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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Extrait
i»*
.J^î^^''•^^.HISTOIRE
CONVENTION
NATIONALE
M. DE BARANTE
DE l'académie française
Jusque datum sceleri.
LUCAIN.
TOME QUATRIÈME
-==^>.e®^^«^fr^=—
D1/^-
II
PARIS -^JTI
FURNE ET (>LÂNGLOIS ET LECLEKCQ
,
SAINT-ANDRÉ-DES-ARTS81 RUE nv lA HARl'E i5, RUE
,
j
1851''HHISTOIRE
DE LA
CONTENTION
NATIONALE.
LIVRE vn.
LA TERREUR. — LE 9 THERMIDOR.
La prise de Lyon et les succès obtenus par rarmée
française nord avaientsur la frontière du donné au
comité dans sa politique intérieurede salut public,
et extérieure , une assurance et une hardiesse que la
de l'armée ven-reddition de Toulon et la destruction
déenne confirmer et accroître. Lesdevaient bientôt
hommes principaux de la faction triomphante com-
mencèrent à espérer qu'il leur serait possible d'af-
fermir leur pouvoir et de l'exercer avec régularité.
premier, seRobespierre, le montra préoccupé de
JV. 1,
2 RELATIONS EXTERIEURES.
cette idée dès lors il parla le langage d'un fondateur;
d'empire, d'un oracle suprême des destinées de la
république. Déjà le gouvernement révolutionnaire
était établi en principe; il se ])roposait maintenant de
donner des règles et des limites à la tyrannie anar-
chique, qui, semant partout le désordre ou le déses-
poir, compromettait les résultats conquis par le cou-
rage des etgénéraux des soldats.
Jusqu'à ce moment on avait dû croire que la répu-
blique n'avait point à s'occuper d'une politique exté-
rieure et qu'elle n'avait d'autres relations possibles,
Robespierre,avec l'Europe qu'une guerre sans terme.
situation son immense orgueilenhardi par la et par
entreprit traiter ce grave sujet.de
Peut-être au moment où tant de dangers avaient
république , lorsque le gouvernementmenacé la
n'avait pu prendre encore une audace qui devait si
bien lui réussir, quelques négociations souterraines
avaient-elles été essayées. MM. Maret et Sémonville,
ambassadeurs à Naples et à Constantinople, avaient
été, contre le droit des gens, enlevés par les Autri-
territoire des Grisons, qu'ils traversaientchiens sur le
rendant à leur destination. Inculpés de ma-en se
coupables contre le gouvernement autri-nœuvres
ils déclarèrent que mission leur avait étéchien,
donnée de ménager une négociation pour la paix sous
la médiation des cours de Naples et de Toscane.
était conditionsLa liberté de la reine une des
Lebrun,qu'ils étaient autorisés à stipuler. Le ministre
était ami desde qui ils tenaient leurs instructions,
Girondins. 11 n'avait })robablement agi à l'insupas
comité de salut public. il n'était plusdu D'ailleurs