santé au travail chez les orpailleurs de la région du Betsiboka
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1 INTRODUCTION Le travail est l’activité qu’un individu ou un groupe effectue dans le but d’aboutir à un résultat utile. Pourtant, si le travail est un facteur de plein épanouissement au sein de la société (il suffit de constater le désarroi et le sentiment d’inutilité ressenti par les chômeurs, pour s’en convaincre), il n’en reste pas moins, qu’il pourra aussi être un facteur d’aliénation, de souffrance individuelle et familiale puis des perturbations sociales par les risques d’accidents et des maladies qu’il peut engendrer. Ce sont des contraintes professionnelles particulièrement importantes dans certaines conditions et pour certains travaux. Si le risque « zéro » est très difficile à atteindre pour ne pas dire impossible mais c’est l’objectif vers lequel, il faudra toujours tendre, la mise en œuvre d’action concertées des différents intervenants à citer : Etat, employeurs, travailleurs, pour améliorer les conditions de travail et permettre à tout un chacun d’avoir un travail décent, contribuera à contrôler les facteurs risques et par conséquent à réduire les accidents et les maladies professionnelles à son niveau, le plus bas possible. Dans la perspective de développement rapide et durable, qu’ambitionne le pouvoir public, pour lutter contre la pauvreté, l’exploitation rationnelle de nos ressources et potentiels économiques sont des facteurs contributifs considérables.

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Publié le 26 septembre 2014
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Langue Français

Extrait

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INTRODUCTION Le travail est l’activité qu’un individu ou un groupe effectue dans le but d’aboutir à un résultat utile. Pourtant, si le travail est un facteur de plein épanouissement au sein de la société (il suffit de constater le désarroi et le sentiment d’inutilité ressenti par les chômeurs, pour s’en convaincre), il n’en reste pas moins, qu’il pourra aussi être un facteur d’aliénation, de souffrance individuelle et familiale puis des perturbations sociales par les risques d’accidents et des maladies qu’il peut engendrer. Ce sont des contraintes professionnelles particulièrement importantes dans certaines conditions et pour certains travaux. Si le risque « zéro » est très difficile à atteindre pour ne pas dire impossible mais c’est l’objectif vers lequel, il faudra toujours tendre, la mise en œuvre d’action concertées des différents intervenants à citer : Etat, employeurs, travailleurs, pour améliorer les conditions de travail et permettre à tout un chacun d’avoir un travail décent, contribuera à contrôler les facteurs risques et par conséquent à réduire les accidents et les maladies professionnelles à son niveau, le plus bas possible. Dans la perspective de développement rapide et durable, qu’ambitionne le pouvoir public, pour lutter contre la pauvreté, l’exploitation rationnelle de nos ressources et potentiels économiques sont des facteurs contributifs considérables. « Travaillez, travaillez dur, travaillez bien » est un slogan fort pertinent, au pays du « moramora » mais il faudrait tout de même ajouter aussi, travailler dans des bonnes conditions de sécurisation, de façon à ce que l’inégalité sociale, devant les maladies et la mort, pouvant être induite par le travail, soit également ramenée à son plus bas degré. Telle est, du reste, la mission attribuée aux services médicaux du travail dans les différents pays du monde, membres de l’O.I.T.En effets, dès le recouvrement de notre souveraineté nationale en 1960, nous avons adhéré aux NationsUnies ainsi qu’à la plupart de ses organisations spécialiséesdont l’O.M.S et l’O.I.T.
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Une commission mixte OMS/OIT a défini en 1950 les objectifs de la médecine du travail devenue par la suite « Santé au Travail » de par l’incontournable multidisciplinarité qu’impose sa mise en œuvre. N’aton pas dit que la santé est quelque chose de si importante pour être confiée au seul corps médical ?[11, 12, 32,34]Et c’est fort de toutes ces considérations qu’étant natif de la région, nous nous sommes penché aux problèmes de santé, constatés chez les orpailleurs de la région du Betsiboka, dans la province de Mahajanga. En effet, l’orpaillage est une activité traditionnellement exercée et répandue dans notre région. De nombreux facteurs contribuent à rendre ces travaux, déjà naturellement pénibles et dangereux, très préoccupants : Travail artisanal, avec des outillages rudimentaires. Absence de formation professionnelle adéquate des petits exploitants artisanaux. Conditions géoclimatiques contraignantes. Insécurité Activité pratiquée dans le cadre de l’informel, dénuée de toute protection sociale. Dans cette étude, nous nous efforcerons de bien cadrer les risques liés à ce travail et de formuler des recommandations, visant à améliorer le condition de travail car dans un avenir prévisible, ce sera encore un des pôles pouvant catalyser le développement de notre région, si tant il est, qu’il soit bien encadré, bien sécurisé. Après cette brève introduction qui justifie le choix de notre sujet, notre étude comprendra : 1.Une première partie consacrée aux rappels des généralités relatives à la santé au travail et la description sommaire du travail d’orpaillage.2.Une deuxième partie relative à la méthodologie d’étude et aux constats relevés sur le terrain. 3.La troisième partie est consacrée aux commentaires et discussions. 4.nos recommandations et suggestions constituent la quatrième Enfin, partie de notre travail qui s’achèvera par une conclusion générale.
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CHAPITRE PREMIER RAPPELS ET CONSIDERATIONS GENERALES I.1. GENERALITES SUR LA SANTE AU TRAVAIL : [32, 33] I.1.1. Définition :La santé au travail étant définie comme étant l’ensemble des dispositions et activités médicales ou non, organisées dans un pays en faveur des travailleurs pour : Promouvoir et maintenir le plus haut degré possible de bienêtre physique, mental et social des travailleurs dans toutes les professions.
Prévenir tout dommage causé à la santé pour les conditions de travail. Les protéger dans leurs emplois contre les risques résultant de la présence d’agent préjudiciable à la santé.Placer et maintenir letravailleur dans l’emploi convenant à ses aptitudes physiologiques et psychologiques. En bref, ADAPTER LE TRAVAIL AL’HOMME ET L’HOMME A CHAQUE TACHE. I.1.2. Les prestations de la médecine du travail : Elles comprennent : La surveillance médicale des travailleurs, Les préventions techniques, c'estàdire la surveillance des conditions de travail, Les mesures éducatives, Et les soins curatifs en la personne des travailleurs malades et de leurs familles.
I.1.2.1. La surveillance médicale des travailleurs : Elle est assurée par différentes visites systématiques qui sont : a)La visite d’embauche: C’est un examen médical que doivent subir tous les travailleurs avant la mise au travail ou avant l’expiration de la période d’essai.Elle a pour but : D’établir un bilan de santé du travailleur avant son entrée au travail,
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De dépister chez lui des états pathologiques qui apparaissent au cours de son travail,
De s’assurer que le poste qu’on lui destine corresponde à ses capacités,Et en cas d’inaptitude, déterminerles postes de travail qui existent dans l’entreprise où l’on pourrait l’affecter.b) Les visites périodiques : Ce sont des visites systématiques annuelles pour tous les travailleurs : Deux visites annuelles pour les travailleurs de moins de 18 ans, Visite médicale spéciale des travailleurs exposés à des risques spécifiques, Visite de surveillance spéciale des employés faisant des travaux dangereux, des femmes enceintes, des mères d’un enfant moins de 2 ans et des travailleurs handicapés. L’objectif de cettevisite est : De vérifier l’aptitude de l’individu quant à son travail,De détecter précocement toute altération de sa santé, De surveiller les répercussions du travail sur sa santé, D’évaluer indirectement l’efficacité des mesures de prévention, d’identifier des risques professionnels nouveaux.I.1.2.2. Les préventions techniques : Elles consistent à agir sur les milieux du travail afin de leur rendre le travail moins dangereux. Les Mesures d’Hygiène et Sécurité du Travail à Madagascar sont fixées par lesdispositions de l’arrêté N°889 du 20 Mai 1960.I.1.2.3. Les mesures éducatives : Le médecin d’entreprise doit élaborer des mesures éducatives en rapport avec les risques particuliers encourus dans chaque entreprise. Il doit concevoir des méthodes très appropriées afin de transmettre les messages (conférences, affichages, projections vidéo…).On peut aussi considérer que la formation en matière de secourisme et de directive pour veiller à l’application des conseils de sécurité ainsi que la conduite à tenir en cas d’accident rentrent dans le cadre des mesures éducatives.
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I.1.2.4. Soins curatifs : Il est nécessaire de donner aux travailleurs et à leur ayant droits des soins curatifs à Madagascar parce que c’est encore le besoin le plus vivement ressenti.I.1.3. Cadres législatifs applicables à Madagascar : Plusieurs mesures législatives de prévention et de réparation d’accident de travail et de maladie professionnelle ont été mises en place à Madagascar, à savoir : La loi N°2003044 du 28 Juillet 2004 portant sur le Code du Travail qui détermine les conditions d’hygiène, de sécurité et d’environnement du travail dans le titre IV. (art.110 à art.136). Le décret 20031162 du 17 Décembre 2003 portant l’organisation de la médecine d’entreprise.L’arrêté N°889 du 20 Mai 1960 fixant les Mesures Générales d’Hygiène et Sécurité du Travail.I.2.LE TRAVAIL D’ORPAILLAGE : I.2.1. Définition et historique : L’orpaillage est une technique d’extraction des paillettes d’or dans les fleuves ou les terres. C’est l’ancêtre de laminéralurgie moderne. La minéralurgie industrielle quant à elle a comme objectif de séparer et de concentrer une grande quantité minérale notamment l’or et le diamant.è Historiquement, la ruée vers l’or au XIXsiècle a commencé aux EtatsUnis en 1848 et plus précisément en Californie, ensuite elle a traversé le Pacifique pour toucher l’Australie et la NouvelleZélande en 1851, puis a gagné l’Océan Indien, l’Atlantique, l’Afrique du Sud, Madagascar et le Brésil.(39) A Madagascar, la loi 99022 du 19 Août 1999 portant sur le Code Minier malgache et dans les articles 68 à 74 détermine l’autorisation d’orpaillage.(7) I.2.2Technique d’exploitation: [18, 27] I.2.2.1. Travaux préparatoires :L’orpaillage est une exploitation minière à ciel ouvert qui nécessitedes travaux préparatoires. Ces travaux comprennent une étude de la fosse qui dépend des caractéristiques géologiques et minéralogiques du terrain. (18)La fosse est généralement en forme de cône, creusée en gradient et reliée par une piste.
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Ensuite, il ya l’enlèvement des terres inutiles de façons cyclique (forage, tire, chargement et évacuation). Il y a encore l’exploitation hydraulique par dragage et extraction par pelle mécanique sur roues. Enfin, le choix des matériels dépend du gisement à exploiter. Il est nécessaire de prendre en compte le profil de la fosse, la topographie et le terrain suivant le volume de minerai extrait, la distance et la vitesse de transport des matériaux depuis le chantier d’abattage jusqu’à l’installation du traitement.I.2.2.2.Méthodes d’exploitation: [1, 16, 27] Plusieurs méthodes sont utilisées dans l’extraction d’or. La plus classique est l’exploitation par fosse et par découverte: les forages sont faits par le biais des explosifs lorsque les terrains sont durs mais l’extraction et l’excavation se font dans des gisements stratiformes et peu profonds. Considérons les quatre méthodes : Le lavage ou abattage hydraulique, L’amalgamation,La fonte plombeuse, Et la voie humide. Le lavage ou abattage hydrauliqueconsiste à extraire au moyen d’un jet d’eau sous pression des matériels peu consolidés, de manière à former une boue devant permettre ensuite d’extraire les métaux recherchés. C’est la méthode la plus utilisée dans l’exploitation desplacers, où l’on récupère dans le sédiment alluvionnaire (placers) le grain des métaux tel que l’or, le titane et l’argent.L’amalgamationsoit directement par le mercure : elle est utilisée dansse fait le minerai quartzifère et un peu pyriteux, soit par traitement d’amalgame.L’amalgameest distillé dans une cuve en fonte hermétiquement fermée par le boulon. Le mercure refroidi à travers d’un tube est recueilli. Il reste une éponge d’or jaune qu’on va fondre. Le mercure distillé est employé de nouveau (c’est une procédé rapporté par un ingénieur de Californie). La fonte plombeuse et voie humidesont moins utilisées mais il est nécessaire de les connaître. Lafonte plombeuse est spécifiquement utilisée dans l’or argentifère. Et, la voie humide utilise des chlores comme dissolvant. L’attaque de minerai aurifère par chlore gazeux est appelée «procédée d’Augustin» servant à dissoudre l’argent et
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l’or en plus du résidu. Enfin, le lavage se fait dans un grillage chlorurant par hyposulfite de soude. I.2.2.3.Méthode d’exploitation à Madagascar: [1, 16, 45] Actuellement, en absence d’exploitation industriellemiseen œuvre, l’orpaillage est faite artisanalement par des paysans avec des équipements rudimentaires. Toutefois, la Compagnie Lyonnaise de Madagascar a installé une usine à Dabolava Fianarantsoa en 1938 ; et un certain TROUVE a mis en place une exploitation dans la zone aurifère au nord du village d’Amboasary de la commune d’Andriba district de MAEVATANANA en 1954. Depuis ce temps, les autochtones se sont mis à extraire du quartz aurifère en le pilant dans un mortier afin de séparer le quartz et le minerai d’or.RAKOTOARISON W, dans un rapport publié en 1972 a exploré plusieurs zones aurifères telles que : Dabolava, Mania, Tsiroanimandidy et Maevatanana, en vue de sélectionner des secteursd’intérêt et susceptible d’être exploité.(45)RAKOTOARISON W. et son équipe ont utilisé deux techniques d’exploitation: « alondrano » et « lakantsetsika », lesquelles sont utilisées dans la région du BETSIBOKA. L’Alondranoconsiste à creuser et à sortir soigneusement au moyen d’une pelle les matériaux du niveau minéralisé qui se trouve noyé sous une certaine épaisseur d’eau du lit de rivière. Les matières sont recueillies directement dans les battées. Cette méthode peut se pratiquer avec un seul individu. LeLakantsetsika: il s’agit de dresser un barrage sommaire sur une certaine distance pour dévier et faire couler l’eau de la rivière sur toute la largeur de la zone considérée. Suivant l’importance de la largeur, 1 ou 2 ouvriers déjà habitués sont nécessaires pour le creusement et la récupération des matériaux à traiter qui s’opèrent de l’amont vers l’aval. Les alluvions sont creusées sur toute leur hauteur jusqu’à ce qu’on arrive à atteindre les premiers centimètres du « bedrock » (lafia) sur lequel elles reposent. Les matériaux sont pelletés en aval suivant l’avancement où 1 ou 2 ouvriers les étendent presque uniformément pour que les éléments légers soit entraînées par le courant. La finition se fait dans une battée spéciale de petite dimension. L’or débarrassé et encore impur est séché sur place puis versé dans un flacon bien fermé. De ceci découlent les risquent au travail.
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I.2.2.4.Les équipements d’exploitation: [10] Les équipements sont variés selon les techniques d’exploitation qui peuvent être résumées selon les organigrammes suivants. (Schéma N°1 et N°2)
GISEMENT
Situé sous le niveau ou près du niveau de la nappe phréatique
Exploitation dans la rivière : drague de succion, filin…
Situé au dessus du niveau de la nappe phréatique
Déviation de la rivière, pompage de l’eau de surface, construction de barrage, d’écoulement
Exploitation en lacs artificiels : Drague de succion, filin, houe pour l’alimentation d’un système de concentration flottant
Exploitation hydraulique : Pompage de gravien
Brut pour l’alimentation du système de concentration
Exploitation sans eau : Chargeur à pelle, houe, camion, pelle et brouette…
Schéma 1: les équipements d’exploitation suivant la situation hydrologique.
Minerais primaires, sédiment
Réduction de taille : Broyage manuel, Broyeur à mâchoire, Broyeur à enclume Broyeur à coins (chili) Broyeur à boulets Broyeur à barres Broyeur à bascules
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MINERAI BRUT Sédiment peu consolidé
Désintégration : Lavage au sluice, Broyeur autogène Crible classeur
Sédiment meuble
Classification : Crible fixe Hydroclassifieur Crible vibreur, Caisse pointue, Crible classeur Séparateur à spirale Séparateur à râteau Tri : Amalgamation (pour Manuel,nonl’or uniquement, Jig, recommandée pour la Sluice fixe à base petite mine) : fluidisée, Plaque de cuivre à Spirale gravitaire, amalgamation, Table (à moquette, Fûts à amalgamation, à canne vibrante, à Presse à amalgamation, percussion), Cornes à distillation, Battée (à or), Sluices Centrifugeuse, Centrifugeuse. Piè h drauli . Raffinage : Par fusion, Par chauffage avec séparation pneumatique, Par réduction sélective Produit fini
Lixiviation (pour l’or seulement, non recommandé à la petite mine) : Par agitation, En cuve,
Schéma 2 : Equipements et organigramme de processus pour la concentration des minéraux de placers.
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I.2.3. LES DIFFERENTS FACTEURS RISQUES : [29, 41, 47, 55] I.2.3.1 Les facteurs liées aux conditions du travails :[41] Il existe six facteurs de risques : 1)L’insuffisance d’aérage et de chaleur[41, 47, 55]qui entraîne une contrainte thermique au fond de mine où la température peut atteindre 42°C.
a)Physiologie de l’environnement thermique: La chaleur et l’exercice musculaire entraînent une déperdition hydroélectrolytique plus ou moins importante. La lutte contre la chaleur au niveau de la peau est d’autant plus élevée que le mouvement de l’air.Si la température extérieure se rapproche de celle du corps, la déperdition de chaleur par rayonnement et convection diminuera et elle sera compensée par deux phénomènes : La congestion périphérique qui est favorisée par vasodilatation capillaire cutanée ; La sudation qui peut atteindre chez l’Homme travaillant à des températures élevées la quantité de 1 litre/h et 8 litres/j. Le système endocrinien intervient pour régulariser la perte hydroélectrolytique très abondante par double mécanisme : L’aldostérone qui favorise la rentrée de l’eau «par réabsorptionliée » tissulaire de sodium avec fuite de potassium. Cette fuite peut entraîner une hypokaliémie. L’hormone antidiurétique qui assure la rentrée de l’eau «delibre » l’organisme. La perte d’eau entraîne la soif et l’apport d’une grande quantité d’eau sans adjonction de sel provoque rapidement une chloropénie plasmatique et surtout tissulaire entraînant une exagération de la soif. b) les risques dus à la chaleur : La chaleur peut provoquer des troubles systémiques et des troubles cutanés : provoquent :Les troubles systémiques La syncopequi peut être observée chez un travailleur à station debout prolongée. Elle est due à une vasodilatation périphérique réduisant la circulation cérébrale.
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Des œdèmesapparaissent aux pieds et aux déclives chevilles durant la première exposition à la chaleur. Sa pathogénie sera un sujet de discussion. S’agitil d’une vasodilatation périphérique ou d’un ajustement hydrominéral ou bien d’un effet de l’aldostérone? La crampese produit surtout en cas d’effort physique, dans une ambiance thermique élevée et de sudation abondante.L’épuisement thermiquelorsqu’il y a une diminution nette de volume du compartiment extracellulaire entraînant une atonie croissante et obnubilation.Le coup de chaleur(heat stroke) est la forme la plus grave et nécessite une urgencemédicale parce qu’il engage le pronostic vital. Le coup de chaleur est traduit cliniquement par :Forte hyperthermie avec température centrale supérieur à 42°C,
Trouble des systèmes nerveux centraux, Peau chaude, sèche avec arrêt de sudation. Les troubles cutanés par obstruction des glandes sudoripares qui se traduisent par différentes formes miliaires selon la profondeur de la rétention de la sueur. Elle se présente sous forme de cristalline rouge ou papule.2)L’insuffisance d’éclairage: Elle peut entraîner une sensation de lassitude, de fatigue oculaire et de surmenage. Dans ce cas, le travailleur effectue son travail dans une posture incommode pour accomplir sa tâche et entraîne aussi une désorientation par rapport à l’espace.L’utilisation d’une lampe frontale individuelle peut diminuer le risque mais c’est une solution palliative. Le choix d’éclairage est important pour assurer et maintenir la performance visuelle élevée. 3) Le manque de dispositifs de protection sur les parties dangereuses : L’emploi des outils manuels inadaptés et l’absence de système protecteur des parties tournantes des machines conduisent à de nombreux accidents (plaie, contusion, étranglement, fracture, sectionnement de doigts…).
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