CESER IAA

Description

Conseil économique social environnemental www.ceser.paysdelaloire.fr N°54 Juin 2013 / Études et publicationsL a L ett r e Les industries agroalimentaires des Pays de la Loire Redynamiser une flière performante Les industries agroalimentaires (IAA) assument une double fonction : économique en tant que flièr e industrielle performante notamment dans le Grand Ouest, et vitale puisqu’elle doit satisfaire nos besoins alimentaires tant en quantité qu’en qualité. En France, l’alimentation revêt de plus un caractère médiatique depuis la nouvelle passion des Français pour les cours et émissions de cuisine, confortée par l’inscription du « repas gastronomique des Français » sur la liste du patrimoine culturel immatériel, par l’UNESCO en 2010. Bien qu’ayant fait preuve jusqu’à présent d’une bonne résistance aux aléas de la conjoncture économique, les IAA tant en France que dans les Pays de la Loire montrent des signes de faiblesses. Pour répondre aux défs à venir, des ajustements sur des points précis s’avèrent indispensables. De nouvelles habitudes de consommation Du fait de l’éloignement domicile/travail, la plupart des actifs En matière d’alimentation, les attentes et les habitudes des déjeunent à l’extérieur, d’où un fort développement de la restau- consommateurs ont fortement évolué au cours des 50 dernières ration hors foyer de tout type qui progresse de 2 % à 3 % tous années.

Informations

• Publié par: vianneycopleutre
• Publié le: 18 juillet 2013
• Nombre de lectures: 48
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

uin 213 / Étued step builactLtreteoCcé liesns coai lnomoqieuemental environnÉ • edutigérlanocaliontiets ub pujni 4 –N 5° s// p.13 // 201Cete-riseisât-pieerg-naluob sed ,sngraides ail travd uua,xnamiuo rx euémthégil die ellvirperiaE .s alimentproduitsa tuer sâpet steil AAI senneirégfilf eu ndes reiès rurteéd ses xitudete é cen ested ,la snemip stia ve,ndu ditlaniudtsirsed eals, à savoir les I AAd seuesrm ja la s de Pay despér xueim à reubuxjeenx aue dronp lotiqinod ealnale pouue régio ed porprioLte evo étiluerosne unts temeentaalime trisemoépalc s ueiqatolévl’: ed noituropmoc soire. Son objectfie tsd eoctnirtititévies dAA I ne syaP ed L alLI AA slaemtnroetocpmdes ion olutr.Évsed étivititépmo cet esirtaenimno sedc sumatitagner ler accomp à sineva seeénndar lnssee euctriolaledD • rf.eurteecir plae dacitbuilB neno: Cailoit • RliauP se syal edoL ae irTé• 0l.282 2 0558 0 •ocruriel :ceser@paysoialelsda.peresocé liesnoCr.eral esocique nomilad emtnnoenvnritélie dnt’iraége trd tsr ecoppae sur leisponiletnrtec s ti enirlBegoinbot-onnbro.aiw/gF/ik:elicommons.wikimedi1299 0 •htt:p//nnke/tos9784/5es.rkcifl.wtohp/moc • hrnil//wwttp:ES R –ECfouo •iBoL e eri syal edgiRé Poniaéd/ s O eutsm aNtnse• Oniris, APREC - S © : sotohp tidré C •acajlbteasedC ra deBnr:  chef en teurédac tôpagél : lc nersouL
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Les industries agroalimentaires des Pays de la Loire
Rednamiser une filière perormante
Les industries agroalimentaires (IAA) assument une double
fonction : économique en tant que filièr e industrielle
performante notamment dans le Grand Ouest, et vitale
puisqu’elle doit satisfaire nos besoins alimentaires tant
en quantité qu’en qualité.
En France, l’alimentation revêt de plus un caractère
médiatique depuis la nouvelle passion des Français pour
les cours et émissions de cuisine, confortée par l’inscription
du « repas gastronomique des Français » sur la liste du
patrimoine culturel immatériel, par l’UNESCO en 2010.
Bien qu’ayant fait preuve jusqu’à présent d’une bonne
résistance aux aléas de la conjoncture économique, les IAA
tant en France que dans les Pays de la Loire montrent des
signes de faiblesses. Pour répondre aux défis à venir, des
ajustements sur des points précis s’avèrent indispensables.
e nouvelles habitudes
de consommation
micile/travail, la plupart des actifs
En matière d’alimentation, les attentes et les habitudes des déjeunent à l’extérieur, d’où un fort développement de la restau
-
consommateurs ont fortement évolué au cours des 50 dernières ration hors foyer de tout type qui progresse de 2 % à 3 % tous
années. Si l’augmentation en volume des dépenses alimentaires les 10 ans (5 % des repas en 1958, 17 % en 2008). Le noma
-
a progressé (+ 92 % en 50 ans), leur part dans les budgets des disme alimentaire qui consiste à vouloir faire autre chose tout en
ménages a diminué (de 20 % dans les années 60 à 13,4 % en mangeant est une tendance forte des nouveaux comportements.
2008) et devrait continuer à se réduire pour atteindre 12,3 % Tout en montrant un fort intérêt pour la cuisine, les Français

en 2018
1
. consomment aussi de plus en plus de produits préparés, frais ou

Les Français consomment moins de pain, de pommes de terre, surgelés. Enfin, ils se comportent de plus en plus de manière res
-
de vin, d’œufs et de lait frais, mais davantage de légumes frais, ponsable vis-à-vis de leur alimentation pour préserver leur santé.
de yaourts aromatisés, de desserts lactés, de fromages frais et Néanmoins, 21 millions de Français sont en surpoids ou obèses.
surtout d’eaux minérales et de source. Ils optent plus souvent
entre les class
pour la viande de porc ou de volaille que pour la viande bovine.
s1o c- iIall es’sa geitt lteosu gteéfnoéirs adti’ounnse. moyenne, car de fortes disparités apparaissentes

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remarquable capacité à innover en vue d’offrir constamment de
nouveaux produits pour s’adapter à l’évolution des besoins des
consommateurs et se différencier de la concurrence. La France
offre d’ailleurs une exceptionnelle diversité de produits.
Les innovations concernent également le social avec l’améliora
-
tion des conditions de travail. De nouvelles organisations dans
les entreprises (phénomène de concentration) sont engagées pour
optimiser l’outil de travail. Ces évolutions deviennent indispen
-
sables pour maintenir des marges qui restent faibles (entre 2 %
et 4 % en moyenne) sans lesquelles les possibilités pour investir

jouissant d’une belle notoriété même à l’international. La marque sont limitées.
est au cœur du capital immatériel des IAA et joue un rôle central
grâce à sa notoriété et la reconnaissance de la qualité associée
péculation et inégalités sociales
par les consommateurs. Même si le développement des marques
ennes
de distributeurs a contrecarré ce développement, la plupart des L
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u
s
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ec
o
te
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de l’agroalimentaire reste soumis à de nombreux
marques ont assez bien résisté lorsqu’elles ont su innover et
proposer des produits nouveaux aux consommateurs. enjeux : sociétaux, environnementaux, territoriaux, commerciaux
et financiers et doit surmonter un certain nombre de déficiences.
avoir-faire et innovations
au service de la performance
L R N L 
L’industrie agroalimentaire des Pays de la Loire se démarque
50
aussi par ses savoir-faire, garant de la qualité des produits, qui se
caractérisent par une véritable maîtrise des process de fabrication
40
sur des matières « vivantes », des compétences humaines éle
-
vées, une capacité à s’adapter aux technologies qui évoluent en
30
20
10
0

es marues à forte notoriété
L’essor des IAA dans les Pays de la Loire est directement lié à leur
ancrage territorial du fait des importantes productions agricoles
ré ionales. Il en ressort des liens forts entre les entre rises et

2007 2008 2009 2010 2011
Taux de VA Taux de MBE
Intérêts / EBE Rentabilité financière
Taux d’endettement
Source : ACSEL / Banque de France 2012 VA : valeur ajoutée
EBE : excédent brut d’exploitation MBE : marge brute d’exploitation

taires rançaises et ligériennes

L’emploi dans les IAA
L’emploi dans les i