Biographie de Sir Charles Tupper

Charles Thibault

Description

BlOGRAFilîli jème latitude du continentN. américain. Elle forme l'extrémité EstdelaConfédérationCanadienne. l'époque sa découverteA de par la France, au 16® siècle, elle fit partie de la Nouvelle-France : sa grande fertilité lui avait fait donner le surnom d'Acadie. Là, s'étaient fixés définitivement, sur les bords de l'ancienne Baie française,autour de Port Eoyal, à Grand-Pré, à Beau-Bassin, au Bassin-des-Mines, après des luttes ^gantesques, des combats héroïques, des descen- dants de la vieille France Leur : seul souvenir évoque les pins sombres pages qu'ait encore enre- gistrées l'histoire ! A l'arrivée des Français Aca-en die, les tribus Micma(is et Malé- cites, branches séparées de la gran- de famille Algonquine, se parta- geaient le territoire. Elles furent —— 16 ou détruites ou conquises :bientôt la civilisation tue la race rouge ! dès le neu-Longtemps auparavant, des manuscrits, aussivième siècle, bienque des traditions icelandaises, Scandinavesattestent que de hardis s'étaient approchés, sur leurs bar- ques grossières, des côtes de l'Ice- Ingolf s'ylande ! Le norvégien fixé dès 864 ! Au com-était même mencement du dixième siècle, le -n'y pouvantpirate Eric,-le Rouge, dut continuer sa routetrouver asile atteintvers l'Ouest. Après avoir fonde unele G-roenland, Eric y avec les gens amenés decolonie, il établitnie inhospitalière ; s'y le souvenir futune royauté dont vite effacé à travers lesbrumesbien de l'Attlante.

Sujets

• Tupper

Informations

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• Nombre de lectures: 28
• Langue: Français
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Extrait

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THIBAILT, EcrCHARLES
(Avocat et Pcbliciste)
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QUEBEC
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9, rue Buade,
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IBIOGRAPHIE
TCPPERSIR CHUES
est de certains hommesIl en
plus lacoimne de certains arbres :
s'acharne contre eux, plustempête
enfoncent leurs racines au fondils
assaillis pardu sol. Violemment
les hommesles orages politiques,
trempés arriventénergiquement
d'ordinaire, plus vite au terme de
calmeleurcourse. Un ciel toujours
monotone une atmosphèreserait ;
politique toujours sereine devien-
endrait nuisible à celui qui serait
Il fautconstamment environné.
pour assécherdes vents violents
la terre et des rosées chaudes pour
la féconder.et toutestoutes ses forces ses éner-
gies contact arec des résistancesen
extérieures.
C'est à la lime la plus mordai;ite
davantage l'acierque se polit le
dur. Le diamant ne revêt toutplus
son éclat que par la taille. L'homme
politique abesoin de contradicteurs
se en plein soleil,pour manifester se faire apprécier selon son
vrai mérite. Hélas ! il n'est sou-
vent jugé qu'à la lueur incertaine
jour faux n'est souventd'un ;
apprécié que quAnd il jette bas les
armes, et laisse à jamais l'arène,
ses nombreuxtémoin de combats.
Car, le monde est très enclin à
juger avec passion les hommes de
luttes : surtout les vainqueurs dans
la lutte ! succès estLe si souvent
un crime aux yeux des multitudes
envieuses !
politique, avecLa ses batailles
acrimonieuses, ses luttes stériles,ses
revers désastreux, ses préjugés
grossiers, ses haines féroces, ses
retours soudains, ses succès passa-gers, ses intrigues journalières, ses
méfaits constants, ses mécomptes
multiples, la politique est l'abîme
oùvont s'engloutir tant de si nobles
viennent sombrercœurs ; où tant
de brillantes intelligences se ternir
;
tant de belles réputations. Aussi,
tremblantn'est-ce qu'en que le
jeune homme devrait entrer dans
cet antre tortueux où sifflent si
les serpents de l'égoïsme,souvent
de la fourberie etde l'intrigue. Ah !
oui pour ceux qui se préparent à
;
cette carrière ingrate, il semblerait
à propos de leurrépéter cette parole
"effroyable du Dante : Perdez
toute espérance..." de paix ! de
repos ! de fortune ! de santé ! et de
surreconnaissance ! Yous êtes la
de toutes les ingratitudes etvoie
de toutes les ruines ! Cependant,
des holocaustes à la patrie,s'il faut
s'il lui faut des victimes, sacrifiez-
vous, mais sans arrière pensée, sans
ambition, sans égoïsme.
Ne jouez jamais qu'à la hausse
de la renommée de votre nation
;