Dictionnaire féodal; ou, Recherches et anecdotes, sur les dîmes et les droits féodaux, les fiefs et les bénéfices, les priviléges, les redevances et les hommages ridicules, les coutumes féodales, les prérogatives de la noblesse et la misere des vilains, les justices ecclésiastiques et seigneuriales, les corvées, la servitude de la glebe; en un mot, sur tout ce qui tient a la féodalité
326 pages
Français

Dictionnaire féodal; ou, Recherches et anecdotes, sur les dîmes et les droits féodaux, les fiefs et les bénéfices, les priviléges, les redevances et les hommages ridicules, les coutumes féodales, les prérogatives de la noblesse et la misere des vilains, les justices ecclésiastiques et seigneuriales, les corvées, la servitude de la glebe; en un mot, sur tout ce qui tient a la féodalité

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IMPRIMERIE DE FAIN, PLACE DE L'ODÉON. DICTIONNAIRE FÉODAL, OU RECHERCHES ANECDOTESET et les Droits féodaux, les Fiefs et les Bénéfices, lesSur les Dîmes Privilèges, les Redevances et les Hommages ridicules, les Cou- tumes féodales, les Prérogatives de Noblesse et la Misèrela des Vilains et seigneuriales les, les Justices ecclésiastiques , Corvées , la Servitude de la Glèbe; en un mot , sur tout ce qui tient à la Féodalité. Par J.-A.-S. COLLIN DE PLANCY. »C'étaient des temps que ceux-là et nos ancêtres se montraient plus justes, plus magnanimes et plus braves que leurs descendans I GOLSSMITH. TOME SECOND. A PARIS, CHEZ FOULON ET O^, LIBRAIRES, RUE DES FAANCS-BOURGEOIS-SAINT-MICHEL, N**. 3. 1819. irxKJl '- . f^rjjrry.rr r Cr DICTIONNAIRE FEODAL. %%'«'%%vx'%v««%(*««%'*^%'V»v«'»vv».ikV«i'«'«%v»vv»i«'V«(«.««%vt.%%««'%/«vv*v»«t'%«i«v»w%'^v>wv-%« —Jeu de fief. Lorsque les fiefs e'taieut à vie , le seigneur nepouvaitpas donnerunepar- tie de son fief à un vassal, qui le tintpour tou- arrière-fief; il eût étéjours en absurde quW simple usufruitier eût disposé de la propriété fiefsde la chose. Mais lorsque les devinrent hé- réditaires et perpétuels, il fut permis aux sçj^- aliénercertaines partiesgneurs d'en : onappela, cette aliénation /ew ^e^e/] interditLe jeu de fiefétait aux grands fiefS: de dignité. Les vassaux ou seigneurs seryans étaient seuls autorisés à se jouer de leurs ûeù.

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IMPRIMERIE DE FAIN, PLACE DE L'ODÉON.DICTIONNAIRE
FÉODAL,
OU
RECHERCHES ANECDOTESET
et les Droits féodaux, les Fiefs et les Bénéfices, lesSur les Dîmes
Privilèges, les Redevances et les Hommages ridicules, les Cou-
tumes féodales, les Prérogatives de Noblesse et la Misèrela des
Vilains et seigneuriales les, les Justices ecclésiastiques , Corvées
,
la Servitude de la Glèbe; en un mot , sur tout ce qui tient à la
Féodalité.
Par J.-A.-S. COLLIN DE PLANCY.
»C'étaient des temps que ceux-là et nos ancêtres se
montraient plus justes, plus magnanimes et plus braves
que leurs descendans I
GOLSSMITH.
TOME SECOND.
A PARIS,
CHEZ FOULON ET O^, LIBRAIRES,
RUE DES FAANCS-BOURGEOIS-SAINT-MICHEL, N**. 3.
1819.irxKJl
'-
. f^rjjrry.rr r
CrDICTIONNAIRE
FEODAL.
%%'«'%%vx'%v««%(*««%'*^%'V»v«'»vv».ikV«i'«'«%v»vv»i«'V«(«.««%vt.%%««'%/«vv*v»«t'%«i«v»w%'^v>wv-%«
—Jeu de fief. Lorsque les fiefs e'taieut à
vie , le seigneur nepouvaitpas donnerunepar-
tie de son fief à un vassal, qui le tintpour tou-
arrière-fief; il eût étéjours en absurde quW
simple usufruitier eût disposé de la propriété
fiefsde la chose. Mais lorsque les devinrent hé-
réditaires et perpétuels, il fut permis aux sçj^-
aliénercertaines partiesgneurs d'en : onappela,
cette aliénation /ew ^e^e/]
interditLe jeu de fiefétait aux grands fiefS:
de dignité. Les vassaux ou seigneurs seryans
étaient seuls autorisés à se jouer de leurs ûeù.
Selon plusieurs coutumes, ils n'en pouvaient
aliénerque le tiers dans d'autres, les deux; tiers
pouvaient êtredémembrés da.ns quelques-unes;
ils se jouer du tout.
Le vassal nepouvaitdémembrer son fiefsans
'
T. IL I,
JUBs
dele consentement son suzerain ou seigneur
dominant. Mais le seigneur dominant ne s'op-
posait presque jamais a ces mutations, parce
qu'elles lui donnaient le droit de quint, et qu'il
n'en conservait pas moins tous ses profits et
lesdroits féodaux sur parties aliénées, comme
sur celles que le vassal avait retenues (i).
JUBILÉ.— L'an 13oo est l'époque de l'éta-
blissement du jubilé. Boniface VIII donna la
première bulle, qui accordait une indulgence
plénière à ceux qui visiteraient les églises de
Rome, pendant l'année i5oo ettoutes les cen-,
années Clémenttièmes suivantes. VI ordonna
en i55o, que le jubilé se célébrerait tous les
cinquante ans. En 1 585, Urbain VI, voulantho-
le nombre des années que Jésus-Christnorer
passa sur la terre, décida que le jubilé serait
trente-trois ans. Paul fixaouvert tous les II ce
.— Les papesterme a vingt-cinq ans ne(2).
• -^1) Ces matières sont maintenaDt si peu intéressantes, que
pas longs insipidesl'on n'a voulu entrer ici dans les et détails
feudistes. voir Guyot desdes On peut , Fiefs , tome P',
l^et 5 6. , titre 2 deschap. tome W^ sect. Cuias Fiefs; ,
Brodeau, Dumoulin, Duplessis, sur la coutume de Pa-
ris, etc. etc. Montesquieu, £^y7^/V des Lois, liv. 3 cA. 33., ,1
Anecdotesfrançaises de Tabbé Bertou.(2)JUG 5
craignirent pas de changer ainsi , à plusieurs
reprises, les décisions de leurs infaillibles pré-
décesseurs parce qu'il était de leur intérêt,
d'avoir un jubilé sous leur règne, et d'attirer
dans leui^ états l'argent des pèlerins,
—JUGEMENS. C'est un souvenirbien péni-
ble etbien douloureux, ditl'auteurdes Curiosités
de la littérature que le souvenir de ces étran-,
ges jugemens auxquels étaient soumis nos an-
cêtres, pour descrimes qui n'existaient souvent
que dans les soupçons ! Comme ces jugemens
étaientrendus au milieu d'une foule de cérémo-
nies religieuses, et par les ministres du culte,
on les appelaitjugemens de Dieu.
—On donnait le nom d'ordalie à une série
d'épreuves par les élémens. Elles consistaient à
marcher les jeux bandés parmi des socs de
charrue rougis au feu, à traverser des brasiers;
enflammés à plonger le bras; dans l'eau bouil-
lante à tenir à la main une barre de; fer rouge;
à avaler un morceau de pain consacré; à être
plongé, les mains liées aux jambes, dans une
grande cuve d'eau; enfin, à étendre pendant
assez long-temps les bras devant une croix.
—L'évêque de Paris et l'abbé de Saint-Denis
se disputèrent un jour l'autorité sur un monas-JUG4
netère. Pdpîn-le-Bref, se sentant pas en état
prononcer sur leurs prétentions, lesde sou-
mit au jugement de la croix, L evéque et
Fabbé choisirent chacun un champion (i), qui
se rendirent à la chapelle où ils étendi-,
rent les bras en forme de croix. spec-Les
tateurs prêtèrent une pieuse attention àce défi,
pour l'unet pariant tantôt , tantôtpour l'autre,
ils épièrent scrupuleusement le plus légermou-
vement de leurs bras. Le champion de l'évê-
leque se fatigua premierde sa posture gênante;
il laissa tomber ses bras, et perdit la cause de
son maître (2).
— L'épreuve ou le jugement de Dieu par
,
Veau consistait à jeterfroide , l'accusé dans une
grande et profonde cuve pleine d'eau, aprèslui
lié mainavoir la droite au pied gauche, et k
main gauche au pied droit s'il enfonçait, on lé;
croyait innocent; s'il surnageait, c'était une
Dans épreuves judiciaires , les ecclésiastiques sur-ces(1)
tout.avaient le droit de substituer à leur place le*plus vigou-
teux champion qu'ils pouvaient trouver.
—.Curiosités de la littérature tome Z*"". Fe'Iibien(2) ,
'7"".et Lobineau. Histoire de Paris tome — Voyez le,
aux JugentensDictionnaire infernal , mots Épreuves ,
-
''i^'r^,a?j îîîii'i )1. :-i ]>etc,deDieu, Question,

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