Procréation médicale assistée et savoir psychanalytique

Frans Tassigny

Description

Lecteur de l'œuvre de Lacan, je me pose depuis quelque temps cette question : lesavoir psychanalytique, de type lacanien, n'est-il pas théoriquement bousculé par les nouvelles formes de filiation et de famille issues de la procréation médicalement assistée (PMA) ? Métaphore paternelle, Désir de la mère et Nom-du-père conviennent-ils encore quand il y a trois mères, deux pères, absence de père ou absence de mère ?
  [Moins]

Informations

• Publié par: Une-Universite-de-la-Psychanalyse
• Nombre de lectures: 38
• Langue: Français

Extrait

Procréation médicale assistée et savoir psychanalytique

Le Monde.fr | 27.12.2012 à 11h36 • Mis à jour le 27.12.2012 à 11h38Par Hervé Glevarec, directeur de recherche CNRS

Lecteur de l'œuvre de Lacan, je me pose depuis quelque temps cette question : lesavoirpsychanalytique, de type lacanien, n'est-il pas théoriquement bousculé par les nouvelles formes de filiation et defamilleissues de la procréation médicalement assistée (PMA) ? Métaphore paternelle, Désir de la mère et Nom-du-père conviennent-ils encore quand il y a trois mères, deux pères, absence de père ou absence de mère ? Ces trois termes centraux dans la conception lacanienne du sujet humain sont-il indifférents à ces nouvelles configurations ? Ou, dit autrement, quel est lesavoirque la psychanalyse possède qui l'autoriserait à caractériser un changement ou une permanence ? Disons ici que pour ce qui concerne la réalité du dispositif analytique ça ne change rien pour qui croit à l'inconscient, c'est-à-dire au désir inconscient.

Sansentrerdans des définitions de l'inconscient qui feraient sans doute désaccord, on peut s'entenirà ceci que les psychanalystes tiennent le sujet humain pour divisé. Est-ce tout ? La psychanalyse a, bien entendu, quelque chose de plus que le sujet divisé (l'inconscient qui le divise), elle a unsavoirqui concerne la filiation, qui n'est par exemple pas celui de la socialisation (les parents transmettent leurcultureaux enfants). Dans la psychanalyse freudienne, il semble qu'elle ait le complexe d'Œdipe et dans la psychanalyse lacanienne, entre autres, la métaphore du Nom-du-Père (Lacan,"D'une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose"(1957)). Quelle est la structure que la psychanalyse mobilise poursaisirun sujet qui a plusieurs mères et plusieurs pères, ou dont la mère et le père biologique sont distincts de la mère et du pèresocial? Voilà un questionnement sur lesavoiranalytique le plus intéressant à énoncer.

En fait, j'en viens, malgré moi, à medemandersi lesavoirélaboré par Lacan n'est pas historiquement situé, c'est-à-dire dépendant d'un modèle de la famillenucléairestandard. Mais on sait que lesavoirlacanien se veutsavoirstructural. Ne lui faut-il pas alorsabandonnermère et père dans métaphore paternelle, désir de la mère et nom-du-père ? Que cesavoirsoit soutenu se dénote chaque fois que pourmaintenirle modèle il failletirerde lui des conséquences dans le réel : par exemple, les enfants d'un

couple de femmes issus de PMA avec tiers donneur deviendront psychotiques par forclusion du nom-du-père.

La question n'est donc pas ici celle de la posture morale des analystes comme le titraitLe Monde"les psychanalystes doivent écouter leurs patients et non dire la norme"(édition du 9 novembre 2012), difficile àteniren réalité, mais desoumettrelesavoirlacanien aux configurations familiales contemporaines. Il me semble qu'on ne s'en sort pas non plus avec ce genre de bricolage intellectuel :"Dans un couple où il y a deux hommes, je pense qu'il y a en effet un des deux qui peut représenter une part féminine, mais que la féminité et la masculinité ne se retrouvent pas forcément dans la femme biologique et l'homme biologique", dit la psychanalysteCaroline Thompson(Le Monde, 09/2012).

La fécondationin vitroet la procréation médicalement assistée (PMA) ont bouleversé le statut de la mère, en distinguant une femme gestatrice, une femme donneuse de ses gamètes et une femme parent sur le plan social et légal, remettant en cause, dans le cas de la France, le fondement gestationnel de la maternité : est mère la femme qui a accouché de l'enfant (Iacub,L'empire du ventre : pour une histoire de la maternité(2004)), et le statut du père de même ; elle a aussi bouleversé la composition double et hétérosexuée de la famille nucléaire puisque homme et femme peuvent dorénavant élever seul un enfant dès sa conception comme le montre bien la sociologueDominique Mehl(Les lois de l'enfantement, 2012).

Ce qui apparaît inouï c'est qu'un sujet puisse dorénavant, et c'est le cas dans le réel,avoirtrois mères différentes (biologique, gestationnelle et sociale) et deux pères (biologique et social). Les personnes font en effet fi des régimes d'interdiction en France en allant à l'étranger. Ce qui est inouï c'est que soit possible et légale (ailleurs) la conception d'un enfant par des gamètes issues d'un homme et d'une femme, sa gestation par une femme différente et son éducation par une troisième. Ce qui est inouï c'est qu'un homme puisse élever seul un enfant issu de ses gamètes et de celles d'une femme avec laquelle il n'a aucun lien autre que ceci qu'elle a donné ses gamètes et/ou porté cet enfant. Cet enfant n'a de la sorte pas de mère.

Je vois de l'inouï à l'endroit dusavoiranalytique là où des analystes peuvent considérer que lesavoiranalytique est destructureet donc au-delà des métamorphoses de la parenté. Pour cela, les analystes doiventmaintenirun père et une mère. En effet, se pourrait-il que la métaphore du Nom-du-Père chez Lacan s'écrive, comme elle se pense d'ailleurs souvent pour la fonction paternelle, sous laforme"Nom-du-X", mais aussi pour la mère"Désir-de-la-Y"? La plupart du temps, les analystes lacaniens se passent du père mais pas de la mère (désir de la mère, castration de la mère). Apartirdes derniers Séminaires (1974), la fonction paternelle est définie comme une stricte opération de nomination totalement dégagée de la personne d'un père. Le changement est radical, il ne s'agit plus d'une métaphore mais d'un acte, écrit la psychanalysteMartine Menès(Un trauma bénéfique : "la névrose infantile", 2006).

Y a-t-il encore une raison denommer"paternelle" une "fonction" qui se passe de père ? S'il est sans doute courant pour les analystes deconcevoirque la formule de la métaphore paternelle avancée par Lacan est structurale en ce sens que ses agents peuvent très bien ne pas être incarnés dans le père et la mère réels, au nom de quelle nécessité tout aussi structurale convient-il en effet demaintenirles référents"père"et "mère" dans"Nom-du-Père"et"Désir-de-la-mère" ?Les configurations inédites induites par la PMA semblentprovoquerplus encore ce questionnement en rendant incertain l'identification de ce qu'est la mère et son action et idem pour le père. La métaphore du Nom-du-Père ne tient-elle que d'un temps où chacun y faisaitcorrespondrebon an mal an dans la clinique la mère et le père ?

Voilà une série de questions qui me semblentdevoirêtre soulevées quant ausavoiranalytique et elles sont des plus troublantes. Le maintien d'unsavoirsur la structure psychique qui transcende les incarnations (qu'il conviendrait alors de désigner comme"désir de l'Autre"et"Signifiant symbolique"?) et les transformations de la filiation induites par la PMA semblent déboucher sur le nécessaire abandon des références paternelles et maternelles comme structurales. Ce n'est pas rien.

Hervé Glevarec, directeur de recherche CNRS

Glévarec Hervé

Chargé de recherche, Laboratoire Communication et Politique (CNRS)

Contact : [e-mail]

Spécialités

Sociologie de la culture et des médias

Pratiques culturelles, radio, musique, télévision.

Parcours

Doctorat de sociologie, EHESS, 1996.

Enseignement

Sociologie - Master Sociabilités juvéniles et styles musicaux (Université de Fribourg)

Sociologie - Master Information et communication (Université Paris 3)

PUBLICATIONS

Ouvrages

2010. Glévarec Hervé,La culture de la chambre. Pré-adolescence et culture contemporaine dans l’espace familial, Paris, La Documentation française, coll. « Questions de culture », 192 p.

2009. Glévarec Hervé et Pinet Michel,La radio et ses publics. Sociologie d’une fragmentation, Irma/Mélanie Séteun

2008. Glévarec Hervé, Mace Eric et Maigret Eric (dir.),Cultural Studies. Anthologie, Paris, Colin/INA

2005. Glévarec Hervé,Libre antenne. La réception de la radio par les adolescents, Paris, Colin/INA

2002. Glévarec Hervé, Saez Guy,Le Patrimoine saisi par les associations, Paris, La Documentation française

2001. Glévarec Hervé,France Culture à l’œuvre. Dynamique des professions et mise en forme radiophoniques, Paris, CNRS Éditions.

Publications dans des revues

Avec comité de lecture

2010. Glévarec Hervé, « Trouble dans la fiction. Effets de réel dans les séries télévisées contemporaines et post-télévision »,Questions de communication, n° 18, « Les non usagers des TIC ».

2010. Glévarec Hervé, « Les trois âges de la culture de la chambre »,Ethnologie Française, vol. XL, n° 1, pp. 19-30

2009. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « La "tablature" des goûts musicaux : un modèle de structuration des préférences et des jugements »,Revue française de sociologie, vol. 50, n° 3, pp. 599-640.

2008. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « From Liberalization to Fragmentation : A Sociology of French Radio Audiences Since the 1990s and the Consequences for Cultural Industries Theory » inMedia, Culture and Society, vol. 30, n° 2, pp. 215-238.

2007. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « L’écoute de la radio en France. Hétérogénéité des pratiques et spécialisation des auditoires », dansQuestions de communication, n° 12, pp. 279-310.

2007. Glévarec Hervé, « L’audience est une "déclaration" et un "jeu de langage". Le cas de la mesure d’audience en radio », dansLe Temps des Médias, n° 9.

2007. Glévarec Hervé, « Moraliser le fantasme : sexualité adolescente et libres antennes radiophoniques », dansHermès, n° 47, pp. 123-134.

2005. Glévarec Hervé, « Youth radio as ’social objet’ : the social meaning of ’free radio’ shows for young people in France », inMedia, Culture and Society, vol. 27, n° 3, pp. 333-351.

2003. Glévarec Hervé, Caradec Vincent (coord.), « Présentation. Ages et usages des médias » dansRéseaux, n° 119, pp. 9-23.

2003. Glévarec Hervé, « Le moment radiophonique des adolescents : rites de passage et nouveaux agents de socialisation », dansRéseaux, n° 119, pp. 27-61.

2001. Glévarec Hervé, « L’idéalisme des grammaires journalistiques, la confusion des positions et du niveau de la publicité et de l’intéressement en sociologie des médias »,Réseaux, n° 105, pp. 268-279. [2001. Réponse de Lemieux Cyril dans le même numéro, pp. 268-279]

1999. Glévarec Hervé, « Sociologie de la production radiophonique, Le travail à France Culture comme action située »,Sociologie du travail, vol. 41, n° 3, juil.-sept., pp. 275-293.

1997. Glévarec Hervé, « On and off the air at France Culture, Introducing the listener and forms of engagement in speech »,Réseaux, The French Journal of Communication, vol. 5, n° 1, pp. 85-111.

1997. Glévarec Hervé, « Les producteurs de radio à France Culture, "journalistes", "intellectuels" ou "créateurs" ? : de la définition de soi à l’interaction radiophonique »,Réseaux, n° 86, nov-déc., pp. 13-38 (http://www.enssib.fr/autres-sites/r...)

1996. Glévarec Hervé, « Antenne et hors-antenne à France Culture, introduction de l’auditeur et formes d’engagement dans la parole »,Réseaux, n° 77, mai-juin, pp. 145-169.

Sans comité de lecture

2010. Glévarec Hervé, « Préados, la liberté... en chambre »,Sciences Humaines, 220, pp. 42-43.

2010. Glévarec Hervé, « La tablature des genres culturels appliqué à la télévision »,Les Cahiers de la SFIC, n° 5.

2008. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « Les deux écoutes de la radio : fréquence et présence au média radiophonique » inQuaderni, 65.

2008. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « Affinités radiophoniques : les audiences en France »,Médiamorphoses, n° 23, pp. 49-58.

2007. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « Les temps sociaux de la radio » dansQuaderni, 64, pp. 113-120.

2007. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « France Culture. Une seconde radio pour les professions intellectuelles et culturelles », dansLe Mouvement social, n° 219, pp. 111-125.

2007. Glévarec Hervé, « La radio : Vecteur d’une culture populaire et diversifiée »,Médiatiques, Récit et société, « Le retour de la radio », n° 40, pp. 6-7.

2007. Glévarec Hervé, « La musique pour les jeunes, en régime pluraliste. Style, expérience et légitimité adolescente », in Panorama art & jeunesse, Paris,Publication de l’Injep, n° 87, pp. 40-51.

2007. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « "Cent fois mieux qu’un film". Le goût des jeunes adultes pour les nouvelles séries télévisées américaines » dansMédiamorphoses, hors série, janvier, pp. 124-133.

2004. Glévarec Hervé, « Quel objet social est la radio pour les adolescents ? », dansMédiamorphoses, n° 10, pp. 51-56.

2004. Glévarec Hervé, « Adolescents, animateurs de radio et parents : l’éthique de la compréhension », dansInformations sociales, « Les adolescents », n° 119, pp. 82-89.

2003. Glévarec Hervé, Choquet Arnaud, « Youth and ’free radio’ progams : Young people’s links with radio », dansRadio Journal, International Studies in Broadcast and Audio Media, vol. 1, n° 1, pp. 29-46.

2001. Glévarec Hervé, Saez G., « Les Associations du patrimoine »,Développement culturel, n° 136, 12 p. [Téléchargeable sur le site du ministère de la culture :http://www.culture.gouv.fr/culture/...]

Chapitres d’ouvrages

A paraître (2010). Glévarec Hervé et Pinet M., « Tablature et structuration du goût musical : goûts, inappétence et indifférences musicales en 2008 », Actes du colloque 25 ans de sociologie de la musique en France, Paris, 6-7 novembre 2008

A paraître (2010). Glévarec Hervé, « J’écoute Skyrock, d’autres Fun Radio, NRJ », in Giraud C., Martin O. et de Singly F. (eds.),Nouveau manuel de sociologie, Paris, Colin

A paraître (2010). Glévarec Hervé, « Music and the Media in France : the Sociological Viewpoint », in Dauncey H. et Guern P. L. (eds.),Stereo : Studying Popular Music in France and Britain, Ashgate

A paraître (2010). Glévarec Hervé et Pinet M., « Tablature et structuration du goût musical. Goûts, inappétences et indifférences musicales en 2008 », actes du colloque 25 ans de sociologie de la musique en France

A paraître (2010). Glévarec Hervé, « Le reportage radiophonique des "événements". Mai 1968 a-t-il inventé "l’effet de réel" en radio ? », in Delporte Christian et al. (eds),Images et sons de mai 68 (1968-2008), Paris, Nouveau Monde éditions

2010. Glévarec Hervé, « Les médias et la vie culturelle », in Philippe Poirrier (dir.),Politiques et pratiques de la culture, Paris, La Documentation française, coll. « Les Notices de la DF », pp. 221-228

2008. Glévarec Hervé, « Musiques et médias en France : le regard sociologique », in Dauncey H. and Le Guern P. (eds.),Stéréo. Sociologie comparée des musiques populaires : France/G.-B., IRMA-Séteun, pp. 123-140

2006. Glévarec Hervé, « Le nouveau régime d’historicité porté par les Associations du patrimoine », dans Crivello (M.) et al. (Eds.),Concurrence des passés. Usages politiques du passé dans la France contemporaine, Aix-en-Provence, Presses de l’Université de Provence, pp. 23-36

2005. Glévarec Hervé, « La fin du modèle classique de la légitimité culturelle. Hétérogénéisation des ordres de légitimité et régime contemporain de justice culturelle. L’exemple du champ musical », dans Maigret Eric et Macé Eric (Eds.),Penser les médiacultures. Nouvelles pratiques et nouvelles approches de la représentation du monde, Paris, Colin/INA, pp. 69-102

2005. Glévarec Hervé, « Les Médias et la vie culturelle », dansInstitutions et vie culturelles, Paris, La Documentation française, coll. « Les Notices de la DF ».

2003. Glévarec Hervé, « "Téléphoner à ses parents" : le lien à la radio des adolescents, entre proximité et distanciation », dans Cheval Jean-Jaques (dir.),Audience, publics et pratiques radiophoniques, Ed. Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, pp. 129-140

2003. Glévarec Hervé, « De la société d’histoire à l’association du patrimoine. Changements socioculturels et nouvelles raisons de mobilisation », dans Poirrier Ph. et Vadelorge L. (dir.),Pour une histoire des politiques du patrimoine, La Documentation française, pp. 509-525

2003. Glévarec Hervé, « La place de la radio dans l’univers culturel des jeunes » dans Donnat O. et Tolila P. (dir.),Le(s) public(s) de la culture, politiques publiques et équipements culturels, vol. II, Presses de Sciences Po, pp. 85-92

2003. Glévarec Hervé, « Les médias dans les pratiques culturelles » dansCommunication et médias, Paris, La Documentation française, coll. « Les Notices de la DF », pp.43-49

2003. Glévarec Hervé, Pinet Michel, « La radio : un espace d’identification pour les adolescents » dans Donnat O. (dir.),Regards croisés sur les pratiques culturelles, Paris, La Documentation française, pp. 319-342

2001. Glévarec Hervé, Saez G., « Investissement subjectif et espace public local : une articulation essentielle aux association du patrimoine culturel » inActions associatives, solidarités et territoires, Publications de l’Université de Saint Etienne, pp. 105-110

1999. Glévarec Hervé, « Du canular radiophonique à l’effet réel », in Majastre J.-O. et Pessin A. (dir.),Du canular dans l’art et la littérature, Paris, l’Harmattan, pp. 75-94.

COMMUNICATIONS

2009. Glévarec Hervé, « Culture contemporaine et famille : aller au-delà la "fonction de reproduction", pierre angulaire de la sociologie », La famille, un concept zombie ? (17 avril), Congrès de l’Association Française de Sociologie RT 33Famille, vie privée, vie publique, Paris, 14 et 17 avril

2009. Glévarec Hervé, « Éléments d’un parcours de recherche », table ronde « Écouter la radio... mais comment ? »,Le Temps des Médias, Paris, École des Mines, 24 mars

2009. Glévarec Hervé, « Le souci patrimonial amateur comme enracinement »,Heritage Care through Active Citizenship Conference, European Conference on Civil Society Organisations active in the Field of Heritage, Mechelen, Belgique, 24 mars

2009. Glévarec Hervé, « La culture de la chambre », groupe d’étude sur la radio, GRER, Paris, B.N.F. François Mitterand, 20 mars

2008. Glévarec Hervé, « La Tablature des goûts musicaux », colloque25 ans de sociologie de la musique en France. Ancrages théoriques et rayonnement international, Université Paris-Sorbonne, 6-8 novembre

2008. Glévarec Hervé, « New Highbrow Popular Musical Tastes in France. From Distinction to Tablature », séminaire du Centre for Public Culture and Ideas, Griffith University, Gold Coast Campus, Australia, 18 septembre

2008. Glévarec Hervé, « French Radios and its audience : Recent transformations due to New Medias », symposiumEngaging Audiences, Griffith University, South Bank Campus, Australia, 17 septembre

2008. Glévarec Hervé, Bennet A., « Music, Taste and Ageing in UK, Australia and France », séminaireCultures of Popular Music Seminar Series, Griffith University, South Bank Campus, Australia, 15 septembre

2008. Glévarec Hervé, « Les publics de la radio en France », XVIè congrès SFIC, Université de Compiègne, 13 juin

2008. Glévarec Hervé, « Le reportage radiophonique des "événements" : mai 68 a-t-il inventé l’"effet réel" en radio ? », colloque internationalImages et sons de mai 68 (1968-2008), INA, Paris, 16-17 avril

2007. Glévarec Hervé, « Valeurs et significations de la musique et de la radio pour les pré-adolescents et adolescents », journées d’étudeCultures adolescentes, 13 novembre

2007. Glévarec Hervé, « , Les usages de la radio dans le nouvel environnement médiatique (internet, téléchargement et mp3) », journée du GRERMusique, radio et nouveaux médias, 29 septembre

2007. Glévarec Hervé, « How cultural industries have changed cultural hierarchies ? », colloque internationalCulture et politique, Université Lille 3, 15-17 mars

2007. Glévarec Hervé, « La Télévision est enfin un média : discussion à propos de La fin de la télévision de Jean-Louis Missika », document non publié, IFRESI-CLERSE

2006. Glévarec Hervé, "Pour la pluralité des générations aux Matins de France Culture", billet consultable surwww.kronikhall.com, avril 2006