La ripoublique ou la république des scandales
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actionroyaliste.com UNE DISCUSSION Je rencontrais monsieur Dujacobin en me promenant dans l'argent des familles et quelquefois des plus modestes d'entre- le parc, laissant mon esprit s'évader dans l'univers naturel des elles. Comment peut on vivre et se regarder dans la glace oiseaux aux chants multiples et des fleurs aux mille parfums. lorsque l'on est élu du peuple, à qui l'on ment et que l'on taxe, Comme à son habitude il maugréait dans sa moustache, il que l'on vole et dépouille...Souvenez vous de la chanson des s'insurgeait contre les scandales gouvernementaux. Le sachant Inconnus sur la fiscalité qui pille la France … démocrate, conservateur et ardent défenseur des valeurs Comment peut-on continuer au nom de la Démocratie, à républicaines, je l'apostrophais : vivre dans un luxe tel et chaque fois renouvelé (le personnel politique choisit son mobilier et l’emmène à son départ !). Je ne Royco : Alors mon cher, content de la République, plus parle pas des avantages en nature, valeurs artistiques vraie que jamais... accumulés, salaires à vie (ministre une heure, salaire pour toujours) et autres.

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Publié le 10 juin 2013
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Langue Français
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UNE DISCUSSION Je rencontrais monsieur Dujacobin en me promenant dans le parc, laissant mon esprit s'évader dans l'univers naturel des oiseaux aux chants multiples et des fleurs aux mille parfums. Comme à son habitude il maugréait dans sa moustache, il s'insurgeait contre les scandales gouvernementaux. Le sachant démocrate, conservateur et ardent défenseur des valeurs républicaines, je l'apostrophais : Royco :Alors mon cher, content de la République, plus vraie que jamais... MD : Comment osez-vous généraliser les fumisteries de quelques représentants avec le système républicain en général? Royco :ne fais que constater que plus de 200 ans de Je République, c’est aussi 200 ans de scandales. La Gauche comme la Droite profitent du système. C’est le règne de la ploutocratie, on y adore le veau d'or. Comment voulez-vous gérer le pays lorsque ce système secrète la division, les luttes de partis, la prédominance des intérêts particuliers, la corruption...maux que seul un Roi peut endiguer. MD : Vous m'en direz tant, que faites vous de Fouquet, Calonne, Law. Les scandales ont fleuris de tout temps... Royco : Effectivement mais ils n'avaient pas le caractère généralisé d'aujourd’hui et ceux-ci étaient lourdement condamnés, d’une part à restituer le produit de leur fraude et parfois même ils étaient exécutés. On ne badine pas avec l'argent du citoyen en Monarchie. Fouquet mourra en prison après 19 ans de captivité. Dans la République des Camarades, c’est tout le contraire, voyez Nucci revenant blanchi, mais il n'était qu'un petit morceau d'iceberg du trafic généralisé de tous ceux qui constituent le tissu politique légal de notre pauvre pays. Le nouveau président déclarant réduire le nombre de ces ministres mais multipliant les postes secondaires (conseillers…) Dire monsieur Dujacobin que ces gens, apôtres soi-disant des plus pauvres et du monde ouvrier pour certains, pompent littéralement ceux dont ils se réclament les protecteurs et les représentants. Comment mieux abuser de quelqu'un en se réclamant de lui, au nom de leurs sacro-saints principes d'égalité et de fraternité...Ils se nourrissent et se gavent de
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l'argent des familles et quelquefois des plus modestes d'entre-elles. Comment peut on vivre et se regarder dans la glace lorsque l'on est élu du peuple, à qui l'on ment et que l'on taxe, que l'on vole et dépouille...Souvenez vous de la chanson des Inconnus sur la fiscalité qui pille la France … Comment peut-on continuer au nom de la Démocratie, à vivre dans un luxe tel et chaque fois renouvelé (le personnel politique choisit son mobilier et l’emmène à son départ !). Je ne parle pas des avantages en nature, valeurs artistiques accumulés, salaires à vie (ministre une heure, salaire pour toujours) et autres. Lorsque l'on sait qu'il existe dans sa propre ville un quart monde qui se développe, ou l'endettement des familles s'accroît ainsi que les drames de la misère devenue monnaie courante, quand ce n'est pas les suicides...On devient à renfort de matraquages médiatiques, compatissant envers ce pauvre Bernard Tapie, victime d'une odieuse persécution et DSK aujourd’hui sans oublier ce que l’avenir nous réserve... Visiblement monsieur Dujacobin était interloqué par ma révolte. La République devant détruire toute inégalité et ayant promit la venue d'un monde meilleure s'engouffre dans d'inextricables voies sans issues amenant un étatisme qui ruina le monde antique et une sclérose complète de la société. Après deux cent ans de Révolution et à partir d'une France fleurissante, la République laisse un bilan catastrophique de gestion, dans un pays las et épuisé. Aucun domaine ne sort ni intact, ni riche des mains du vampire républicain Monsieur Dujacobin accepte mal d'être contredit, mais cependant écoute l'argumentation développée. ...Les "petits cadeaux" octroyés par le Roi représentaient des remerciements et des retraites, pour services rendus à la nation. La République remercie des partisans au service d'un parti en place et non pas au service de la France. Comment pourrait-on comparer les dépenses royales qui sommes toutes, restaient attachées à la splendeur et à l'éclat de la Monarchie avec les magouilles politicardes. Il est bon de répéter que les candidats nationalistes n'ont que le dévouement de leurs militants pour se faire entendre. Ils font face à des candidats suralimentés financièrement par des lobbies. Certaines élections sont aussi coûteuses qu'inutiles. Les détournements de fonds, les scandales financiers incessants et les gratifications diverses pourrissent notre vie politique et citadine d'aujourd’hui. D’autant que l'argent savamment gaspillé dans
tous les cas, part de l'Etat et n'y revient plus. Rappelez-vous les commandements du parfait politicien d'Alphonse Karr en 1848, quelle actualité : Tous les emplois cumuleras Et les salaires mêmement. Le brouet noir tu prôneras Sans en manger aucunement. Tous les abus attaqueras Pour les conquérir seulement. Le peuple tu glorifieras Pour t'en servir utilement. Les privilèges combattras Pour changer leur nom simplement. Tous tes amis tu placeras Sans leur demander de talent. L'oubli de toi tu vanteras Sans t'y astreindre nullement. Et dans ta barbe tu riras Du peuple crédule et payant Les sottises que tu feras. De tous temps, il y eut des scandales et sous tous les régimes, seulement en Monarchie, les coupables étaient rarement de grands personnages ni des grands serviteurs de l'Etat. Ecoutons Proudhon,« Un système politique (le système parlementaire) inventé tout exprès pour le triomphe de la médiocrité parlière, du pédantisme intrigailleur, du journalisme subventionné, exploitant la réclame et le chantage, où les transactions de conscience, la vulgarité des ambitions, la pauvreté des idées, de même que le lieu commun oratoire et la faconde académique sont des moyens assurés de succès, où la contradiction et l'inconséquence, le manque de franchise et d'audace, érigés en prudence et en modération, sont perpétuellement à l'ordre du jour. » Nous pourrions rajouter que la République conduit à la ruine aussi régulièrement qu'à la guerre. Du règne par le mérite, on est passé à celui de l'argent. L’asservissement est pire en démocratie car il entraîne l'abaissement et la corruption. Comment rester crédible avec l'Histoire en sortant stupidement les leçons enseignées par des professeurs jacobins ou tout simplement ignares répétant sans vérification les fables sur Necker, Calonne, Brienne et j'en passe...A la place d'un Roi autoritaire, on avait un Roi doutant de son pouvoir. Necker perdu sa popularité le jour ou l'"on sut qu'il voulait attacher les Parlements aux fonctions de la magistrature et soustraire à leurs regards les grands objets de l'administration. Alors il eut les parlementaires contre lui, et plutôt que de les briser après les avoir rappelés, Louis XVI se sépara de lui.... Calonne termina sa vie endetté et ruiné,« il dut se retirer en 1787, parce que l'Assemblée des notables avait rejeté son plan de remaniement des impôts, qui sera repris en grande partie par la Constituante. Terray, de 1771 à 1774, avait pu commencer des réformes heureuses, grâce à la suppression des Parlements. Il avait adouci les impositions les plus vexatoires... »serait illusoire Il d'imaginer que ces grands serviteurs de l'Etat se soit servi au passage. Les scandales d'aujourd'hui n'ont pas de précédent historique, l’heure est à la désinformation totale. Quel rayonnement et quel humanisme dans l'acte d'un Louis XIV accordant une pension pour réhabiliter une injustice. Pellisson avait pris avec ardeur la défense de Fouquet dont il était
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premier commis, et s'était compromis pour lui. Englobé dans les poursuites, condamné à la prison, il fut ensuite reconnu innocent et libéré. Louis XIV tint à proclamer publiquement son intégrité, et le nomma historiographe avec une pension que justifiaient ses fonctions et ses talents littéraires."Aucun gaspillage,«Nos grandes entreprises extérieures, l'achèvement ou la défense du territoire, ont, à toutes les époques, consommé d'énormes capitaux et laissé de difficiles questions d'argent à résoudre » (Bainville,Histoire de France). De nombreuses réformes devenaient urgentes comme le système des impôts, les nombreuses exemptions communales, les privilèges des villes et corporations plus que des individus. L’Europe était Française, grâce à son rayonnement culturel et intellectuel incomparable.« Il y supprime la cour des Miracles, impose une administration moderne, assure la sécurité, fait éclairer et paver la grande ville, rénover les ports et les quais, percer nombre de larges rues. La place Vendôme et celle des Victoires, les portes Saint-Denis et Saint-Martin, l'église Saint Louis en l'Ile, le pont Royal, la cour Carrée, la colonnade du Louvre suffiraient à la gloire d'un règne. »(François Bluche) Louis protégeait les arts, les lettres, les sciences et tous ce qui pouvait grandir la France. Chaque année, on retrouve près de 42 gens de lettres ou savants (parfois protestants) et 100 sculpteurs pensionnés souvent au Louvre concédé à cet effet. Les académies se développent, musique, sculpture, architecture, peinture ainsi que les ateliers d'art et comme le disait si bien Louis Bertrand pas d'enrégimentement mécanique et officiel comme aujourd'hui mais collaboration, échange, le Roi"était le grand animateur et souvent le grand inspirateur." Le grand honneur pour un européen était de servir dans les armées françaises. Armée qui n'était pas composé de conscrits mais de volontaires venant de différents pays : Croates, Suisses, Allemands, Ecossais, Irlandais et combien d'autres encore sans compter l'obligation aux Nobles de l'"impôt du
sang".d'Allemands viennent s'installer chez« Beaucoup nous, huit ou neuf mille servent dans notre armée et tiennent précisément garnison dans l'Est. Les jeunes seigneurs du Palatinat ou du Wurtemberg rêvent de Versailles, parlent notre langue, achètent nos livres et collectionnent nos œuvres d'art. Les Universités de Bonn et de Mayence sont toutes pénétrées de notre civilisation et quand Goethe songe à être professeur, c’est pour enseigner à Strasbourg. »(P. Gaxotte). D'autres part on a exagéré l'étendue de la révocation de l'Edit de Nantes car l'Alsace bénéficia à cette occasion d'une totale liberté de culte et l'Eglise y vivait sous le Concordat germanique...Rappelons la création des Invalides pour les blessés de guerre. La grandeur de la France s'étendait aux quatre coins du monde, de l’Amérique aux Indes, le Sénégal et de multiples Iles... MD :Mais Versailles fut une dépense considérable Royco :Château de Versailles dont on nous rabat les Le oreilles dans les classes d'histoire sur les énergies humaines dépensés et les sommes colossales engloutis inutilement, il suffit d'y répondre que dans son temps des milliers de travailleurs en vivaient pour que des millions de visiteurs l'inondent de leur argent en s'éblouissant les yeux de la splendeur de la France de jadis...Les travailleurs eurent à l'époque une publicité incomparable et l'Europe s'arracha nos artistes pour des créations splendides. On a beaucoup plus d'honneur et de la gloire à dire que nous sommes Français devant ce genre de merveille plutôt qu'à Beaubourg, aux colonnes de Buren, à la Défense... Que sommes-nous aujourd'hui ?« De l'année où la Cour s'installe à Versailles (1682), à la mort du vieux roi (1715), Louis XIV a employé 36 000 travailleurs ; en 1684, la Surintendance a dépensé 34 000 F pour les loger. Versailles, y compris le parc et les dépendances, n’a pas coûté plus de 68 millions de francs, soit 2,35 % des dépenses de la nation. Le prix d'un cuirassé actuel, m’a dit, en 1940, Pierre Gaxotte qui avait calculé des équivalences. Les rentrées de cet investissement sont inchiffrables. Toute l'Europe s'est arraché les artistes et artisans français, elle a de quelque manière, imité Versailles ou a tenté de le faire. Ses retombées durent encore. Voyez les files d'attente de visiteurs français et étrangers d'un bout de l'année à l’autre, et surtout : où nos présidents invitent-ils quand ils veulent étonner, émerveiller leurs hôtes les plus illustres ? A Versailles. Oseraient-ils leur montrer les colonnes tronquées du Palais-Royal ? ». (Georges Blond,Figaro 15 sept.1986)
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MD :Tout cela sans aucune préoccupation populaire... Royco : Comment osez-vous être aussi ingrat envers ce grand Roi. Il est vrai qu'il porta le Royaume à une telle altitude qu'il est très difficile de l'égaler mais aux idées préconçues et abstraites, offrons les textes limpides et bien réels. Prenons deux citations de Louis XIV lui-même, qui était loin de la démagogie pénible d'aujourd'hui :Dieu me fait la grâce« si d'exécuter tout ce que j'ai dans l'esprit, je tâcherai de porter la félicité de mon règne jusqu'à faire en sorte, non pas à la vérité qu'il n'y ait plus ni pauvre ni riche, car la fortune, l’industrie et l'esprit laisseront éternellement cette distinction entre les hommes, mais au moins qu'on ne voie plus dans tout le royaume ni indigence ni mendicité, je veux dire personne, quelque misérable qu'il puisse être, qui ne soit assuré de sa subsistance ou par son travail ou par un secours ordinaire et réglé. » Quelle force et quelle puissance dans ces paroles que nos gouvernants feraient bien de méditer, eux si démocrates et grands donneurs de leçons, incapables d'enrayer notre misère s'agrandissant.« C'est ce qui manque dans nos démocraties aux hommes qui parviennent au pouvoir; ils sont immédiatement grisés par lui et complètement aveuglés par leur entourage, qui leur cache la réalité politique. C’est pourquoi nous avons une France divisée : une France réelle et une France légale, et celle-ci ignore cette France réelle qui doit la subir. »(Michel Déon). Nous sommes administrés par des petits démocrates magouilleurs et plus du tout gouverné. Comment faire la comparaison avec un Roi dont le règne s'est étendu pendant plus de 10 septennats avec un gouvernement personnel de 54 ans...Ecoutons la deuxième citation tirée aussi de la correspondance du Roi :« Il y a des nations où la majesté des rois consiste, pour une grande partie, à ne se point laisser voir, et cela peut avoir ses raisons parmi des esprits accoutumés à la servitude, qu’on ne gouverne que par la crainte et la terreur ; mais ce n'est pas le génie de nos Français, et d'aussi loin que nos histoires nous en peuvent instruire, s’il y a quelque caractère singulier dans cette monarchie c'est l'accès libre et facile des sujets aux princes. Une égalité de justice entre lui et eux les tient pour ainsi dire dans une société douce et honnête, nonobstant la différence presque infime de la naissance, du rang et du pouvoir ». On retrouve dans ces citations, tout au long de l'histoire de France, l’imprégnation chrétienne du service, de la justice et de l'humilité qui manque tant aujourd’hui. Mon ami Pierre Bécat me disait en citant Saint-Simon qu'auprès du Roi, un demandeur pouvait parler librement et lever la voix pour marquer son mécontentement. Le palais était ouvert à tous et le Roi recevait "trois soirs par semaine"ceux qui désiraient le rencontrer. Le roi n'était nullement protégé, circulant au milieu de la foule, soit à pied, soit à cheval, soit en calèche qu'il conduisait lui-même. Il allait sur les marchés, recevait des bises affectives des dames de la Halle, discutait avec les passants, tradition des rois de France. Il fut toujours à l'écoute de son peuple et particulièrement durant les hivers terribles de 1693-1694 et 1709-1710. Ces dures périodes traversées dans l'incessante préoccupation du Roi envers le menu peuple forgent une fidélité et une amitié réciproque sans faille. Il s'attendrissait aux larmes sur les drames du pays et la misère de son peuple dont on lui reprochait les familiarités. En 1662, Louis XIV paya de ses
propres deniers le ravitaillement en blé venu par mer et le distribua au peuple de certaines provinces affamées. Saint Simon s'insurgeait dans ses écrits contre le Roi s'entourant du peuple. Quelle chance d'avoir eu de tels rois, comment ne pas faire des comparaisons avec maintenant. Imaginons notre président faire de telle choses ? MD :C'était un autre temps... Royco :Un autre temps ou« Il arrivait au roi de toucher de ses mains deux mille personnes, atteintes d'écrouelles. Le Jeudi saint, Louis XIV à genoux lavait les pieds de douze pauvres, les baisait, après quoi il offrait à déjeuner à ces indigents et leur remettait vingt louis à chacun. » Ne vous offusquez pas de tels actes car ils grandissent la personne qui les accomplit. Combien coûtent nos républiques bananières au regard du grand royaume de Louis XIV. L'administration avait 45780 officiers de justice et de police et 32 Intendants sur le continent, dans un pays décentralisé de 25 millions d'habitants...Je revois quelques fois encore mon ami P. Becat s'écriant« Un tel régime était cent fois moins onéreux que ne le furent les cinq républiques et les deux empires qui ont ruiné et ensanglanté la France et l'Europe ». Il prenait les moyens de sa politique et autour de lui une saine émulation créative dans tous les domaines se développait. « S'il fallait dire les bienfaits de la Monarchie, les pierres elles-mêmes le crieraient »(Duc de Broglie), malheureu-sement plus celles de Clagny et des pavillons de Marly aujourd'hui disparues. MD :toujours ce climat de guerres que Louis XIV nous et imposait... Royco :Louis fut obligé de faire face aux dangers multiples qui menaçaient la France comme l'Autriche. Il assura la paix au sud en installant son petit fils comme roi en Espagne. Son courage était immense ainsi que sa résistance morale et physique. Econome de la vie de ses hommes, il s'intéresse aux blessés et conduit souvent lui-même ses armées. Il descend dans les tranchées près de ses hommes qui lui reprochaient quelquefois les risques où il s’exposait. Plus d'une fois, il défia la mort sur les champs de bataille et sa présence y est constante jusqu'à 55 ans...Un jour, stupéfait de la découverte d'un alchimiste lui proposant des bombes empoisonnées,« il lui versa une pension à condition que cette invention demeurât secrète à jamais. »Erlanger). Il mit bon ordre (P. aux excès de l'Inquisition et aux dragonnades (ah si le roi savait...). A la bataille de Denain qui finit en victoire, la grande victoire de Louis XIV. Le maréchal de Villars relatait dans ses mémoires qu'à la veille du grand combat, en cas de défaite
Louis parlait d'une retraite possible derrière la Somme en disant :«Je connais cette rivière, elle est très difficile à passer. Il y a là des places, et je compterais de me rendre à Péronne ou à Saint-Quentin, d’y ramasser tout ce que j'aurais de troupes, de faire un dernier effort avec vous et de périr ensemble, ou de sauver l'Etat, car je ne consentirais jamais à laisser l'ennemi approcher de ma capitale. » Faudrait-il aussi citer toutes les acquisitions territoriales de son règne et la paix des Lis sur le Lion et L'Aigle ... Dites monsieur Dujacobin, comment expliquez-vous cette attirance des Français pour ce grand Siècle ? Pourquoi cette nostalgie pour ce passé si riche ? J'ai peut être une réponse :« Alors que notre univers se bâtit sur du carton-pâte, cette France faite d'or et de marbre blanc, si forte, si fière, et pourtant si palpitante des mille battements du cœur et de l'âme, apparaît comme une réponse magnifique au désenchantement contemporain. » (Jean de Penanros). Encore un coup de pied dans le musée des caricatures républicaines car chaque page de notre histoire redécouverte est une "gifle" terrible à la face de ce pitoyable tableau politique qui ronge notre pauvre pays aujourd'hui. MD :Je suis quand même fier de la République. Royco :Il serait bien difficile de dire en quoi. La République ne vit que de la division des Français. Louis XIII en mourant dit à son fils :« La France a bien fait voir qu'étant unie elle est invincible et que de son union dépend sa grandeur comme sa ruine de sa division ». La république est le pouvoir des puissances d'argent et non celui du peuple. Déjà nos rois durent faire à de multiples complots fomentés par des riches bourgeois encadrés de tumultueux aristocrates voulant installer un République. Ceux-ci voulaient le pouvoir pour eux comme en 1764 où le chevalier de Rohan offrit ses services à Guillaume d'Orange pour renverser le trône. Ils réussirent en 1789 et voyez le résultat... Sources : - LOUIS XIVde Louis Bertrand - Les travauxde François Bluche - LOUIS XIV, ROI DE GLOIREde J.P Labatut - LOUIS XIVpar lui-même de Michel Déon - LOUIS XIVde Philippe Erlanger Monsieur Dujacobin toujours convaincu des bienfaits de sa République, revient à la charge avec de nouveaux arguments : MD :Votre régime porte aussi des scandales dans les personnes de Marie de Médicis et Concini, Fouquet, Mazarin, le Cardinal Dubois, Calonne. Ce sont les hommes qui font les bons gouvernements... Royco :comment Monsieur, pouvez-vous comparer les scandales accidentels et moins nombreux en 800 ans de Monarchie avec la multitude de scandales parsemant l'histoire de 200 ans de République ? Devrons-nous parler des républiques précédent la cinquième, qui sombrèrent dans les scandales et la gabegie la plus
totale. Les scandales sous Mitterrand impliquaient : sept anciens ministres, cinq présidents de conseil général, un de conseil régional et un vice-président, trente parlementaires, huit maires de grande ville, des grands patrons, tous plus ou moins impliqués dans des affaires de magouilles financières...Parlons aussi du rapport de la Cour des comptes européenne sur les dépenses de l'Union (500 pages pour 1993) concernant les fraudes dans l'utilisation de l'argent européen, quel gouffre... Abordons la crise actuelle ou votre système imposa le vote pour l’Europe jusqu’à ce que les pays aient voté oui (Irlande, Danemark…). Est ce cela le choix ? Encore que nous ayons voté non et le gouvernement fit comme si nous avions voté oui…Les scandales du FMI, la Grèce, l’Irlande dans le chaos… "Il faut les protéger contre tous les assauts, Les cuirasser d'argent et de billet de mille; Qu'ils vivent largement, sans crainte et sans sursauts, Avec beurre surfin et belle automobile, Palais national, domestiques d'Etat, Villas au grand soleil sur les côtes marines. Ils brilleront ainsi d'un pur et vif éclat, Loin des tentations et des sales cuisines. Et nous serons heureux de leur sacré bonheur Par contemplation frémissante et mystique, En pressentant les jours de gloire et de splendeur Où nous verrons enfin la bonne République ! " ("Les amours de Marianne", J. Delest) Pour la bonne gestion du gouvernement, dont le principe de succession oblige la vigilance et la responsabilité, sachant que son fils héritera de son travail, le Roi est tenu, dans l'absolu, au choix des compétences dans son entourage et à la limitation maximale des parasites de copinages et faveurs qui risqueraient de pourrir son administration. Pour la République point de tout cela, aucune responsabilité devant quiconque, une fois élu, au diable l'électorat à qui on impose des lois sans s'intéresser sur son avis (peine de mort, salaire maternel...).On ne rend des comptes qu'à des manipulateurs anonymes faisant partis de sociétés de pensées dénoncées jadis par Augustin Cochin et représentant le réel gouvernement de la France depuis la Révolution. N'oublions pas que la République avait promis le règne de la Vertu. La Révolution annonçait la couleur des temps nouveaux par 2 banqueroutes, de 40 milliards d'assignats le 18 juillet 1796 et de 50 milliards pour le 30 novembre 1797.Charles Maurras expliquait :suffrage« Le universel, tel qu'il est pratiqué, demande à la masse incompétente de désigner les compétences, et ces compétences devraient être elles-mêmes universelles ! Double absurdité, double impossibilité, double fiction d'où sort la Chambre. De ce système, nous n'attendons rien de bon, absolument rien. Il ne peut pas y avoir de bonne Chambre par ce procédé, pas plus qu'il ne peut y avoir de bonnes élections. Pas plus qu'il n'y a de bonne imbécillité, de bonne ivrognerie, ou de bonne manière de tomber le nez en avant.« Quand commence le règne de l'argent, le peuple n'est plus protégé contre la pire soumission, l'abaissement, la corruption. Barrès le disait bien, il n'y a pas dans ce régime de contrepoids à la puissance de l'argent. L'envie est reine, aucune continuité n'est à envisager, les successeurs du personnel politique précédent prennent un malin plaisir à détruire le travail accompli et le pays souffre ainsi de changement politique
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discontinue et sans lendemain dont la devise est "toutes les places et tout de suite ».Les médias ne sont pas en reste car certains salaires éclatent à la vue du public, le 1er décembre 1994 dans Ouest-France :« Relevé dans l'Express : la rémunération annuelle personnelle de Christophe Dechavanne pour son émission de TF1 s'élevait à 25 millions de francs, soit 7 millions de centimes par jour, la paie de 350 ouvriers ! ». MD :La République a mit fin à la tyrannie et le peuple est enfin libre. Bien sur, elle n'est pas toujours bonne ni belle et commet quelquefois des maladresses et des injustices mais que voulez-vous nous l'aimons ainsi. Pourquoi rester dans le souvenir des grandeurs passées au lieu de s'accommoder des bienfaits d'aujourd'hui. Royco :sur les scandales du passé, les temps Revenons difficiles de la Monarchie étaient les Régences, par exemple, les minorités de Louis XIII, Louis XIV, XV et XVI. Ces périodes de crises représentent d'ailleurs les intermèdes républicains dangereux pour l'équilibre de la politique royale. Heureusement de courtes durées, état normal en République, passager en Monarchie. L'ordre revient lorsque le Roi est capable de régner.« Elles forment la plaie des monarchies; là est le défaut de ce mode gouvernemental »(Maurras). Le Commandant de Maistre avait sur le sujet écrit qu'il était bien établi que : "Louis XVI s'est trouvé devant une tâche terriblement difficile qui eût demandé un prince doué de qualités extraordinaires, et qu'il n'avait, quoi que vertueux et bien intentionné, aucune des qualités requises pour la mener à bien...Après l'assassinat d'Henri IV,"il y eut un renouveau d'anarchie aristocratique et princière, de sédition calviniste".Plutôt que de courir le risque d'une guerre civile, Marie de Médicis préféra négocier avec les rebelles qu'indignait la faveur de Concini, l’aventurier étranger, avide d'argent et de pouvoir. Elle les apaisa par des places et des pensions (tout en enfermant Condé à Vincennes où il resta trois ans). Ce fut un tort, imputable précisément au faible pouvoir de la régente. Mais dès que Louis XIII atteint sa majorité, il fait acte d'autorité, et rétablit l'ordre. Il exile sa mère; il enjoint à Vitry, capitaine des gardes du corps, d’arrêter Concini, et comme celui-ci résiste, il est tué, accident banal, comme on en voit bien souvent...Richelieu, déjà secrétaire d'Etat à la guerre, devient bientôt premier ministre et le reste jusqu'à sa mort (1642). Bel exemple de stabilité et de continuité que la République ignore. Quand Louis XIII meurt, les difficultés recommencent avec un roi de 5 ans, une régente espagnole, un ministre italien, et c'est la Fronde. Mais Mazarin poursuit la grande politique de la Monarchie française. Il fait signer les traités de Westphalie qui la consacrent (1648), et qui assurent en même temps que les libertés germaniques et l'émiettement des Allemagnes, l'équilibre européen et la sécurité de la France jusqu'en 1789. Il fonde la Ligue du Rhin, il étend la France au Rhin et aux Pyrénées, et lorsqu'il meurt après vingt ans d'exercice du pouvoir, il peut se rendre ce témoignage que« si son langage n'était pas français, son coeur l'était », comme il disait. Lui aussi fut avide d'argent et de profits, c'est vrai ;« ce furent les petits côtés d'un grand caractère ».de sa grande Mais fortune, il fit un bel usage en soutenant les arts, en léguant sa magnifique collection de livres à la Bibliothèque Royale, en fondant la bibliothèque Mazarine et en élevant à ses frais le Collège des Quatre Nations, devenu l'Institut. A sa mort, Louis
XIV a 17 ans. Il prend le pouvoir en mains, et affirme son autorité, d’abord en forçant le Parlement à enregistrer des édits, puis en livrant Fouquet à la justice. C'est une nouvelle minorité à la mort de Louis XIV. Le Duc d'Orléans se débarrasse du Conseil de Régence dont il n'était que président, se fait nommer Régent par le Parlement, et cherche à s'assurer, par un accord avec l'Angleterre, la succession au trône pour le cas où le jeune roi, de santé délicate, venant à disparaître, elle lui serait disputée par Philippe V. Le prétexte invoqué pour cet accord, c'est de garantir la paix d'Utrecht. En réalité, les ambitions du Duc d'Orléans furentraison secrète du pacte par lequel le« la régent et son ministre Dubois se lièrent, se livrèrent même à l'Angleterre. »(J. Bainville) A 16 ans, Louis XV, majeur, débuta à son tour par un acte d'autorité en renvoyant le Duc de Bourbon qui avait remplacé Dubois,à peu près comme Louis XIII avait secoué la tutelle de Concini ; et il appela Fleury...ce sage vieillard,pendant 15 ans, eut une administration intelligente, économe,qui remit les finances à flot,et rétablit la prospérité dans le royaume,en même temps qu'il s'appliquait à déjouer les intrigues qui pouvait mettre la paix en danger. Ces troubles, ces scandales, qui se sont produits en temps de minorité, vous en faites grief au régime monarchique. C'est à tort. De ce que ce régime subit une crise passagère quand la mort du roi laisse un héritier en bas-âge, et se rapproche ainsi de la république, il est illogique de tirer argument contre la Monarchie, puisque précisément à ces moments-là la vertu propre à la Monarchie est comme voilée. Mais parce que cherchant des scandales dans le passé de l'ancien régime, vous avez dû fouiller l'histoire de trois minorités, il faut vraiment qu'en dehors de ces époques de crise, la vieille monarchie française vous en ait offert peu d'exemples ; et c'est pourquoi j'ai le droit de dire que vous apportez, sans le vouloir, un argument de poids à ceux qui soutiennent la supériorité du régime monarchique sur le républicain en France. L'actualité politique de la France en est une dramatique confirmation... Louis XVI arriva devant une difficile situation financière, l'Indépendance des Etats-Unis coûta très chère, les exemptions fiscales, libertés, immunités et privilèges divers n'arrangeront pas les rentrées d'argent de l'Etat. La situation s'aggrave par les blocages de la magistrature (dont les charges achetés constituent un monopole intouchable) quand aux réformes désirés par l'Etat. La situation n'était tout de même pas catastrophique. Un meilleur rendement des impôts eût suffi pour combler le déficit. Louis XVI par faiblesse et doutant de son autorité paya chèrement son rappel des Parlements...« Le Parlement rentra, hargneux et résistant aux réformes les plus utiles. Ardents à prêcher la nécessité des économies, ils continuèrent par principe de refuser impôts, emprunts et réformes. »(Michelet) La Révolution, comme la Fronde arriva avec en plus, la faillite dans ses valises... Monsieur Du Jacobin reprend ses attaques en insistant sur le fait que le peuple vivait dans un extrême dénouement durant les quelques dix siècles de Monarchie. Que seul, les privilégiés pouvaient vivre dans l'opulence...
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Royco :comment pouvez-vous sortir de telles Monsieur, âneries. La société Française d'autrefois différait de celle d'aujourd'hui dans son organisation. Nous sommes impuissant contre les bureaux et la technocratie qui nous dirige.« Pour régner sur la fédération d'organismes vivants qu'était l'ancienne France,pour actionner et contenir à la fois ces milliers de républiques aristocratiques ou populaires,rivales et ombrageuses,il fallait plus de caractère,plus de soin,plus de patience,plus d'énergie et plus d'amour. Un gouvernement honnête et bien intentionné n'y suffisait pas. Il fallait un gouvernement respecté et craint. »(P. Gaxotte) .Jamais on ne diras assez le profond amour du Peuple envers son Roi. Lorsque louis XIV fut malade :danger du roi émut toute la France ; les « Le églises furent remplies d'un peuple innombrable qui demandait la guérison de son roi, les larmes aux yeux. »(Voltaire). Enfin, nous devrions tout de même être fier de notre République, car tout citoyen devrait clamer la chance incroyable d'appartenir à l'un des pays les plus imposé du monde... La République à travers son enseignement idéologique détruit notre héritage historique, la monarchie s'est terminée avec un déficit qui n'ébranlerait pas un ministère d'aujourd'hui. Après Colbert, pas de dettes, Vauban en 1698, disait que la dîme représentait en moyenne la treizième partie. Parlons du bilan catastrophique de la Révolution. La gabelle, ridicule quand on voit que nous payons pour le sel, les cornichons, l'essence (80%) etc... Faudrait-il parler de la noblesse, dans toute institution nous trouverons des défauts mais tout de même, la tâche essentielle de cet ordre chevaleresque était de mourir aux frontières pour protéger la nation. Pour illustrer cela je citerai la réplique attribuée au Duc d’ Enghien, 32 ans, face au tribunal militaire qui allait le fusiller sur l'ordre de Napoléon dans le film"Les Fossés de Vincennes": Le militaire :J'ai servi de la limonade, autrefois citoyen et j'étais de ceux qui ont pris la Bastille...Condé :Croyez-moi, cher Monsieur que je ne vois nul honte à servir de la limonade. Quand au fait d'armes que semble être pour vous la prise de la Bastille, n'attendez pas que je vous en félicite... Le militaire :J'étais à Lodi et à Castiglione, citoyen, j'étais à Rivoli, Gènes, Marengo, citoyen... Condé :Mes ancêtres étaient à Ravenne et à Marignan, Monsieur, le Grand Condé s'appelait d'Enghien à Rocroi, était à Spire, à Fribourg, à Worms, à Landau, à Mayence, à Nortingen. Mon Grand-père était à Johannesberg. Mon Père Louis Joseph de Condé à Gibraltar et à Minden. Ma Famille se bat depuis quatre siècles pour la France Monsieur..." Frédéric WINKLER
« Tant que les ambitieux et les intrigants trouveront dans les perturbations sociales le moyen légal et facile de pénétrer dans les assemblées et les ministères, les lois mêmes seront forgées en vue de provoquer et faciliter ces perturbations. » Charles MAURRAS
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