recueil d une hurluberlue au chômage...
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Noko Rima Recueil d’une hurluberlue… 1 Au chômage ! Les éditions de la fille perchée 2 Les éditions de la fille perchée 3 Mot de l’auteur: Hurluberlue mon nom est. Scientifique toujours mon esprit sera. Je partage ces quelques nouvelles et extraits de romans aux malheureux qui auront le courage de croiser la route de cet e-book. Il est le premier, il ne sera pas le dernier. Tout droits réservés à l'auteur, bien entendu. Enfin, la définition des termes numérotés se trouvent en fin de volume. Peu pratique, je m'en excuse, je ferai mieux la prochaine fois. Bonne lecture ! (Pour ceux qui ne l'ont pas encore supprimé.) 4 Sommaire Mot de l’auteur « Neko ou le chat d’appartement qui se voulait étudiant. » (6 Janvier 2012) « L’armée et moi » (6 mars 2012) « Conciliabule » (4 novembre 2012) « Sans titre » (11 décembre 2012) 13 « Masques » (10 mars 2013) 17 « Histoires vraies de chats pas comme les autres » (8 octobre 2013) 23 Effet papillon (Ginette) 23 Belle plante ! (Ginette) 25 Tiroir es-tu (Mika) 26 Les lavandières du pooortugaaal ! (Ginette) 28 TetraMin (Cachou) 28 Ho ho ho ! (Shanghai et Luna) Sésame ouvre-toi ! (Cachou) 29 Extrait de « Djama des sables » (8 février 2015) 31 Prologue Chapitre Chapitre Extrait de « Last H » (1er avril 2015) 37 Prologue Chapitre Extrait de « L’oublié du passé » (1 août 2015) 43 Extrait de « Homoncule » (1 août 2015) 49 Extrait de « The baby.

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Publié le 16 octobre 2016
Nombre de lectures 4
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

Noko Rima
Recueil d’une hurluberlue…
1
Au chômage !
Les éditions de la fille perchée
2
Les éditions de la fille perchée
3
Mot de l’auteur:
Hurluberlue mon nom est. Scientifique toujours mon esprit sera. Je partage ces quelques nouvelles et extraits de romans aux malheureux qui auront le courage de croiser la route de cet e-book. Il est le premier, il ne sera pas le dernier. Tout droits réservés à l'auteur, bien entendu. Enfin, la définition des termes numérotés se trouvent en fin de volume. Peu pratique, je m'en excuse, je ferai mieux la prochaine fois.
Bonne lecture ! (Pour ceux qui ne l'ont pas encore supprimé.)
4
Sommaire
Mot de l’auteur « Neko ou le chat d’appartement qui se voulait étudiant. » (6 Janvier 2012) « L’armée et moi » (6 mars 2012) « Conciliabule » (4 novembre 2012) « Sans titre » (11 décembre 2012) 13 « Masques » (10 mars 2013) 17 « Histoires vraies de chats pas comme les autres » (8 octobre 2013) 23 Effet papillon (Ginette) 23 Belle plante ! (Ginette) 25 Tiroir es-tu (Mika) 26 Les lavandières du pooortugaaal ! (Ginette) 28 TetraMin (Cachou) 28 Ho ho ho ! (Shanghai et Luna) Sésame ouvre-toi ! (Cachou) 29 Extrait de « Djama des sables » (8 février 2015) 31 Prologue Chapitre Chapitre Extrait de « Last H » (1er avril 2015) 37 Prologue Chapitre Extrait de « L’oublié du passé » (1 août 2015) 43 Extrait de « Homoncule » (1 août 2015) 49 Extrait de « The baby. (Ou le syndrome de la mère au foyer) » (1er août 2015) 53 Extrait de « La folle » (26 février 2016) 58 Extrait de « Sans titre » (21 octobre 2015) 61 Prologue Chapitre
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« Neko ou le chat d’appartement qui se voulait étudiant. » (6 Janvier 2012)
Cette fois je réussirai. Je ne bouge pas un poil. J’attends. Silence dans l’appartement. J’ai un mauvais pressentiment. Normalement ça devrait me rassurer cette absence de réaction. Une voie aiguë s’élève soudain. Un frisson me parcourt de l’échine jusqu’à la queue. Je le savais, ça n’a pas fonctionné. - Neko ! Combien de fois devrai-je te dire que je ne peux pas t’emmener ! Sort de mon sac à dos ! «Non.» J’ancre mes griffes dans la chose molle sous mes pattes. La fermeture s’ouvre. Une main m’empoigne la peau du cou. Je râle et m’agrippe un peu plus au sac avec mes griffes. Étrangement, elle n’a aucune peine à m’en sortir. Étonné, je baisse la tête sur mes pattes, toujours fixées sur la chose molle. Sa trousse. Je m’accrochais à sa trousse. Dépité je les rétracte. Elle tombe à terre. - Mon critérium ! Tu viens d’exploser la mine à coup sûr ! Débile de chat ! J’en ai besoin pour mon examen’ de chimie ! «Hé, ho ! Un peu de respect envers le seul chat au monde buveur de rhum et joueur d’échec !» - Tu as oublié télépathe. «Ah oui, j’ai tendance à l’oublié celui-là. Dit, je peux sortir ? Je serais sage.» (Je lui fais mes yeux de chat battu. Elle me regarde attentivement puis soupir.) - Mais bien sur…que non. « Ça tu ne l’oublies jamais. Ce n’est pas toi qui reste enfermé 24h/7 dans ce minuscule endroit de 19m² sans autre compagnie que tes ridicules peluches WWF.» Elle ne discute pas, me lance sur son lit et sort vitesse grand V, histoire que je ne la suive pas. Ça ne risque pas, je viens de remarquer un très charmant détail. Elle a oublié de fermer l’une des deux fenêtres. Celle qui donne sur le toit du petit immeuble voisin. Je ronronne, fier de moi. Cette fois ça y ai. A moi l’université, les cours de biologie, les femelles et la vodka ! Je saute donc vers celle-ci, agrippe le rebord, pousse le battant du museau et atterris sur le toit. Réception : parfaite. Plus qu’à rattraper ma chère tortionnaire de maîtresse. Ce que je fais en toute discrétion. Pour elle en tout cas. Elle ne m’a pas vu. Par contre les autres stupides humains rient en me désignant. Ils ne peuvent pas comprendre les tourments d’un chat enfermé à vie dans une prison dorée. Je lève la tête en les croisant, les dédaignant royalement. Au bout d’un moment, nous arrivons à la gare. Elle rentre dans un tramway. Je fais de même mais par une autre porte. Les gens me regardent encore et me montre du doigt. Vraiment stupide. Ma maîtresse est à quatre mètres. Je dois me faire discret. Je me cache donc sous un siège. Les gens oublient vite la boule de poils noirs que je suis. Un truc m’écrase soudain la queue. Je hurle et me retourne vers l’importun toutes griffes dehors. Un sac. Encore un. Je regarde autour de moi. Le wagon est bondé. Je ne la vois plus.
6
Que des pieds. Je me rapproche de sa position pour ne pas rater la station. Je repère enfin ses chaussures. Rouge vif. On descend enfin. Je m’immobilise à la sortie et respire à grand coup l’air frais. Je la vois soudain emportée par le flot d’élèves. Je repars et cours pour diminuer un peu la distance entre nous. Puis le paradis m’apparaît. Gigantesque. Étincelant. Neuf. L’université. Enfin. Je m’étire puis m’approche d’un panneau. Laboratoire. Amphithéâtre. Bibliothèque universitaire. Accueil. Ma maîtresse est allée vers les labos. Va pour l’amphi alors. Je me dirige dans la direction indiquée d’un pas conquérant, la queue haute. L’accès aux amphis est bloqué par des portes en verre. J’attends donc, assit, la queue enroulée autour de moi. Il fait vraiment frais. Surtout en novembre. Un élève arrive enfin et l’ouvre. Je pénètre à sa suite. Quatre amphis sont à ma disposition. Tous numérotés. Un groupe de filles discute au milieu de la petite cour. Tout ronronnant, je me frotte à leurs jambes pour leur extorquer des informations. Ça ne traîne pas. Les mammifères dans le 1, le génome dans le 2, chimie organique dans le 3, et les cellules hématopoïétiques dans le dernier. Aller, les mammifères ça me tente bien. Une chance que ma maîtresse veuille faire chercheuse en biologie. J’aurai droit aux restes. C’est l’heure de rentrer, les filles partent, je les suis et pénètre dans le grand mausolée des mammifères. Et ô miracle, le cours porte sur nos amis à plumes. Tout rayonnant, je saute sur la table du premier rang et m’y assieds. LesHomos sapiensme lancent un drôle de regard. Ils secouent leurs têtes croyant rêver. Ma maîtresse est plus futée. Le cours me plaît, tellement que le premier rang ne me suffit plus. Je descends donc sous les bancs des étudiants et me dirige vers la table de l’enseignant. J’y grimpe et m’y assieds, écoutant attentivement. Je ne sais pas si c’est le mouvement circulaire de ma queue, le frémissement de mes moustaches ou mes ronronnements interminables, mais le professeur-chercheur finit par me remarquer. Il demande aux élèves à qui j’appartiens mais n’ayant aucune réponse, tente de m’attraper pour me mettre dehors. Peine perdus, je ne veux pas sortir d’ici. Au lieu de ça, je m’installe à l’autre bout du bureau et miaule pour le narguer. Les étudiants rient, le prof abdique, je sors vainqueur. Vive lesFelis silvestris(les chats, voyons) ! La fin du cours sonne, je lève la patte pour remercier le professeur de sa superbe performance et celui-ci me regarde avec deux ronds de flan en guise d’yeux. Il faut dire que c’est la première fois qu’il voit un chat le remercier. Je sors enfin sous les applaudissements des étudiants qui m’ouvrent la porte. Royal. Quel est le cours suivant ? Direction : laboratoires de biologie. Intéressant. Végétale ou animale ? Animale. Dissection. De souris. Bonheur, bonheur. Je ronronne. Et me fais repérer par les laborantins alors que je me faufile dans la salle. C’est ça d’avoir de bonnes entrailles.
7
Je file à travers la salle et me cache sous le tabouret d’une étudiante à lunette. Celle-ci sursaute et hurle. Raté. Stupide sapiens. Je saute sur la table en prenant appuis sur elle, puis sur la suivante, jusqu’au bureau du professeur où je viens de voir une bassine de souris (mortes). Les laborantins crient derrière moi et tentent de me rejoindre sous les rires des élèves. Essayez donc ! Personne n’attrape Neko. Souris réceptionnées. Je m’arrête et me retourne. Ils ont fait pareils et s’approchent à petits pas, pensants me berner. Je secoue la tête, miaulent d’ennuis et désigne la bassine de la patte. Ils s’immobilisent soudain. Ha ha ! Je pose la patte sur le rebord. Ils serrent les dents mais ne reculent pas. Ils me croient aussi stupide que les autres chats . Confirmation. Un autre vient d’entrer avec un bouchon au bout d’une ficelle et la remue en s’approchant. Les élèves se plient de rire. Mes yeux s’agrandissent d’ahurissement et je me frappe le front de la patte. Me reprenant, je le vois me regarder bizarrement. Je miaule pour l’avertir et il me regarde d’un air niait. Je penche la tête vers la bassine de souris. Il tilt. Trop tard. La bassine chute. Les souris tombent. Et je disparais. Je fus franchement déçu de la qualité de leur soient distantes souris (OGM, entre nous), je l’ai, après l’avoir goûté et aussitôt recraché, rapporté dans le labo le plus proche : Chimie. Je crois qu’ils n’ont pas apprécié mon intervention. Surtout lorsque je l’ai déposé sur les feuilles d’émargement pour éviter de salir le bureau du professeur. Jamais content ceux-là. En plus de proposer des choses gélatineuses au goût synthétique qu’ils osent appeler « souris », lorsqu’on les leur rapporte en assez bon état, ils se permettent de nous jeter des craies. Inacceptable. Se rappeler de ne plus manger de souris décongelées élevées en laboratoire. Tout en pliant bagage, je me dirige vers la BU. Ils doivent bien avoir quelques recueils sur les échecs pour faire passer l’horrible goût qui me colle aux canines. Voyant un troupeau d’Homos sapiens femelle qui y pénètrent, je me précipite entre leurs talons haut et entre dans la BU. Une forte odeur de désinfectant me brûle soudain les narines. Je me précipite à travers la pièce principale vers un endroit moins exposé à cette infection. Mais qu’ont-ils fait pour que l’odeur de bon vieux livre disparaisse ? Au bout d’un moment, qui me paraît interminable, je me lance à la découverte des rayonnages. Chimie. Biologie végétale. Biologie animale. Mathématiques. Informatique. Je cauchemarde lorsque le rayon loisir m’apparaît enfin : minuscule. Une étagère. Une seule ! Composée uniquement de livres d’occasion ou de dons. Tous rapiécés, retapés, réparés, rénovés et j’en passe et des meilleurs. Et pas un seul sur les échecs.
8
C’était pire que tout ! La fin du monde ! L’apocalypse ! Le Ragnarök ! Le Mapo ! Je m’effondre sur le sol. Mes forces me quittent. On m’attrape soudain par la peau du cou. Je crache et griffe l’air. On me lâche. Je file vers la sortie. Qu’ils aillent se faire voir ces incultes. Étant donné l’incapacité des biologistes à accueillir un génie tel que moi, je me dirige vers la section chimie. Alors que j’occupe le reste ma journée à de joyeuses expériences chimiques, les haut-parleurs se mettent soudain à hurler, me faisant renverser l’acide fluorhydrique sur tout le matériel de la paillasse. Ils n’en demeurent qu’un énorme trou, le liquide restant fumant dans un ravissant grésillement en gouttant sur le sol, le transformant en gruyère. Oups. Le laborantin qui entre à cet instant se met aussitôt à brailler et s’effondre dans un râle. Choc post-Neko. Le haut-parleur vocifère de nouveau. - Toute personne croisant un chat noir potelé au sein de l’université, est prié de l’attraper par tous les moyens possibles et de le présenter à la principale au bloc administratif ! Toute absence sera justifiée par la principale elle-même ! Signe distinctif : absence de queue. Je répète (...) Je crois avoir mal compris. Mais lorsque je me retrouve entouré de femelles hurlantes bariolées de peintures de guerres (qu’elles nomment maquillage), je ne peux que me rendre à l’évidence : l’université me donne la chasse ! Sans demander mon reste, je fuis encore une fois (ça devient une habitude) et me retrouve au milieu d’un couloir bondé d’étudiants qui se bécotent, d’autres qui pensent être les descendants de Bianca Castafiore, ou encore qui révisent. Dès qu’ils me voient c’est l’explosion. Des poils jaillissent, des hurlements fusent, des coups tombent. Je réussis tant bien que mal à sortir de là et me retourne pour les voir continuer à chercher (en vain) dans cet amas de corps. Je soupir et m’éloigne en secouant ma tête devant tant de bêtise humaine. Un hurlement fuse. Et zut, repéré. Le reste de l’après-midi se passe à jouer au chat et à l’humain dans le complexe universitaire. Alors que la nuit tombe et que les étudiants rentrent chez eux, je repère ma maîtresse et me dirige vers elle fatigué et penaud. - Ah te voilà enfin toi. - Miaou !
FIN
9
« L’armée et moi » (6 mars 2012) (Histoire écrite pour ma sœur pour son prof d’EPS…)
C’est la dernière fois que je fais quelque chose d’aussi stupide. L’armée c’est cool, je me disais. On a des armes, des muscles, de l’autorité, on nous respecte ! C’est parfait pour quelqu’un comme moi ! Oui, et bien maintenant je retire ce que j’ai dit. L’armée c’est l’enfer. Quand j’ai vu le sergent instructeur je ne me suis pas posé de questions. J’aurais dû, après mûres réflexions. Mais un idéal reste un idéal… Et un beau rêve. Grand, baraqué, musclé, mâchoire capable de briser un roc, œil perçant. Moi : petit, chétif, maigre, aucun muscle, gros cerveau. Je voulais devenir cette machine à tuer. In-dis-pen-sable ! Premier exercice : le parcours du combattant (niveau débutant). Impression : trop simple, je suis petit et mince, pas comme le gros musclé là-bas ! Résultats : Pantalon troué et vu sur les petits nounours de mon caleçon. Gros musclé s’en sort impeccablement avec les félicitations du jury. Et moi, seul dans mon coin à avoir raté, écope de trois jours de corvée patate pour tentative de séduction du sergent instructeur. Génial… Il fallait bien sûr que je me coupe la totalité des doigts, tachant les patates de mon superbe sang rouge vermeil. Le sergent instructeur, qui se révéla vite être un véritable dictateur, me colla au trou pour rébellions et tentative d’empoisonnement d’honnêtes soldats. Ridicule. Conclusion, après deux jours au trou, je suis tombé dans les pommes. Crise d’angoisse. Second exercice : 3 x 500 m dans les marais. Impression : Mouai… Avec mes petites jambes je vais avoir du mal. Mais un kilomètre ou deux ne devrait pas être trop difficile. Et puis avec le sergent instructeur sur mes talons, je ferais mieux de ne pas râler, il trouverait une bonne excuse pour m’en coller deux. Pire que ma belle-mère… Résultat : Deux crises d’hypoglycémie, trois points de côté, deux pains du sergent, de la boue jusque sous les bras, jambes noires de sangsue, probablement le chikungunya, vêtements déchirés, pieds en sang. Cinquante kilomètres ça use, ça tue. Le soir-là, je n’avais même plus la force de réfléchir de façon cohérente. Le sergent était pire que tout ! Je me mis à le détester et même à le haïr. Ce qu’il me rendit plutôt bien. Troisième exercice : Entraînement au tir. Impression : NAN ! Pas avec le sergent instructeur ! Avec la belle blonde de la cantine mais pas lui ! Pitié pas ça ! Résultat : une jambe dans le plâtre, une dizaine de pains du sergent, crotté des pieds à la tête (il pleuvait), au trou pendant quatre mois, durée du rétablissement (un peu court selon moi). Puis j’ai mûrement réfléchi. Il fallait que j’échappe à Dante. Il me restait un atout : ma cervelle ! Je crochetais alors ma porte, assommais le garde avec la planche qui me servait de matelas pourri dans ma cellule puis le droguais pour 24 bonnes heures et traversais la cour en direction du mur d’enceinte quand j’entendis soudain la voix du sergent tant haï. Je l’ai suivi jusqu’au stand de tir, proche de l’entrée. Il discutait avec la blonde !
10
J’ai attendu deux heures, dans le noir et le froid glacial de la nuit, immobile derrière les cibles qui peuplaient le stand de tir. Je captai (et enregistrai) de très intéressantes informations rapport au nouveau « drone » (keskecé ?) dont il voulait vendre les plans. Prenant mes jambes à mon cou, versant du somnifère « emprunté » à l’infirmerie dans le futur « petit déj’ » des soldats et haut gradés, je passais de l’autre côté du mur grâce à une vulgaire échelle. Le matin suivant, l’alerte ne fut même pas donnée par mon geôlier et tous s’endormirent avant de réaliser que j’avais drogué le café. Le fameux sergent fut bizarrement convoqué en cour martial (merci qui ?).
FIN
11
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