Réponse de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, à une question de François Brottes (Groupe SRC) lors des questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale (23 avril 2013)
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Réponse de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, à une question de François Brottes (Groupe SRC) lors des questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale (23 avril 2013)

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Jean-Marc Ayrault répond à une question de François Brottes (Groupe SRC) lors des questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale.

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Publié le 24 avril 2013
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Langue Français

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PREMIER MINISTRE Pôle Stratégie, Médias et Communication  Paris,le 23 avril 2013 Réponse de JeanMarc Ayrault, Premier ministre à une question de François Brottes (Groupe SRC) lors des questions au Gouvernement à l’Assemblée nationaleMercredi 23 avril 2013 Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les députés, Monsieur le Président François Brottes, Je pourrais poursuivre moi aussi la métaphore sportive. Vous connaissez mon attachement au beau jeu, au jeu collectif, certains diraient «le jeu à la nantaise». Mais, Mesdames et Messieurs les députés, j’arrêterai là la métaphore parce que je veux nous ramener au réel, car seul compte le réel. Mesdames, Messieurs les députés, ne nous racontons pas d’histoires. Nous avons trouvé un pays plongé dans une crise d’une exceptionnelle gravité, et je sais la situation du peuple français. Je connais la dureté et l’inquiétude de ce qu’il vit. Car la crise c’est d’abord et avant tout un mot clé, Mesdames et Messieurs les députés, c’est le chômage de masse, dont la progression est ininterrompue depuis plus de cinq ans. C’est ça la réalité que vivent nos compatriotes !Et je sais le coût pour les familles françaises et aussi la peur pour ceux qui redoutent et qui se demandent: quel est l’avenir de la France? Eh bien mon devoir et celui de mon gouvernement, depuis le premier jour où le président de la République m’a confié cette mission, et où le Parlement m’a donné sa confiance, a été de répondre à cette angoisse par l’action. Oui, c’est ce que nous faisons, Mesdames et Messieurs les députés! Et je veux incarner aujourd’hui, pas seulement un pouvoir des mots, je veux devant cette Assemblée incarner un pouvoir en actes. Et alors quels actes, me direzvous? Qu’avonsnous réussi? Si l’on veut que, par la multiplicité des mesures qui ont été prises, se concentrer sur l’essentiel.Je ne citerai que trois axes. Nous avons sauvé l’euro alors que tout le monde n’en donnait pas cher. Et si nous ne l’avions pas fait, ça serait la catastrophe, la pénurie en Europe. Et c’est le premier acte politique du président de la République que nous avons réussi. Mais nous avons
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aussi choisi le sérieux budgétaire, je dis bien «choisi »,parce que nous avons choisi la souveraineté, nous avons choisi l’indépendance de la France. Et nous avons refusé l’austérité que, sur ces bancs, on veut pratiquer. Qui a ditce matin qu’il fallait maintenant travailler 39 heures payées 35? C’est vous qui l’avez dit! Vous croyez que c’est ça qui vapermettre au pays de s’en sortir? Eh bien moi je vous le dis, Mesdames et Messieurs les députés, nous refusons l’austérité, parce que l’austérité c’est encore plus de chômage, c’est encore plus de misère, c’est encore plus d’inégalités. Et c’est le choix que nous avons fait, celui du retour de la croissance.Pendant un an, nous avons forgé ensemble les armes pour la bataille del’emploi et de la compétitivité. Des armes, oui, mais ces armes sont prêtes.Ȧ présent la bataille peut prendre toute son ampleur. Un an pour préparer et engager l’offensive, et quatre ans pour ensemble la réussir et la gagner. C’est à ça que je vous invite, à cette bataille. Nous l’avons engagée avec un handicap d’une décennie de retard, d’une décennie d’abandons, d’une décennie de négligences, et je dis bien de négligences coupables, et c’est cela que nous devons réussir à relever. Et je sais que beaucoup de Français doutent encore de gagner cette bataille. Eh bien aujourd’hui je leur demande, je vous demande de nous mobiliser tous, toutes les forces de la France, les entreprises, les salariés, les collectivités locales, les citoyennes et les citoyens, je vous demande à chacune et chacun d’entre vous: qu’auraisje fait pour lutter contre le chômage? Je le demande à la majorité, mais je le demande aussi à l’opposition. C’est la majorité de tout un peuple. Je le demande parce que cette bataille, c’est labataille de toute une génération, j’y mets toutes mes forces, toutes les forces du Gouvernement, toutes les forces de la France. La bataille c’est maintenant!
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