Flore de France; ou, Description des plantes qui croissent spontanément en France, en Corse et en Alsace-Lorraine par G. Rouy [et al.] Ouvrage édité par la Société des sciences naturelles de la Charente-Inférieure
1092 pages
Français

Flore de France; ou, Description des plantes qui croissent spontanément en France, en Corse et en Alsace-Lorraine par G. Rouy [et al.] Ouvrage édité par la Société des sciences naturelles de la Charente-Inférieure

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FLORE DEFRANGE ou DESCRIPTION DES PLANTES QUI CUOISSEXT SPONTANÉMEXT EN FRANCE, EN CORSE ET EN ALSACE-LORRAINE PAU G. ROUY Ancien Yice-I résident de la Société Botanique de France; -Membre d'honneur ou correspondant de plusieurs Sociétés savantes françaises et étraagères Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier d'Académie. ET J. FOUCAUD Chef du jardin Botanique de la Marine, chargé de Conféronces de Botanique médicale à l'école annexe de médecine navale de Rochefort ; Membre de plusieurs Sociétés savantes. Officier d'Académie. ^ociété des sciences naturelles de la Chayente-lnférieuie TOME PREMIER CHEZ G. ROUY J. FOUCAUD t't 9, Avenue Casimir, 7 et y Au Jardin Botanique j de la Marine ASNIÈRES (Seine) i ROCHEFORT (Gliar.-lnfér.) ET CHEZ LES PlUXCIFAl X LlliHAlIlES DE FRANCE ET l>F. l/ÉTKAXIlER 1893 pour tousriroits do tradiuiidn et de reproduction réservésTous Suéde et la Norvège.pays, compris lay 313 1-31. INTRODUCTION de France^ dont nous commençons aujour-La Flore d'hui la publication, est destinée à remplacer, comme général, sur la flore de notre pays, l'ouvragetravail de Grenier et Godron, épuisé depuis plusieurs années, et d'ailleurs, n'est plus au courant de la science.

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FLORE
DEFRANGE
ou
DESCRIPTION DES PLANTES
QUI CUOISSEXT SPONTANÉMEXT
EN FRANCE, EN CORSE ET EN ALSACE-LORRAINE
PAU
G. ROUY
Ancien Yice-I résident de la Société Botanique de France;
-Membre d'honneur ou correspondant de plusieurs Sociétés savantes françaises et étraagères
Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier d'Académie.
ET
J. FOUCAUD
Chef du jardin Botanique de la Marine, chargé de Conféronces de Botanique médicale
à l'école annexe de médecine navale de Rochefort
;
Membre de plusieurs Sociétés savantes. Officier d'Académie.
< hivrage (-dite par la >^ociété des sciences naturelles de la Chayente-lnférieuie
TOME PREMIER
CHEZ
G. ROUY J. FOUCAUD
t't 9, Avenue Casimir, 7 et y Au Jardin Botanique
j de la Marine
ASNIÈRES (Seine)
i ROCHEFORT (Gliar.-lnfér.)
ET CHEZ LES PlUXCIFAl X LlliHAlIlES DE FRANCE ET l>F. l/ÉTKAXIlER
1893pour tousriroits do tradiuiidn et de reproduction réservésTous
Suéde et la Norvège.pays, compris lay
313
1-31.INTRODUCTION
de France^ dont nous commençons aujour-La Flore
d'hui la publication, est destinée à remplacer, comme
général, sur la flore de notre pays, l'ouvragetravail de
Grenier et Godron, épuisé depuis plusieurs années, et
d'ailleurs, n'est plus au courant de la science.qui,
En effet, des travaux considérables ont paru dans
toutes les branches de la Botanique depuis l'achè-
vement de la Flore de Grenier et Grodron de plus, par
;
suite de la création d'un réseau très étendu de chemins
de fer, de routes traversant des massifs montao-neux à
peine explorés, de l'annexion de la Savoie et du comté
de Nice par suite aussi de sessions extraordinaires
;
organisées par diverses Sociétés savantes, en tôte des-
placer laquelles il faut tout d'abord Société botanique
de France, VAssociationpour Cavancement des sciences
aux collecteurset le Club Alpin ; enfin, grâce d'exsic-
catas et aux Sociétés d'échange qui ont répandu dans
les herbiers les récoltes leurs sociétaires,de beaucoup
de ])lantes jusqu'alors non trouvées sur le sol français y
ont été recueillies, plusieurs espèces ou formes inédites
dignes d'intérêt ont été signalées, un grand nombre de
localités nouvelles sont venues s'ajouter à celles déjà
1FLOUE DE KKANCE. T. I.VI INTRODUCTION
connues, et quelques plantes éliminées par nos devan-
ciers, insuffisamment renseignés, ont été retrouvées en
France.
Ainsi que nous le disions dans VAjjî.s que nous avons
publiéen 1890 pour faire connaître notre projet : « Nous
aussi exactementdonnerons que possible les localités
des espèces, sous-espèces ou variétés dont la présence
France aura été constatée d'une façon certaine.en
Nous nous efforcerons de rattacher à juste titre aux
spécifiques, véritables selon nous, lestypes formes si
nombreuses élevées au rang d'espèces et que nous esti-
examen approfondi,merons, après un tant en herbier
que sur le terrain, ou par la culture, ne ])ouvoir garder
Par contre, nousleur autonomie. n'hésiterons pas,
lorsqu'il aura lieu, à conserver les créations anciennesy
»ou récentes dont la valeur nous aura été démontrée.
notre manière de considérer l'espèceOn voit que se
synthétique, ainsirapproche de la doctrine que nous
favons toujours professé. « Nous accorderons toutefois
synonymie; il dès lorsune large place à la sera loisible
aux botanistes, qui apprécieront l'espèce dans un sens
moins large que nous, de noter comme type, d'après
ouvrage, une plante (jue nous n'aurons acceptéenotre
qu'à litre de sous-espèce, de forme ou de variété, mais
donnerons cependant les caractères ilitïéren-dont nous
tiels et le nom binaire. De quelque fac'on donc que l'on
notre F/ore rendra, croyons-nous,envisage l'espèce,
services en donnant la place de cha<iue plante fran-des
cl <m) la dislini:nanl ut^tle-çaise dans la nomenclature,
des plantes afiines.ment
(' la distribution géogra-Nous publierons également

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