Le Colosse

Clément Mathé

Description

Licences Creative Commons: BY-NC-NDJustification des licences:La classe a travaillé sur Corto Maltèse d'Hugo Pratt. Nous avons évoqué la possibilité de "décalquer" Corto pour illustrer le livre numérique. La professeure ne leur a pas permis, en leur expliquant quels droits ils pouvaient enfreindre et quel était le sens de ces droits. Les élèves ont voulu faire comme les ayants droits d'Hugo Pratt, c'est-à-dire de se voir reconnaître le maximum de droits sur leur oeuvre.

Sujets

• Stéphane Mallarmé
• Concours Bookin

Informations

• Publié par: rlstevenson.edu
• Publié le: 02 février 2016
• Nombre de lectures: 15
• Licence : Tous droits réservés
• Langue: Français

Extrait

Le Colosse

Nouvelle de Clément Mathé du Collège Stéphane Mallarmé (XVIIème arrondissement de Paris), réalisé dans le cadre du concours Book'in avec nous, organisé par Hadopi

Creative Commons : BY-NC-ND

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Jason Williams était un scientifique très réputé. Il était né en 1980 dans une petite ville perdue des États-Unis. C'était un jeune homme corpulent et intelligent. Il avait les yeux d'un vert étincelant, son regard était perçant et scrutateur.

Quand il réfléchissait, il pinçait sa lèvre inférieure. Son front était ample et dégagé. Il aimait avoir les cheveux courts, cheveux qui étaient bien peignés. Son nez était mince et busqué, sa bouche était expressive et pleine de vie.

Depuis tout petit, Jayson avait rêvé d'aller dans le Grand Nord et de remonter la rivière du Yakon. Il était grand et adapté au froid ; il ne craignait pas les rigueurs de l'hiver et aimait chanter en marchant. James était allergique au pollen et n'habitait donc pas à la campagne. C'était sa grande faiblesse car autrement, il avait une santé de fer. Un jour, il reçut une mission de son supérieur : il devait trouver un ème trésor qu'un explorateur du XIX siècle avait caché au pôle Nord. Il fit des recherches pour découvrir l'endroit où était caché le trésor, mais il n'eut aucun indice. Il décida de parler aux proches de l'explorateur et Jason découvrit qu'il ne restait que son partenaire à la retraite. Il s'appelait Mike. Ce dernier expliqua à Jason que l'explorateur allait souvent dans une petite cabane loin de la forêt pour réfléchir et qu'il tenait un journal où étaient écrites toutes ses aventures. A la fin de leur discussion, il se dit que le journal de l'explorateur devait sûrement se trouver dans la petite cabane dans la forêt. Il fit un rapport à son supérieur pour l'informer de ses découvertes. John, le supérieur lui dit de s'y rendre pour voir si le journal se trouvait là -bas. Le soir, Jason rentra chez lui et prépara ses affaires. Comme il était inquiet, il prit beaucoup de choses : un sac, des

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allumettes, une lampe de poche, un couteau, une boussole... Il était très fatigué, alors il s'endormit rapidement. Le lendemain il se réveilla très tôt car il savait qu'il avait une longue marche à faire vers la forêt de Transvianne vers le Grand Nord où se trouvait la cabane. Il prit donc son sac et partit en direction de la forêt. Sur le chemin Jason vit un lac gelé. Les rayons du soleil se reflétaient sur la surface de l'eau. C'était magnifique. Il voyait le ciel bleu, le lever du soleil et le lac qui brillait de mille éclats. Malheureusement, Jason devait se dépêcher alors il pénétra dans la forêt. Les arbres étaient grands mais toutes les feuilles étaient tombées, et le chemin était bloqué par un arbre mort. Il ne pouvait passer : il le contourna donc. Il prit beaucoup de temps pour retrouver le sentier qu’il avait emprunté. Quand il l’eut retrouvé, il continua son chemin vers la petite cabane en bois. Il avait beaucoup de mal à avancer car le sentier était boueux avec des branches, des racines et des feuilles plantées dans le sol. Il continua son chemin selon les informations qu’on lui avait données et il trouva cette fameuse cabane. Celle-ci était recouverte de neige alors il faillit de pas la remarquer.

Elle émergeait du brouillard et derrière elle, se profilaient des collines abruptes. Il ne les distinguait pas très bien car la brume cachait une bonne partie du paysage. Malgré la blancheur de la neige, ce paysage lui paraissait gris et désolé. A l’intérieur, il trouva une boussole appartenant à l’explorateur ainsi qu’un carnet. Il la prit puis rebroussa chemin. Après quelques minutes de marche et de réflexion il se dit : «Qu’est-ce-que c’était que cette cabane? »

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Alors, il fit un feu et ouvrit le carnet. Apparemment, il était le premier à l’ouvrir. Voici ce qu’il y avait écrit en première page: « Un homme libre est celui qui, pour ces choses que selon sa force et son intelligence il est capable de faire, n’est pas empêché de faire ce qu’il a la volonté de faire.» Thomas Hobbes,Leviathan, 1651, traduction de G. Mairet ». En deuxième page, on pouvait lire : «Ce journal appartient à l’Explorateur H***–décembre 1856–mars 1857 ».

A la lecture de cette citation, il se dit qu'en fait le vrai trésor était le carnet. Cela lui avait enfin apprit une leçon : l'or n'apportait pas tout, c'est la liberté le trésor, la nature. Il se rassit et dormit. Le lendemain vers 11h, il décida de rentrer chez lui. Mais après plusieurs heures de marche, il se blessa dans un piège à ours. Et il advint un miracle : une moto-neige passa sur cette piste! L’inconnu s’arrêta. «Oh! C'est très grave, ça, tu t'es ouvert le tibias ! On voit presque ton os et je n'ai pas de réseau ! Reste ici, je vais tenter de chercher du secours...». Cette âme charitable lui fit un pansement et partit pour revenir avec des secours.

Après son retour en Ecosse, Jason reprit son travail le janvier 1999 après un long rétablissement. Le directeur, extrêmement content de son travail, le félicita et lui donna une prime. Lui, Jason, avait changé.

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