Dix-neuvième siècle; esquisses littéraires et morales

Georges Longhaye

Sujets

• French literature
• Philosophy
• France

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Extrait

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DIX-NEUVIEME SIÈCLER. P. G. LONGHAYE
de la Compagnie de Jésus.
DIX-NElVIÈME SIÈCLE
LITTÉRAIRES ET MORALESESQUISSES
— TOME CINQUIEME
aprèsÉcrivains catholiques 1830
{suite).
—Quelques grands évêques. Mgr Dupanloup
Le Cardinal Pie, Mgr Gay.
—Le P. Gratry. Deux orateurs politiques
(Mgr Freppel, comte de Mun).
—Ozanam et les historiens. V. de Laprade.
PARIS — G''
VICTOK RETAUX, LIBRAIRE-ÉDITEUK
RUE BO.NAPARTE,82, 82
1908
Tous druilii de reproduction et de traduction réservés.-VU A \, i^^
1 1 1967if JAN
,«>
•SlTY TO'^OFAVANT-PROPOS
convenableJ'ai dit ailleurspourquoi il me semblait
écrivains et orateursd'isoler^ à partir de 1830^ les
grands ont passé de-ilholiques Trois des plus(1).
suivre, mais non pasant nos yeux d'autres vont;
lUs. restreint et modeste^ ne pouvantDans ce musée
'onner les célébrités profanes, on neplace à toutes
pouvait introduire tous les talents chrétiens.songer à
sortehe là, bien des omissions imposées par une
l'équité proportionnelle, quand même tout ne com-
nanderait pas de se hâter et de finir»
VavouerCombien je les regrette, Voccasion de se
au cours du volume. Qu'onprésentera plus d'une fois
me compléter ici l'aveu.permette de
Ainsi, par exemple, après avoir amplement étudié
Sainte-Beuve critique, il en coûte de n'accorder
'[) T. lî. Avant-propos, vu; — IV, 156.p. t. p. 155,VI AVANT-PROPOS
qu'une mention brève à Pontmartin. Moins grand écri-
mais bien plus causeurvain que le liindiste, et, sans
comparaison^ plus aimable^ ses quarante volumes
un vaste répertoire des lettres contemporaines.forment
Que ses jugements n aient pas tous une valeur
quil lui arrived'oracle; de rester trop fidèle à cer-
enthousiasmes dejeunesse; que sa religiontains cons-
tante et sincère prenne je ne sais quelleparfois teinte
un peu bien libérale et mondaine : tout cela ne nous
ôterait pas le plaisir d'estimer cordialement Vhomme
de le gentilhommed'esprit et goût, , le chrétien (1).
Et quelles belles études ne pasferait-on sur Ferdi-
nand Brunetière ! Puissant esprit, caractère éner-
gique^ âme généreuse, ramenée à Dieu par là même,
et dont le moindre honneur sera d'avoir imposé tout
de nouveau la critique de principes à une génération
éprise de scepticisme deet fantaisie. Il aurait grandy
à l'entendre, à le discuter avec le sérieuxprofit qu'il
mérite^ car enfin ni le lettré ni le converti ne furent
de tout point.infaillibles Mais eussions-nous l'espace
libre, où mettre cette sévère C'est auxfigure? confins
du vingtième siècle que Brunetière se range parmi
les croyants, et depuis, le critique disparaît presque
sous le militant, sous l'apôlre, pourrait-on dire. Lais-
sons donc à de plus heureux la belle tâche de l'appré-
cier commeil convient.
Selon L. Veuillot, la vie chrétienne est peu roma-
nesque et le métier de romancier chrétien peu facile.
pourtantQue la se puissedifficulté vaincre, Veuillot
Voir l'intéressant(1) ouvrage d'Edmond Biré
: Armand de
Vontmartin, sa vie et ses œuvres, 1904, ia-8%