Visite à un Laventinois
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N° 42 Mai 2005N° 38 Septembre 2004N° 40 Décembre 2005 PORTRAIT Visite à un Laventinois Monsieur Pierre BRICHE, depuis quand habitez-vous Laventie ? Je suis arrivé dans la commune à la Saint Nicolas 1976, il y a donc un peu plus de 28 ans. Je suis natif d’Armentières où j’ai vu le jour le 22 mai 1924. Vous aviez donc une quinzaine d’années à la déclaration de la guerre. Trop jeune pour me battre... Trop jeune encore, un an plus tard, à l’Appel du Général de Gaulle. Et dès ce moment, il me tarda de rejoindre la France Libre. Cependant quand vous vous êtes engagé, en février 1941, vous n’aviez pas encore 17 ans ? J’avais hâte de servir ma patrie. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps. Une nuit, j’ai quitté la maison et me suis engagé volontaire pour 3 ans. En réalité vous êtes resté sous les drapeaux jusqu’en octobre 1945, c’est-à-dire pendant près de 5 ans. Effectivement, j’ai servi jusqu’en 1945 où je fus démobilisé le 10 octobre, après être allé à Oran, à Casablanca, à Dakar, en Italie, en Allemagne. Un an avant mon retour à la vie civile, je fus blessé par des éclats d’obus. Vos faits d’armes vous ont valu citations et décorations. Pouvez-vous nous en rappeler quelques unes ? J’ai été cité à l’Ordre du Régiment, ainsi qu’à l’Ordre de la Brigade. J’ai reçu la Médaille Militaire, la Croix de Guerre la Croix du Combattant Volontaire 39-45, les Médailles commémoratives de la Campagne d’Italie et de la guerre 39-45. On m’a décerné la Légion d’Honneur à titre militaire. Un tel palmarès est plutôt exceptionnel. A la démobilisation, la vie civile a dû vous paraître assez fade. Pas du tout ; tour à tour moniteur d’auto école, puis routier jusqu’à ma retraite, j’ai apprécié toutes les facettes d’une vie active, pleine de contacts humains... Interview réalisée par J.P. Delplanque. Il faut le dire et le faire savoir. Association Nationale des Croix de Guerre et de la Valeur Militaire Lettre du Président adressée à Monsieur le Maire de Laventie le 21 septembre 2004. « Monsieur le Maire, votre ville a été décorée de la croix de guerre. En tant que président de l’Association nationale des Croix de guerre et de la Valeur militaire, je vous en félicite car c’est un témoignage solennel de reconnaissance et de gratitude du pays pour l’attitude héroïque de votre ville en temps de guerre. C’est le symbole d’un sacrifice partagé par la population unie vers un même idéal. La municipalité et la population doivent partager cet honneur avec les plus anciens de vos administrés qui sont peut être encore parmi vous et peuvent transmettre le souvenir des circonstances souvent douloureuses qui ont été l’objet de cette rare et magnifique décoration. » HOMMAGE à André JOURDAIN Natif de Laventie, André Jourdain y passera toute sa vie. Une vie au service des enfants, au service de sa commune. Tout a commencé à l’école Saint Joseph, tenue à cette époque par les Frères des Ecoles Chrétiennes, pour y suivre une scolarité studieuse et appliquée qui lui permettra de passer avec succès les épreuves du brevet élémentaire. Finie l’école ! André entre dans le monde du travail. Les places ne manquaient pas. Il est em- bauché à l’usine de chaussures... Mais pour peu de temps ! Les Frères, ouvrant une nouvelle classe, font appel à ses services. Le voilà instituteur dans « son école ». Il y enseignera jusqu’à la retraite, avec un bref entracte, le temps du service militaire où il est affecté dans la marine nationale sans, pour autant, con- naître la découverte d’une longue expédition maritime. Dès son retour au pays, il enfile sa blouse, retrouve classe et élèves. Au service de l’école, il ajoute celui de sa commune. Sollicité par deux maires successifs Messieurs Désiré Fénart et Henri Puchois, il est élu conseiller municipal puis désigné au poste d’adjoint. Il assurera ce service pendant de longues années (5 mandats dont plusieurs d’adjoints). Son travail scolaire est sa première préoccupation. A travers les changements dans l’école, les nouvelles lois scolaires, les nouveautés pédagogiques, André s’adapte de son mieux, ayant pour premier objectif l’éducation, la formation des enfants qui lui sont confiés. Sans se départir de son humour, ses petites histoires, ses proverbes à l’emporte pièce dont il savait faire profiter ses collègues, le temps de réveiller l’attention, d’apaiser une tension, de semer la joie. L’heure de la retraite ayant sonné, l’école Saint Joseph ne le verra plus arriver sur son légendaire vélo. André profitera de ses temps libres pour des promenades dans sa commune, jusqu’à ce que la cruelle maladie ne lui permette plus d'effectuer ses longues sorties avant de nous priver de sa compagnie amicale et chaleureuse. Pour toutes ces années de travail, de services, d’amitié, Merci André. Que ton souvenir ne nous quitte pas. J.M. BURIEZ Les noms d e f a m i l l e contractées correspondant à Masquelet, diminutif de Masquelier, ERTHIER : Masqueliez = boucher, nom de métier.BNom de famille d’origine germanique, Berhthari (berht = brillant + hari = armée) très répandu en France, notamment en OURDAIN :Bourgogne et dans le Lyonnais. JLe patronyme JOURDAIN date de l’époque des Croisades, porté Variantes : Berthié (Sud-Ouest) – Bertié (Ouest) par ceux qui avaient approché le fleuve où fût baptisé le Christ. Un nommé Berthier fut enfermé à la Bastille entre 1659 et 1789. Près de 13400 personnes portent aujourd’hui ce nom bien implanté dans le Nord et l’Ile de France, ainsi que dans les Charentes et les EGHIN : Deux- Sèvres. BVariante de Begin surtout fréquente dans le Nord. Poète et mutualiste :Sous cette forme, le nom est surtout bourguignon, il semble corres- André Jourdain, né en 1814 à Ezy dans l’Eure était le fils du maire pondre aux beguins moines mendiants du XIIème siècle (beggen = d’Izy, Jacques Jourdain. André monta en 1835 une fabrique de pei-mendier). gnes dans sa commune natale et se préoccupa en permanence de C’est peut-être dans ce sens qu’il faut comprendre le patronyme. la condition ouvrière. Il créa en 1849, une caisse de prévoyance. Il (autre forme : Béguin). 6 Béghin ont reçu la Légion d’Honneur. est aussi connu pour ses poèmes publiés dans les journaux locaux. Les Jourdain dans l’histoire :HAVATTE : Antoine Jourdain (1749 – 1818) député du Haut-Rhin sous la CSurtout porté dans le Nord-Pas de Calais et la Seine Maritime, Révolution.c’est sans doute le surnom d’un savetier (en picard chavate = Les artistes peintres :savate). Laurent – Bruno – François Jourdain de Besançon (1745 – 1815) A noter qu’une commune de la Somme s’appelle La Chavatte et que Roger Joseph Jourdain (1845 – 1918)certains porteurs du nom pourraient en être originaires. Henri Jourdain (1864 – 1931)3 Chavatte ont reçu la Légion d’Honneur (Chavatte ?? en 1824, Paul – Léon Jourdain (1878 – 1948) député du Haut-Rhin, minis-César Jean-Baptiste en 1821, Chavatte Josué Amédée tre du Travail de 1919 à 1921, père de la loi de 1928 sur les Joseph en 1926). Assurances sociales. Le saviez vous : Le décorateur Francis Jourdain (1876-1958) fut le premier à créer du mobilier à bon marché pour une clientèle ASCLET : populaire.MPatronymes rencontrés dans le Nord-Pas de Calais. On peut éventuellement en faire un diminutif de MASCLE (sobriquet dési- Bernard Budenhulzer.gnant un homme vigoureux), mais il devrait plutôt s’agir de formes En passant par la Flandre belge. à Dixmude, à Poperinge. gothiques St Bertin, St Jean et Notre Parmi ces dernières, Poperinge est la plus Dame. proche de Laventie. Une trentaine de Les promeneurs pourront emprunter kilomètres à peu près. Pour l’atteindre, il une enfilade d’étroits chemins dallés nous faut franchir ou contourner les Monts piétonniers, voie ô combien pittoresque des Flandres. On découvre alors une cité pour faire, loin de la circulation (1)rurale d’environ vingt mille habitants , automobile, le tour de la partie centrale au centre d’une région tournée depuis le de la cité. 14ème siècle vers la culture du houblon. Par ailleurs, a été inauguré il y a deux ans, C’est une petite ville accueillante, à la un grand jardin de conception originale fois calme et vivante, aux rues paisibles où une passerelle sinueuse permet de bordées de maisons bien entretenues. circuler au-dessus de romantiques plans La Grand’Place, dominée par le beffroi d’eau peuplés de nénuphars. d’un élégant Hôtel de Ville de style Ajoutons qu’il est assez facile de garer sa néo-gothique, est le point de départ de voiture dans le centre ville, sauf peut-être es villes de l’intérieur de la Flandre plusieurs artères vouées au commerce. le vendredi matin, jour de marché...Occidentale belge les plus célèbres Let les plus visitées sont, sans conteste, L’amateur de curiosités locales ne (1)Gand, Ypres et surtout Bruges. Cependant, manquera pas de découvrir le En comptant les communes fusionnées. d’autres localités moins connues méritent spectaculaire musée national du houblon. le détour. Je pense par exemple à Furnes, Il pourra aussi admirer trois belles églises Jean Pierre DELPLANQUE De l’aléa à la Bêtisier De toute sa vie il consentit, mais à catastrophe naturelle ! regret, qu’une seule concession : celle à perpétuité.Depuis quelques années, l’Humanité s’in- rentielles s’abattent sur Laventie : « les quiète des changements climatiques. Les extrémités des quatre rues du bourg ont En remerciements d’un repas arrosé médias alimentent la psychose à l’aide été submergées ». Monsieur Vittu remar- d’excellents vins, ne dites pas aux amis de nombreux reportages dans lesquels que que cette inondation est en partie les Hommes sont victime d’une nature : « Ce Gaston, quelle cave ».occasionnée par le remblai de la voie « rebelle ». Afin de trouver, non sans de chemin de fer qui empêche le bon mal, un moyen de stopper les émissions écoulement des eaux. De nos jours, les L’A.N.P.E. est un gisement de blanchis- de gaz à effet de serre qui réduisent la inondations se sont faites beaucoup plus seuses. Au demandeur d’emploi, elle couche
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