Soliman le magnifique
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Soliman le Magnifique Thomas PASTORE Soliman le Magnifique Soliman le Magnifique fut le dixième sultan de l'Empire Ottoman, et c'est sous son règne long de 46 ans qu'eut lieu l'apogée de la « Sublime Porte ». Roi guerrier, il étendit les frontières de son empire en Afrique, en Europe et dans tout le Moyen et Proche Orient. Grand administrateur, il fut surnommé le « Législateur » en Orient. I/ L'avènement de Soliman Suleiman est âgé de 26 ans lorsque son père Selim 1er meurt. Le jeune sultan, accompagné de son fidèle esclave et ami Ibrahim, se rend à Istanbul. Ibrahim est un chrétien qui fut mis au service de Soliman dès son plus jeune âge. Une grande amitié, doublée d'une forte complicité débuta. Ils parviennent donc à Istanbul. Soliman s'arrête à la tour de Galata, la plus haute construction de la ville, puis se recueille à l'Église Sainte-Sophie, avant d'être couronné par le conseil des ministres, nommé « divan » (ce qui a donné lieu au mot « divan » en français) en raison des immenses canapés sur lesquels ils sont assis. Ce conseil, composé exclusivement des vizirs et présidé par le sultan lui-même ou par le Grand Vizir, est le cœur de l'Empire : c'est ici que sont prises toutes les décisions importantes, concernant la justice, la politique, etc... Soliman, bien que respecté, doit faire ses preuves. Il y parvient en inaugurant son règne d'une magnifique victoire à Belgrade (en Hongrie à l'époque) un an après son couronnement.

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Publié le 18 novembre 2013
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Langue Français
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Extrait

Soliman le Magnifique   
Thomas  PASTORE
Soliman le Magnifique
Soliman le Magnifique fut le dixième sultan de l'Empire Ottoman, et c'est sous son règne long de 46 ans qu'eut lieu l'apogée de la « Sublime Porte ». Roi guerrier, il étendit les frontières de son empire en Afrique, en Europe et dans tout le Moyen et Proche Orient. Grand administrateur, il fut surnommé le « Législateur » en Orient.
I/ L'avènement de Soliman Suleiman est âgé de 26 ans lorsque son père Selim 1er meurt. Le jeune sultan, accompagné de son fidèle esclave et ami Ibrahim, se rend à Istanbul. Ibrahim est un chrétien qui fut mis au service de Soliman dès son plus jeune âge. Une grande amitié, doublée d'une forte complicité débuta. Ils parviennent donc à Istanbul. Soliman s'arrête à la tour de Galata, la plus haute construction de la ville, puis se recueille à l'Église Sainte-Sophie, avant d'être couronné par le conseil des ministres, nommé « divan » (ce qui a donné lieu au mot « divan » en français) en raison des immenses canapés sur lesquels ils sont assis. Ce conseil, composé exclusivement des vizirs et présidé par le sultan lui-même ou par le Grand Vizir, est le cœur de l'Empire : c'est ici que sont prises toutes les décisions importantes, concernant la justice, la politique, etc... Soliman, bien que respecté, doit faire ses preuves. Il y parvient en inaugurant son règne d'une magnifique victoire à Belgrade (en Hongrie à l'époque) un an après son couronnement. Très bien conseillé par ses capitaines et désireux de mener sa « guerre sainte » contre les chrétiens, il mène une campagne éclair avec son armée de 200 000 hommes. Il s'attaque ensuite à Rhodes, défendue par les chevaliers chrétiens de l'Ordre de Saint Jean, qui tiennent en échec les musulmans. Soliman tente donc une solution pacifique : il leur propose de quitter l'île, avec leurs armes et leur équipement. La proposition est acceptée, et toute l'Europe s'étonne que le sultan tienne parole. Ces deux splendides victoires lui permettent de faire ses preuves.
II/ Le harem du sultan, lieu de passion Si l'Empire Ottoman est nommé la « Sublime Porte », c'est en raison des nombreuses portes qui mènent au harem, gardé par de redoutables eunuques blancs, chargés de surveiller
l'extérieur, et des eunuques noirs, gardiens de l'intérieur. Les eunuques sont des hommes émasculés. La castration qu'ils subissent étant enfant est fatale pour nombre d'entre eux et occasionne de terribles souffrances. Ainsi, pour arrêter l'hémorragie, les nouveaux eunuques sont enterrés vivant jusqu'à mis-taille dans le sable. Les femmes du harem, au nombre de 300, sont formées dès leur arrivée et tentent de gravir les échelons pour espérer accéder au lit du sultan. Si ce dernier dispose de toutes les femmes présentes, il n'est pas le véritable maître des lieux. En effet, c'est sa propre mère qui dirige le harem. Une concurrence farouche oppose les femmes, motivée par l'ambition, car si elles parviennent à pousser leur fils sur le trône, elles acquerront d'immenses pouvoirs. Les femmes du harem étaient achetées sur les marchés aux esclaves. Les plus recherchées étant les caucasiennes (on disais qu'elles étaient les plus jolies), on inspectait les esclaves, mais leur nudité étant proscrite. Une fois achetées, elles étaient conduites au harem, subissaient des examens médicaux fréquents, un contrôle de la virginité, etc... Étant toutes jolies, des critères très sélectifs les départageaient, notamment l'intelligence. Si une femme ronflait, elle était aussitôt chassée du harem. Ce dernier peut être apparenté à une sorte de couvents pour femmes, puisqu'il leur dispense une éducation, comme l'apprentissage la broderie, des danses, des chants, etc... bref, l'art de séduire. C'est une véritable société très hiérarchisée qui y vit. Les femmes doivent gravir les échelons, en commençant par les tâches domestiques en tant que novice. Lorsque le sultan posait le regard sur elles, elles accédaient à un rang supérieur. L'objectif était de coucher avec le sultan : le cas échéant, elles devenaient ses « favorites », et logeaient dans un autre bâtiment. Point important, si elles étaient enceintes de lui, alors elles bénéficiaient de domestiques et de chambres plus luxueuses. À 35 ans, Soliman le Magnifique tombe éperdument amoureux d'une jeune esclave : Roxelane. Cette esclave ukrainienne, capturée lors d'un rêve, fut amenée au harem et prit le nom de « Hürrem », du fait de son optimisme et de sa bonté. En effet, toute femme arrivant au harem prenait un nouveau nom, signe d'une nouvelle vie. Pétrie d'ambition, Roxelane comprend vite qu'elle doit rivaliser de beauté avec ses adversaires, mais pas seulement. Elle est certes belle, mais il y en a 300 autres qui le sont tout autant. Elle se décide donc à suivre ses cours et à apprendre avec application pour cultiver son intelligence. Elle apprend aussi les mouvements complexes de la danse orientale, qu'elle sera amenée à exécuter devant le sultan. Elle accède enfin au rang prestigieux de favorite, après avoir passé une nuit avec le sultan. (Petite anecdote cocasse : lors de la première nuit, la femme devait ramper jusqu'au sultan en passant sous les draps. Mais Roxelane, n'en pouvant plus, éclata de rire, car elle se trouvait ridicule, et le sultan, d'abord surpris, joignit son rire au sien.) L'apprentissage assidu de la jeune esclave fit toute la différence, car le roi put parler presque d'égale à égale avec cette femme ; une véritable émulation littéraire débuta entre les deux personnages. Très vite, Roxelane eut beaucoup d'influence sur le sultan, d'autant plus que sa favorite actuelle, avec qui il avait eu un enfant, était sujette à de fréquentes crises de pleurs, qui ennuyaient Soliman. La jeune Roxelane s'imposa alors comme une redoutable manipulatrice assoiffée de pouvoirs, tandis que la favorite du sultan, Gülbahar, sombrait dans la jalousie. Un jour, cette dernière croisa son ennemie dans un couloir du harem. Elle fondit sur elle et la griffa sauvagement. Sous ses coups, sa victime ne réagissait pas. Le chef des eunuques finit par intervenir pour les séparer. La nuit venue, Roxelane se refusa au sultan. Celui-ci alla donc s'enquérir des raisons de son refus, et vit ses blessures. De plus, elle lui apprit qu'elle était enceinte. Tout était donc parfaitement calculée ; Gülbahar et son fils Mustapha durent prendre la route de l'exil. Il faut savoir que mettre la main sur une femme enceinte du sultan, cela revenait à porter atteinte au sultan lui-même. Néanmoins, les projets de Roxelane ne s'arrêtent pas là : elle souhaite devenir la femme de Soliman. Cela est théoriquement impossible car elle est esclave. Elle procède alors en deux étapes : elle joue tout d'abord de sa séduction pour se faire affranchir.
Puis, elle se refuse à lui, sous prétexte que coucher avec un homme sans être ni son esclave, ni sa femme est un péché. Le roi se met en colère en comprenant les intentions de sa favorite, mais fasciné par la prise de risques de celle-ci, il consent : il la prend pour épouse. Dès lors, l'influence et les pouvoirs de Roxelane n'ont d'égaux que les richesses qu'elle se voit offrir, et elle commença à jouer un rôle de plus en plus important à l'échelle politique.
 III/ L'âge d'or Sous le règne de Soliman le Magnifique, on peut réellement parler de l'âge d'or de la civilisation ottomane. La prospérité de l'empire s'accroît, ainsi que ses richesses. Le sultan était en possession d'objets reflétant la richesse et le faste de l'Empire, notamment le fameux joyaux de Topkapi (86 carats), une splendide boîte remplie d'émeraudes de grande taille et une épée aux détails magnifiques qui lui fut offerte après sa victoire en Hongrie. Suleiman veut qu'Istanbul deviennent la plus belle ville du monde. Grand carrefour commercial, point stratégique, véritable melting-pot de cultures, Istanbul bénéficie de l'essor de l'Occident et des richesses de l'Orient. Le sultan fait donc appel à un grand architecte qui demeura pendant un demi-siècle le chef des architectes : Sinan. Il construisit la Grande Mosquée de Suleiman, alliage de sobriété et de puissance, de masse et de légèreté. D'après les rumeurs, il était proche de Roxela ' t pourq oi il réalisa, à sa demande, une petite fenêtre permettant au ne, c es u sultan ou à sa femme d'épier le conseil des vizirs. La plus célèbre mosquée d'Istanbul est sans doute la Mosquée Bleue, qui compte pas moins de 20 000 carreaux de céramique. Elle fut construite 50 ans après la mort de Soliman. Mais sa volonté de glorifier l'Empire ne s'arrêta pas à l'architecture. Surnommé le « Législateur » en Orient, Soliman réforma (ou plutôt créa) un système législatif en dictant de nombreuses lois justes et en définissant les droits de chacun. Le peuple l'acclama pour sa clémence, sa tolérance et sa morale.
 IV/ Le temps des conquêtes Soliman fut aussi un grand conquérant, idolâtré par l'armée, ce qui est primordial pour un sultan. Au XVIème siècle, l'Empire Ottoman comptait probablement la plus grande et la meilleure armée du monde. Elle obtint cette renommée notamment grâce aux janissaires. Ce corps d'élite était à l'origine composé de jeunes chrétiens qui étaient islamisés et endoctrinés pour devenir des esclaves totalement dévoués au sultan. On identifiait les janissaires à leurs cymbales, qu'ils frappaient pour effrayer l'ennemi. Pour constituer cette vaillante garde de soldats, Soliman eut recours à l'impôt sur les enfants : les familles devaient donner un ou plusieurs fils à l'empire. De plus, il crée une armée moderne, grâce à la maîtrise du canon, qui effraie les européens. La poudre utilisée est régulière : elle est constituée de gros grains qui permettent une explosion rapide et par conséquent, une plus grande puissance. Pour assurer une certaine sécurité et ne pas gaspiller la poudre, Soliman décide de remplir de petits sacs de poudre pour que les canonniers aient la quantité exacte à utiliser. Grâce à cette astuce, cette quantité n'était pas abandonnée à la bonne humeur des hommes, ce qui limitait le nombre d'accidents et permettait de réguler les tirs. L'Empire Ottoman s'étend de plus en plus, et surtout en Europe. Vint alors ce qui devait arriver : le choc des deux superpuissances de l'époque. Soliman arriva aux portes de Vienne, détenues par les Habsbourg. La chrétienté retient son souffle. Le siège débuta par l'assaut de 300 canons. Malheureusement pour les musulmans, les plus gros d'entre eux avaient été abandonnés en route, et ceux restant n'avaient pas la puissance nécessaire à la destruction des murs. Les ottomans parvinrent à ouvrir une brèche dans le mur d'enceinte, en minant le sol. Les janissaires s'engouffrèrent, mais furent repoussés. Le siège s'éternisa, et les soldats, malades et fatigués, s'impatientaient. Soliman prit alors conscience de la puissance des Habsbourg, mais jura de revenir (promesse qu'il ne tint jamais). Pour vaincre, le sultan a besoin d'un allié. Il le trouve en la personne de François Ier, roi de France, lui même en guerre contre Charles Quint des Habsbourg. À l'époque, François Ier est dans une situation dramatique : privé d'armée, prisonnier, en infériorité numérique et technique, son royaume est menacé par l'Angleterre d'Henry VIII, allié de Charles Quint. La maison de France est la première ambassade française dans le monde, et la première ambassade permanente à Istanbul. Elle est fondée en 1534 et accueillent des émissaires envoyés par François Ier. Soliman lui répond par une lettre amicale qui se veut
compatissante. Une diplomatie secrète se met en place, et les deux monarques ont recours à des clés de codage pour assurer la discrétion de leur relation épistolaire. Cette alliance « contre-nature », du fait de la mixité des religions, débouche sur des accords commerciaux et sur une unique alliance militaire en 1543, lorsque Barberousse, amiral de la flotte ottomane et les Français livrèrent bataille contre l'empereur Charles Quint. À plus long terme, les débouchés de cette alliance furent importants : la France eut une place privilégiée dans les échanges commerciaux avec l'Empire Ottoman, la langue et la culture français furent étudiés dans l'empire. Ainsi, il existe quelques 5 000 mots français dans la langue turc, preuve de l'amitié franco-turque qui régna pendant la période la plus glorieuse de la civilisation ottomane.
  V/ Roxelane, manipulatrice ambitieuse L'influence du Premier Vizir, Ibrahim Pasha, augmente en même temps que celle de l'Empire et du sultan. Les succès des Ottomans et l'amitié mutuelle qui le lie à Soliman flattent son ego et le rendent orgueilleux. Roxelane éprouve une jalousie féroce pour le meilleur ami de son époux, et celui-ci lui rend cordialement. Elle a peur qu'il prenne le pouvoir, c'est pourquoi elle sème le doute dans l'esprit de Soliman, qui ordonne l'assassinat d'Ibrahim par ses eunuques en 1536. Le frein que constituait Ibrahim aux ambitions de Roxelane est levé. Elle s'intéresse maintenant à la succession du sultan. Trois prétendants sont en course : Mustapha (le fils de Gülbahar), Selim et Bayezid (les deux fils de Roxelane). Il est hors de question pour la reine que Mustapha prenne le pouvoir. Mais une loi décrétée par Mehmet II (1432-1481), autre sultan ottoman, rend légal les crimes politiques et dynastiques. De plus, le futur sultan a l'obligation de tuer ses frères : c'est la loi du plus fort. Le fratricide est une façon d'empêcher Dieu de changer d'avis et de transmettre le pouvoir à un des frères du sultan actuel. Pour l'instant, Mustapha est le favori : il est adulé par l'armée, cultivé et fort. S'il succède à son père, il pourrait tuer légalement ses demi-frères et envoyer Roxelane en exil ; cela, elle ne l'accepte pas. Elle instaure donc la peur d'un parricide et d'une rébellion chez Soliman. Le jeune prince est toutefois très loyal à son père, si bien qu'il reste incrédule lorsqu'on le prévient qu'il risque d'être tué. En apprenant la rumeur, il se rend chez son père et commet une erreur : il se débarrasse de ses armes et entre dans la tente de son père. Il est
tout d'abord surpris de ne trouver personne. Puis, soudain, surgissent les eunuques, qui tentent de l'étrangler. Il se défend comme un damné, tentant en échec les tentatives de l'étrangler. L'étranglement avait en effet pour avantage de tuer sans faire couler le sang royal. Alors Mustapha aperçoit son père qui le regardait. D'un accord tacite, les hommes arrêtent de lutter et regardent le sultan. Soliman, grave, fait signe aux eunuques de tuer Mustapha. Ce dernier, au désespoir, dans une dernière preuve de loyauté et d'honneur, se laisse assassiner.
VI/ La succession de Soliman le Magnifiques En hiver 1558 se produit un événement qui vient tout bouleverser : Roxelane meurt. Un magnifique mausolée est construit pour lui rendre hommage. Soliman, après avoir tué son meilleur ami et son fils adoré, voit sa femme mourir. Il s'interroge alors quant à sa succession. Une concurrence commence dès lors entre ses deux fils, chacun à la tête d'une armée. Selim est gros et gras, alcoolique et brutal. Son frère Bayezid est cultivé, fort et apprécié de l'armée. Il ressemble à Soliman dans sa jeunesse. Et ce pour son plus grand malheur. Soliman a peur que Bayezid ne le détrône, alors qu'il peut garder un certain contrôle sur Selim. Il envoie donc des renforts à celui-ci juste avant la bataille qui l'oppose à son frère. Bayezid est évidemment vaincu. Il commet alors une erreur fatale. Il se rend chez le Pacha de Perse, qui venait juste d'obtenir la paix qu'il réclamait depuis dix ans avec l'Empire Ottoman. Il livre donc sans trop de difficulté Bayezid aux envoyés d'Istanbul, qui le tuent. Selim sort vainqueur.
 VII/ Le crépuscule d'un empire À 71 ans, à la surprise de tous, Soliman entreprend une ultime campagne contre les chrétiens. Il souhaite mourir avec panache, à l'image de son règne. Après le siège victorieux d'une ville, Soliman tombe de cheval et meurt dans sa tente quelques heures plus tard. Arrive alors un événement amusant et incroyable. La loi ottomane n'autorise pas de délai entre la mort du souverain et l' ènement de son successeur. Mais le temps que les émissaires arrivent av à Istanbul, il devra s'écouler plusieurs jours. On répand alors la nouvelle que Soliman est vivant ; débute une véritable mascarade, un secret de polichinelle auquel tous veulent croire. Et lors de l'officialisation du décès, Soliman était décédé depuis plus de 48h ! Un magnifique mausolée est bâti en l'honneur de Soliman, le Magnifique. Le peuple est au désespoir d'avoir perdu un monarque clément et juste qui mena l'Empire Ottoman pendant 46 ans vers la prospérité, le prestige et la puissance. Selim lui succéda, et ce fut le déclin de l'empire. Alors que Suleiman débuta son règne par deux éclatantes victoires, son fils l’inaugura par une désastreuse défaite : la bataille navale de Lépante. Il faudra attendre le XIXème siècle pour que les Ottomans sortent de leur long sommeil et regagnent en puissance.Mais ceci est une autre histoire...
Carte de l'Empire Ot Sdet or mlaà n namilooam
 
 
 
Bibliographie
 https://www.youtube.com/watch?v=DCY_etqfrfs   http://fr.wikipedia.org/wiki/Soliman_le_magnifique   http://fr.wikipedia.org/wiki/Roxelane   http://www.histoiredumonde.net/Soliman-le-Magnifique.html  
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