du Maine et Loire, auteur d’une proposition de loi sur le travail des enfants dans les manufactures. A suivre…
anglaise, il faudra attendre, à titre provisoire d’ailleurs le 11 juin 1917, rendu obligatoire le 23 avril 1919… - Proposition de loi pour instituer la journée de travail à 10 heures pour les femmes et les enfants - Proposition de loi pour supprimer le travail de nuit pour les femmes et les enfants - Proposition de loi pour supprimer la « veillée » au nom de la santé physique et morale des ouvrières. Il faudra attendre le 30 mars 1900 - Proposition de loi pour supprimer le travail de nuit dans les boulangeries, il faudra attendre le 28 mars 1919 Le 1er juin 1891, les représentants royalistes interpellent le gouvernement sur la dissolution du syndicat des métallurgistes d’Hautmont. Ils ont le soutien du socialiste Millerand… - 22 mars 1892, proposition de loi pour que tout renvoi d’un ouvrier ne soit pas lié au fait d’une appartenance syndicale… - Proposition de loi pour l’amélioration de la liberté syndicale : « L’article 2 de la loi de 1884 sera rédigé ainsi qu’il suit : les syndicats ou associations professionnelles de plus de 20 personnes appartenant à (au lieu de exerçant) la même profession ou des métiers similaires, ou des professions connexes concourant à l’établissement de produits déterminés, pourront se constituer librement sous l’autorisation du gouvernement. ». Il faudra attendre 1920 (paragraphe final de l’art.4)… - 22 mai 1894, proposition de loi pour le droit aux ouvriers et employés du public de se syndiquer - 07 nov.1895, proposition de loi pour la résolution Puech, invitant le gouvernement à respecter ce droit… - 1909, proposition de loi pour l’établissement de comités professionnels ASC - royalismesocial.com -2014
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chargés d’établir des salaires minima pour les travailleurs à domicile. Albert de Mun prononcera un discours bouleversant sur les conditions inhumaines et immorales du travail des ouvrières en chambre et sur la barbarie du « sweating system ». Il faudra attendre le 1er juillet 1915 - Janvier 1911, proposition de loi sur le travail dans les établissements - Proposition de loi pour la réduction de la journée de travail à 10 heures - Proposition de loi pour la réduction de la journée de travail à 8 heures le samedi et veille de fériés avec un repos d’une heure et demi au milieu de la journée - Proposition de loi pour la fermeture obligatoire et générale des magasins le dimanche, refusé, il faudra attendre le 23 avril 1919.Le cardinal Baudrillart déclarera lors de sa réception à L’Académie : « Le Parlement français avait adopté ou était à la veille d’adopter lorsque mourut Monsieur de Mun, tout ce qu’il avait, véritable précurseur, proposé dès les premières années de sa carrière… »
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DOSSIER
« Les civilisations sont mortelles, les civilisations meurent comme les hommes, et cependant elles ne meurent pas à la manière des hommes. La décomposition, chez elles, précède leur mort, au lieu qu'elle suit la nôtre. »
[Essais et écrits de combat, tome II (1995), La liberté pour quoi faire?]
Georges Bernanos
« Dans l’histoire ce n’est pasl’idéalisme, la bonté ou la moralité qui règnent — leur royaume n’est pas de ce monde — mais plutôt la résolution, l’énergie, la présence d’esprit, et l’aptitude pratique. On ne peut pas effacer ce fait avec des lamentations et des jugements moraux. C’est la manière dont l’homme est fait ; c’est la manière dont la vie est faite, c’est la manière dont l’histoire est faite. » Oswald Spengler
Le déclin du monde moderne
Il serait bien trop long de faire le bilan général de la société actuelle dans ce qu’elle a de dégénérescente. Nul besoin d’être un grand penseur ou un observateur chevronné pour comprendre que notre société va de plus en plus mal. Allumez juste votre téléviseur et regardez une émission de téléréalité. Un genre de « divertissement » spécialisé dans la mise en valeur des plus médiocres. Le matérialisme et l’individualisme forgent désormais notre quotidien. Rien ne se fait sans ces deux fléaux dont les conséquences sont à tous les niveaux. Nos hommes politiques n’inspirent plus la confiance depuis bien longtemps aux yeux des français. Bref ! Sans chercher à rentrer dans les détails, une période de crise générale s’est amorcée depuis quelques années déjà, et l’avenir n’est pas vraiment prometteur…
Charles de Montalembert disait :« Les longs souvenirs font les grands peuples. La mémoire du passé ne devient importune que lorsque la conscience du présent est honteuse. »Difficile aujourd’hui de ne pas considérer la conscience du présent comme honteuse.
On comprend dès lors parfaitement, la raison pour laquelle l’Education Nationale cherche à expurger au maximum les contenus glorieux dans ses livrets scolaire d’Histoire de France. Ou également, pour tous ceux qui ont encore quelques réminiscences scolaires, qui se souviennent de l’expression rendue célèbre par les révolutionnaires lors de la "nuit du 4 Août", la nuit dite de "l’abolition des privilèges" :"faisons table rase du passé"!!!! Et oui ! Faire table rase du passé, comme si, déjà à cette époque, ils avaient hontes des grandes périodes les ayant précédées…
Il est difficile de porter un bon jugement sur quelque-chose si on ne prend pas la peine de se référer à des exemples passés.
Une personne qui fait une course de vitesse seule sera toujours satisfaite de son score. Mais si cette personne fait une course avec une autre personne plus performante, alors elle se rendra compte qu’elle n’est pas la meilleure et prendra conscience du travail qu’il lui reste à faire pour se perfectionner.
C’est à peu près dans cette logique que nous allons mettre en évidence les défaillances de notre civilisation moderne en la comparant aux enseignements de l’histoire, forgés et transmis par nos ancêtres. Le but n’étant nullement de conclure qu’avant c’était mieux et qu’aujourd’hui ne vaut plus rien. Non ! Notre objectif est de puiser tout ce qu’il y a eu de grand et de positif dans l’évolution des grandes civilisations aux files des millénaires, en commençant par la nôtre : La civilisation française. Cette pratique comparative est couramment désignée comme un « regard empirique ». Et c’est avec ce genre de comparaison que l’on pourra juger plus sereinement notre civilisation présente, et mettre en relief ses défaillances.
Comme cette année 2014 est l’année du centenaire de la Première Guerre Mondiale et des 800 ans de la bataille de Bouvines, nous allons commencer par un regard empirique sur la guerre.
La guerre de 14 fut particulièrement atroce et coûta la vie à près d’un million et demi de français. Au Moyen Âge, une guerre comme la Guerre de 14 aurait été
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parfaitement impossible. Et ce pour plusieurs raisons. La première, qui est la plus évidente, étant la technologie. Les mitrailleuses, les chars d’assaut, les avions, les grenades, les obus etc, n’existaient pas au Moyen Âge. Faire la guerre à cette époque-là, c’était un art et un honneur. Le corps à corps, si possible à l’épée, était de rigueur et une éthique de noblesse. Leurs tenues n’étaient pas camouflées, il fallait au contraire se faire remarquer par des actions d’éclats, avec des couleurs vives arborant les armes des diverses familles présentes. Jamais un chevalier au Moyen âge n’aurait accepté les 1/10ème de notre technologie actuelle tant elle lui paraîtrait honteux comme pratique de combat. Tuer un homme au fusil à lunette à distance, atomiser une ville entière en appuyant sur un simple bouton ou mitrailler des centaines d’homme en appuyant une seule fois sur une gâchette planqué dans un bunker, pour un chevalier du XIIIème siècle cela aurait été le plus grand déshonneur et la honte absolue. Il faut dire qu’à cette époque, l’alliance entre la science et la guerre était quasi inexistante et il aurait été difficile qu’il en soit autrement lorsque l’on songe aux mœurs et aux règles qui régissaient les lois de la guerre à cette époque. Souvenons-nous les problèmes liés à la venue de l’arbalète sur le champ de bataille et les polémiques s’y rapportant…Aujourd’hui nous savons ce qu’il en est. L’éthique dans la guerre s’est dissipée au fil du temps depuis les théories révolutionnaires de la guerre totale, même si des survivances de chevalerie ont encore existés entre combattants lors de la deuxième guerre, notamment entre aviateurs (Douglas Bader, pierre Clostermann, mémoires…). Depuis les désastreuses expériences des conflits du XXème siècle, la science est au service de la guerre, nous voyons chaque jour, de plus en plus d’armes sophistiquées conçues pour la guerre d’usure et donc les massacres de masse. Les américains ont ouvert la voie avec Hiroshima et Nagasaki montrant un visage nouveau de la guerre, on massacre sans laisser aucune issue aux civils, femmes, hommes, enfants et vieillards, et ce dans le seul but d’économiser des soldats ! La science au service de la barbarie ! Voici un petit extrait de « Le matin des magiciens » de Louis Pauwels et Jacques Bergier ou il est question d’une mitrailleuse présentée à Louis XVI :
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« Plus près de nous, en 1775, un ingénieur français, Du Perron, présenta au jeune Louis XVI, un « orgue militaire » qui, actionné par une manivelle, lançait simultanément vingt-quatre balles. Un mémoire accompagnait cet instrument, embryon des mitrailleuses modernes. La machine parut si meurtrière au Roi, à ses ministres Malesherbes et Turgot, qu’elle fut refusée et son inventeur considéré comme un ennemi de l’humanité. A tout vouloir émanciper, nous avons aussi émancipé la guerre. Jadis occasion de sacrifice et de salut pour quelques-uns, elle est devenue la damnation de tous. » Voilà comment Louis XVI, qui fut qualifié de « Tyran » par les révolutionnaires, considèrerait notre époque : comme « ennemi de l’humanité ». Cette conception de vie, où l’on voit un Louis XIV pensionner un inventeur d’explosifs terrifiants pour qu’il ne divulgue pas son arme de mort au risque de rendre la guerre inhumaine, nous surprend par son humanisme :« Un joaillier grenoblois du nom de Dupré, inventa un feu grégeois qui eut un certain succès en 1770.Le Maréchal de Belle-Isle eut, après quelques expériences de bons résultats. Louis XIV, par sentiment d’humanité, trouva que :« le génie de l’homme était trop inventif pour la destruction ». Le susnommé Dupré reçut une pension de 2000 livres et le cordon de saint-michel, après destruction complète de l’invention… » La deuxième raison qui justifie qu’une guerre comme la Guerre de 14 aurait été impossible au Moyen-Âge est la «
Mobilisation générale ». Et oui ! Cette fameuse mobilisation qui ne choque plus personne aujourd’hui était parfaitement inexistante au monde médiéval. La raison en était simple, comme la guerre était à cette époque un honneur, une manière d’inscrire son nom dans l’histoire, donc réservée aux seigneurs. Depuis les débuts de la féodalité, ceux-ci devaient payer l’impôt du sang alors que les paysans demeuraient aux champs, protégés par les lois de l’Eglise, interdisant toute violence envers eux, comme aux femmes, aux enfants et aux vieillards. Sans compter les dimanches et fêtes religieuses interdisant les conflits (Paix et Trêve de Dieu)… Plus tard c’est un système de recrutement dans les campagnes qui autorisera les gens du peuple à participer aux campagnes militaires des Rois. Le paysan avait le choix d’aller ou de ne pas aller à la guerre. Son goût pour l’aventure pouvait le motiver à partir, sinon il restait bien sagement dans sa ferme. Lors de la bataille de Bouvines en 1214, le Roi Philippe Auguste fit appel à ce que l’on appelait à cette époque « les milices communales ». Dix-sept des trente-neuf communes de l'État capétien répondirent à l'appel. Ce qui traduit un caractère non obligatoire à la participation d’une bataille à cette époque.
C’est la révolution de 1789 qui va imposer pour la première fois cette notion de mobilisation générale et de « guerre totale ». Il s’agissait de la fameuse levée en masse de 300 000 hommes pris parmi les célibataires ou veufs de 18 à 25 ans, décidée le 23 février 1793 par la Convention. Ceci afin d’assurer une guerre, qu’ils avaient eux-mêmes déclenchés, condition nécessaire pour renverser le Roi. C’est cette levée en masse obligatoire qui fut l’une des causes des Guerres de Vendée car les paysans à cette époque n’avaient pas l’habitude qu’on les force à faire une guerre inutiles et dont ils n’étaient en rien responsables. Cette mobilisation générale restera une pratique constante aussi bien pour les républiques que pour les empires, le roi, à partir de ce moment et jusqu’à nous, représentera désormais pour le peuple, à chaque restauration les conditions nécessaires pour la paix.
C’était donc tout naturellement dans la logique républicaine qu’en 1914, lorsque la guerre fut déclarée à l’Allemagne que la troisième république ordonna la mobilisation générale le 2 août 1914. C’était donc au nom
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de la liberté soi-disant acquise depuis 1789, et des Droits de l’homme, que le français de 1914 avait perdu sa liberté d’aller ou de ne pas aller à la guerre ! La guerre de 14 fut la conséquence de cette alliance entre une mobilisation générale forcée et une science au service des technologies meurtrières. La suite nous la connaissons….
Et force est de constater qu’aujourd’hui encore la notion de « Mobilisation générale » est toujours de rigueur en France, et la science est toujours au service de la guerre avec des conséquences futures qu’il est préférable de ne pas imaginer….
Pour ce qui est du chef de l’Etat.
Faisons une comparaison entre un président aujourd’hui et un Roi d’Ancien Régime. La différence fondamentale entre un Roi de France et un président de la république se trouve déjà dans le titre lui-même. Un Roi de France comme son titre l’indique, n’est Roi que parce qu’il y a une France. Et qu’en conséquence si la France chute, le Roi chute avec, car son titre n’a de réalité que tant que la France existe. C’est ce
qui failli se produire avec Charles VII, mais Jeanne d’Arc en décida autrement. C’est l’une des raisons pour laquelle le Roi ne peut pas faire ce qu’il veut quand il est au pouvoir, mais doit au contraire tout faire pour tirer son pays vers le haut et œuvrer en permanence pour le bien-commun de son Peuple.
En comparaison, un président de la république, comme son titre l’indique, n’est président que parce qu’il y a une république. De ce fait même si la France chute, ou tombe en décadence, tant qu’il y a une république en tant que système de gouvernement, cela reste la priorité, plus que l’existence même de la France. Un Roi incarne la stabilité politique de son pays pour toute une vie, alors qu’un président actuel n’incarne qu’une idéologie pour cinq ans. Un Roi transmet naturellement sa couronne à son fils ainé, alors qu’un président doit être élu tous les cinq ans avec les dépenses considérables qu’engendre chaque élection. Tout comme la fortune d’un roi appartient à l’Etat, à la France, à son rayonnement, alors qu’un président, au scrutin éphémère, est finalement là, pour se servir. Chaque
président part de l’Etat, les poches remplis, quelle gabegie, pendant que l’éducation Nationale sermonne nos enfants sur les dépenses de la Monarchie, de qui se moque-t-on !
Un Roi est formé dès son enfance à son futur métier de Roi, alors qu’un président n’est le plus souvent qu’un petit arriviste ambitieux, œuvrant souvent pour sa petite gloire personnelle. Nous ne parlerons pas des ministres incompétents en république, énarques, écumant tantôt à droite, tantôt à gauche à l’affut d’une place, élu d’une heure, salaire à vie et retraite doré. Les privilégiés d’avant avaient au moins de la classe, du panache et souvent mourraient aux frontières en défendant le peuple de leur sang, autre temps, autres mœurs ! Aujourd’hui « responsables mais pas coupables » les nouveaux privilégiés osent faire mourir le peuple innocent, pour assurer leurs portefeuilles dorés !
Un Roi incarne l’indépendance, alors que les présidents actuels sont le plus souvent soumis à des lobbies qui les contrôlent, et à travers eux, le pays. Un Roi dirige un pays qui est l’œuvre historique de toute sa famille, alors qu’un président n’a aucun lien historique ou peut n’avoir aucun attachement à notre histoire, qui est plus du domaine secondaire pour ne pas dire inutile pour certains. Un Roi représente son pays dans tout son ensemble, alors qu’un président ne représente qu’une minorité ayant voté pour lui et encore, car, il n’est que le produit de ralliements afin de gagner le deuxième tour ! (Même si après avoir été élu ils aiment à rappeler idéologiquement, qu’ils représentent la France dans son intégralité, ce qui est parfaitement inconcevable dans la logique du système républicain dans lequel ils évoluent.)
Pour ce qui est de l’accessibilité du Roi en comparaison d’un président actuel, la
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Action SocialeCorporativedifférence est assez symptomatique aussi.Pour ce qui est du monde du travail : Voici quelques extraits issus du livre« Ce Laissons la parole à l’historienne qu’était un Roi de France »Frantz de Marion Sigaut. Voici quelques extraits de Funck Brentano : sa conférence sur : Comprendre les « Dans les rues de Paris, leLumières : aux sources de la monarque se promène à pied ; le premierprolétarisation du monde ouvrier : venu vient lui parler. Les chroniqueurs « Le Chapelier à l'Assemblée cita ont conservé un dialogue qui se serait abondamment à l'Assemblée Jean-engagé entre un pauvre jongleur et Jacques Rousseau, théoricien du Philippe Auguste. L’histrion réclamait du "entre l'individu et l'Etat, il n'y a rien": vainqueur de Bouvines un don en "il n'y a que des individus séparés et la argent: Volonté générale". Il dit: "Il est sans « Ne suis-je pas, seigneur, votre doute permis à tout citoyen de parent ? s'assembler paisiblement et sans armes, mais il ne doit pas être permis - Comment cela ? aux citoyens de la même profession et du même Etat de s'assembler pour leur - Je suis votre frère par Adam ; mais prétendu intérêt commun. Car il n'y a son héritage a été mal partagé et je n’en plus de corporation ni de société, il n'y ai pas eu ma part. a plus d'intérêts communs, il n'y a plus - Reviens demain et je te la que des intérêts individuels et l'intérêt donnerai.» général pour la chose publique." Ça c'est du Rousseau. Robespierre n'a rien  Le lendemain. Dans son palais. dit et la presse non plus. C'est le Philippe Auguste aperçoit le jongleur triomphe de Turgot. Chaque contrat de parmi la foule. Il le fait approcher et, lui travail serait signé individuellement remettant un denier : entre un ouvrier et un employeur qui, en termes civiques, étaient effectivement « Voilà ce que je te dois ; quand j’en égaux. C'est "l'égalité" de la aurai donné autant à chacun de nos Révolution. frères descendus d’Adam, c’est à peine si de tout mon royaume, il me restera un Conséquence : d'un côté on a des denier. » individus poursuivant chacun ses intérêts propres, de l'autre un Etat L'un de mes confrères de la presse mandaté par le "Peuple souverain" et parisienne se rendit à l'Elysée et château de Versailles ; sous notre libre "représentant l'intérêt général". Vaste demanda au concierge à voir le Président démocratie, j'avais projeté d'aller offrir plaisanterie... Le modèle ne comprend de la République. mes hommages au Président de la plus aucun corps intermédiaire. La République et je ne suis même pas - Mais on ne peut voir ainsi M. le Révolution est faite. parvenu jusqu'à son secrétaire ! »Président ! Avez-vous une lettre L'ancien processus de sélection s'est d'audience ? Que désirez-vous ? Et oui ! Même les Rois qualifiés « effacé devant la marchandisation. C'est d’absolus » comme Louis XIV était - Je désire voir le Président. l'argent le nouveau critère. L'argent sera parfaitement accessible à n’importe qui. Ce le seul et unique prix de la maîtrise. Vous  Le concierge, bon enfant, qui en dit long sur les rapports de confiance voulez vous installer comme charpentier proposa au visiteur de l'introduire auprès qui existaient entre le Peuple et le Roi. ? Payez. du secrétaire de l'Elysée. Et il s'en alla Aujourd’hui difficile d’en dire autant depuis annoncer au secrétaire cet inconnu qui, que nous avons la république du peuple, parLe nouveau système relève de sans aucun autre motif, voulait voir le le peule et pour le peuple… La mémoire del'économie de marché et non plus de Président de la république. ce passé en devient d’autant plus importunel'économie morale. ! - Ce doit être un fou, s'écria le L'ouvrier sera tenu de s'incliner non secrétaire ; c'est très dangereux. Dites-lui Signalons au passage le présidentplus devant l'autorité morale du maître, qu'il m'écrive pour me demander Hollande, faisant enlever les percuteurs desmais devant les exigences expresses de audience. troupes qu’il visite ! Je parle de l’arméel'Etat, avec pour chapoter le tout, la française, pas à l’étranger !!!police.  Sous la Monarchie absolue, un chacun pouvait aller voir librement le Roi-Soleil en son palais du Louvre ou en son ASC - royalismesocial.com -2014
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L'économie morale est battue en brèche par l'économie de marché, c'est le "libéralisme" apparu un siècle avant la révolution "française de 1789" avec la révolution anglaise. "Le libéralisme c'est l'anglomanie". Les ennemis des physiocrates et des Encyclopédistes c'étaient la monarchie absolue catholique.
Un ouvrier incorporé (avant 1789) ne connaissait pas le chômage et si un individu n'avait pas de corps et connaissait le chômage il était de toute façon secouru, soutenu et pris en main par une corporation. Ex: un domestique sans travail rencontre un domestique qui en a un et le lendemain il trouve du travail. Ce n'est pas l'Etat qui gère le travail, c'est la base qui se gère toute seule, ce n'est pas l'Etat qui s'en occupe. Le monde ouvrier d'Ancien Régime se gère, s'occupe de ses affaires et a l'oreille des autorités. Le roi reçoit régulièrement les corporations.
Si on devait revenir à ce système, cela pourrait partir de la base avec des métiers qui s'organisent seuls.
En France, le roi n'a pas voulu obéir aux riches : on lui a coupé la tête. Et ce n'est pas "le Peuple" qui a demandé ça. La façon dont on nous a présenté les choses (1789) est tronquée. »
Voilà qui explique en partie les défaillances du monde du travail d’aujourd’hui. La révolution de 1789 fut la porte ouverte au libéralisme économique que Louis XVI, tant bien que mal, cherchait à combattre pour la protection de son peuple. Autrefois il régnait une réelle liberté
au sein de ces fameuses corporations, qui établissait elles-mêmes les règles du travail, leurs us et coutume, les formations et dont le Roi était le protecteur.
Dans son analyse, Charles Péguy avait mis en évidence un second fléau qui frappa le monde du travail. Dans son œuvre «L’Argent » qu’il rédigea en 1913, il dénonça l’embourgeoisement de la classe populaire travailleuse. Il fit à ce sujet un remarquable regard empirique assez intéressant :
« Nous avons connu un honneur du travail exactement le même que celui qui au Moyen-Âge régissait la main et le cœur. C’était le même conservé intact en dessous. Nous avons connu ce soin poussé jusqu’à la perfection, égal dans l’ensemble, égal dans le plus infime détail. Nous avons connu cette piété de l’ouvrage bien fait, poussée, maintenue jusqu’à ses plus extrêmes exigences. J’ai vu toute mon enfance rempailler des chaises exactement du même esprit et du même cœur, et de la même main, que ce même peuple avait taillé ses cathédrales.
Que reste-t-il aujourd’hui de tout cela ? Comment a-t-on fait, du peuple le plus laborieux de la terre, et peut-être du seul peuple laborieux de la terre, du seul peuple peut-être qui aimait le travail pour le travail, et pour l’honneur, et pour travailler, ce peuple de saboteurs, comment a-t-on pu en faire ce peuple qui sur un chantier met toute son étude à ne pas en fiche un coup.
Ce sera dans l’histoire une des plus grandes victoires, et sans doute la seule, de la démagogie bourgeoise
intellectuelle. Mais il faut avouer qu’elle compte. Cette victoire.
Il y a eu la révolution chrétienne. Et il y a eu la révolution moderne. Voilà les deux qu’il faut compter. Un artisan de mon temps était un artisan de n’importe quel temps chrétien. Et sans doute peut-être de n’importe quel temps antique. Un artisan d’aujourd’hui n’est plus un artisan. »
Déjà à cette époque, Charles Péguy constatait qu’une décadence s’était amorcé dans le monde du travail, et surtout dans les mentalités des travailleurs eux-mêmes. L’honneur ancestral du travail avait fait place à l’esprit bourgeois généralisé, qui poussait le peuple à mettre toute son étude à ne pas en fiche un coup !
Aujourd’hui le libéralisme économique et cette mentalité bourgeoise associée au culte du confort sont les deux fléaux qui régissent nos sociétés modernes dans le cadre du monde du travail. Il ne faut pas s’étonner dès lors s’il y a des délocalisations, un chômage élevé, le règne de l’argent et du mondialisme. L’économie souffre dans un climat social vivant de luttes interminables entre syndicats patronaux et syndicats employés, chacun voyant midi à sa porte par pur individualisme, sans esprit de corps et de solidarité.
Nous pourrions parler aussi de la vie sociale. Jadis chaque village en France était une source de vie. Il n’y avait pas de télévisions ni d’internet ou de radio, le monde virtuel n’existait pas, les gens se côtoyaient. Le progrès technique a supplanté le progrès de l’homme. Ce n’était pas encore la suprématie des voitures, chaque rue des villes et villages étaient en priorité piétonnes.
Les fêtes à cette époque pouvaient durer toute une semaine. C’est d’ailleurs ce qui se
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produit à Paris lorsque le Roi Philippe Auguste rentra dans la cité vainqueur de la bataille de Bouvines en 1214. Cela en dit long sur le sens de la vie et la joie qu’il y avait à cette époque. On est loin des boîtes de nuits ou souvent il y règne la musique américaine assourdissante, l’alcool à foison et drogues en tous genre… On ne parlera pas des raves party… Pas plus tard encore que le début du siècle dernier, le vouvoiement était de rigueur, il était une marque de respect envers son prochain. Aujourd’hui il est devenu limite insultant, voir seulement utilisé pour garder une certaine distance hiérarchique dans le cadre du monde du travail. Il n’est pas rare de rencontrer des gens qui vous demandent de les tutoyer prétextant une certaine gêne à être vouvoyé. Nous pourrions aussi parler de la religion. Jadis pendant des siècles, elle fut une pratique constante chez nos ancêtres. Il n’y a qu’à voir les églises et les cathédrales surtout celles du XIIème et XIIIème siècle pour se rendre compte de l’importance et de la considération qu’avaient nos pères pour la religion. C’est cette maîtrise de la transcendance qui éleva notre civilisation aux files des siècles. Aujourd’hui, pas besoin de faire un bilan de ce qui reste de notre religion historique. Depuis la révolution de 1789, les diverses républiques qui se sont succédées jusqu’à aujourd’hui, n’ont eu de cesse de détruire un peu plus chaque jour la religion chrétienne, afin d’imposer la sienne, à savoir une laïcité aux origines
Action SocialeCorporativemaçonniques. Le Veau d’Or à prit ensuite la petit appartement dans une grande tour sans place des Tablettes de la Loi, et c’est le âme, souvent de couleurs grise, aux allures matérialisme et le consumérisme associé à carcérales. Ces vieilles chaumières se l’hédonisme qui remplacèrent dans les vendent aujourd’hui à prix d’or, alors qu’elles cœurs et dans les mœurs ce qu’autrefois étaient autrefois la maison du pauvre pour nos ancêtres avaient accumulé par tradition des générations de familles. Ces et par sentiment. Alors, on s’étonne, et on chaumières ont su traverser le temps, ce qui s’indigne quand une autre religion comme en dit long sur la qualité de leur construction. l’Islam s’implante au fil du temps sur notre Aujourd’hui les petites villas en parpaing ont sol chrétien. Mais l’implantation de l’Islam en en moyenne une durée de vie de quelques France n’est-t-il pas la conséquence du vide dizaines d’années. On ne construit plus pour spirituel des français de souches ? Vide transmettre mais seulement pour que les spirituel qui a pour conséquence l’abandon entreprises spécialisées dans ces de nos églises. On s’indigne encore de voir constructions s’enrichissent rapidement. ces églises être démolies parce qu’il n’y a Rien ne durera de ce monde d’argent et c’est plus de fonds pour pouvoir les rénover ? Ou peut-être pas plus mal comme ça. Mais il se trouve cet argent qui aurait pu sauver ce faudrait songer à un autre monde possible… patrimoine religieux ? Et bien il se trouve Bref ! Nous pourrions faire un dossier dans votre téléviseur, votre I-phone, votre complet sur tout ce qui constitue notre console de jeux, vos derniers vêtements de civilisation actuel, le comparer avec marque à la mode…etc. L’argent à différentes périodes de notre histoire qui supplanté le christianisme, on a retiré la nous enseigne une vision différente et transcendance de tout un peuple pour le souvent bien plus mature de ce que nous plonger dans une nouvelle forme faisons aujourd’hui. Pour conclure, une d’esclavagisme tout en lui faisant croire qu’il citation de Paul Valery parfaitement adapté est au sommet de la liberté ! à notre exposé, s’opposant au principe de Observons également ce qu’est faire table rase du passé ou de considérer ce devenue notre architecture. Il n’est pas rare dernier comme une simple nostalgie : de constater dans les campagnes de « La véritable tradition, ce n'est pas France, des vieilles fermes ou chaumières de refaire ce que les autres ont fait, mais datant du XVIIIème siècle voire pour de retrouver l'esprit qui a fait ces choses certaines directement du Moyen-Âge. et qui en ferait d'autres, dans d'autres Comment ne pas être effaré de voir ces temps ». anciens bâtiments qui étaient ceux des pauvres et des paysans d’autrefois alors P-P Blancher qu’aujourd’hui en ce début du XXIème siècle, les moins riches n’ont droit qu’à un Ouvriers, employés, chômeurs, patrons...etc. Si l’ASC vous intéresse, n’hésitez pas à nous envoyer tous les renseignements dont vous pouvez disposer sur l’exercice de vos professions et les abus dont il convient de poursuivre la réforme. Devenez acteur d’une économie plus humaine libérée du règne de l’argent :contact@actionroyaliste.com http://www.madine-france.com/actionroyaliste.com
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Similitudes entre la décadence de l’Empire romain et la décadence moderne :
Extraits du livre de Ferdinand Lot,La fin du monde antique et le début du moyen âge :
P188. Inoccupée ou presque, cette population romaine pouvait être dangereuse, travaillée par des intrigants. La distraire est une nécessité primordiale : aussi, avec les distributions gratuites, les « jeux » constituent un des services publics les plus importants de l’État. Le nombre de jours fériés ne cesse de s’accroître. Il est porté de 65 sous la République, à 135 sous Marc-Aurèle, puis à 175 jours. A partir de cette époque, on peut dire que la population passe sa vie au théâtre, à l’amphithéâtre, au cirque. Au Ve siècle, plus tard encore, c’est au cirque, à l’amphithéâtre, que les Barbares surprennent la population (Trèves, Antioche). Pour se la concilier, les rois ennemis feront célébrer les jeux ; ils se continueront sous les Goths.
Quelques souverainsJulien) (Marc-Aurèle, eurent, dit-on, l’idée de les abolir. Projet tout à fait chimérique. Toutes les tentatives pour réduire leur nombre ou leur importance échouèrent. L’empereur est tenu d’y assister et de ne point faire le dégoûté. Autrement, la populace témoigne son mécontentement. C’est pour gagner la popularité que Commode descend dans l’arène.
P189. Les jeux, par leur multiplication, entretenaient la population des villes et même celle des campagnes, car les théâtres et amphithéâtres sont pour le pagus(campagne)et non uniquement pour la ville, dans une fainéantise incurable. Mais leur pire malfaisance venait peut-être de leur nature. Ils provoquaient et développaient le goût de la cruauté et de la luxure. Les exhibitions d’animaux et de peuples exotiques étaient relativement innocentes ; elles tenaient la place de nos jardins exotiques. Mais le peuple se délectait surtout aux combats sanglants, non seulement de bêtes contre bêtes, mais
d’hommes contre hommes(gladiateurs), ou d’hommes contre bêtes. On y employait des condamnés de droit commun, des prisonniers barbares. Faute de condamnés, la populace réclamait qu’on saisît les chrétiens pour les livrer aux bêtes et les magistrats obéissaient en tremblant. Les panégyristes célèbrent comme un haut fait que Constantin, ayant capturé des chefs francs, les jette aux bêtes pour amuser le peuple de Trêves. Au théâtre même, le public n’est pas content si, dans la représentation, la fiction ne fait pas place à la réalité sanglante. Il ne supporte la tragédie d’Hercule au Mont Oeta que si, à la fin, le héros est réellement brûlé. Le mime Laureolus est mis en croix, non pour rire, mais effectivement. Aux jeux sanglants succèdent les pantomimes obscènes. Il s’y joint les fêtes orgiaques de la Maiuma, au mois de mai, fêtes qu’un empereur romain essaya vainement de supprimer.
P190.Tous les écrivains, de Sénèque à Libanius et à saint Augustin, témoignent de l’attrait terrible, quasi irrésistible, qu’exerçaient ces spectacles sanglants ou voluptueux. Bien peu parmi les Anciens ont eu l’intuition de l’effroyable danger que font courir à la société ces aberrations psychiques. Seul, presque seul, Sénèque a compris, pour l’avoir vu, que ces jeux provoquaient la cruauté et, en même temps, la lâcheté chez le peuple.seulement de nos jours les jeux sur ordinateur (Non provoquent « la cruauté et la lâcheté » chez l'esclave de l'ordinateur, mais encore ils causent une perte de temps terrible, une stérilité, une addiction très grave.)Il peut paraître extravagant qu’un État ait cultivé pendant de nombreux siècles une névrose aussi pernicieuse. Mais sans doute s’étonnera-t-on un jour que notre civilisation tolère l’alcoolisme, sans parler de spectacles et d’exhibitions non moins délétères que les jeux des Anciens.
P190.Le régime impérial a réussi, au moins en Occident, à contenir et à contenter les villes. Il semble qu’il ait été conforme aux aspirations du citadin des classes inférieures et moyennes du monde méditerranéen ; c’est vraiment l’État-providence. Grâce à lui, moyennant un travail très modéré ou nul, on vit et on s’amuse. Si l’on n’a aucun droit politique(nous non plus, nous n'avons aucun droit politique, malgré les apparences et les déclarations tonitruantes, et cela pour quatre raisons principales : nos députés ne nous représentent pas, les événements sont cachés ou déformés par une presse aux ordres, la gauche et la droite s'entendent comme larrons en foire, et les députés qui déplaisent à
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