Histoire de la république de Venise sous Manin
456 pages
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occîa^^ HISTOIRE DE LA DERÉPllBLIOUE VENISE SOUS MAIVIIV PAR M. ANATOLE DE LA FORGE TOME SECOND -*»*^^^i-^*^^^^^5^^^^-6 LiBRAPy^ ulterait des documents récemmentIl publiés à Turin, que les auraient eu trois mille soixante-troisRomains blessés, et sur ce nombre seulement étaient étrangers l'Italietrente à , mille sept cents à mille morts; l'armée française millehuit cents vingt-quatre hommes hors de tués ou blessés.combat, i —— 5? se dirigeant, lestance désespérée, se débandèrent en autres du côté d'Arzignano.'uns vers Vicence, les levolontaires tués ou blessés restèrent surDeux cents Autrichiens firent en outrethéâtre du combat, et les trente prisonniers. Cette affaire jeta d'abordenviron un peu, de découragement; lesdans les rangs italiens commencèrent à comprendre que l'enthou-soldats ennemi tel quesiasme ne suffisait plus contre un qu'il était nécessaire d'avoir des chefsRadelzki, et les milicesexpérimentés pour discipliner et instruire de l'art militaire.ignorantes des premiers éléments Ce danger, que la masse arrivait seulement à entrevoir gouver-alors, était déjà connu depuis longtemps du sentantnement. Aussitôt après la révolution, Manin, s'était occupérimportance du choix d'un général , d'en chercher un. La chose devenait difficile; les mi- presquelitaires du temps du royaume d'Italie étaient tous morts un service actif.

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HISTOIRE
DE LA
DERÉPllBLIOUE VENISE
SOUS MAIVIIV
PAR
M. ANATOLE DE LA FORGE
TOME SECOND
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PARIS : AMYOT, RUE DE LA PAIXHISTOIRE
DE LA
RÉPUBLIQUE DE VENISEde Ch. Lahure (ancienne maison Crapelet)Imprimerie
rue de Vaugirard près de l'Odéonj 9,HISTOIRE
DE LA
DERÊPUBLIOUE VENISE
SOUS MANIN
PAR
M. ANATOLE DE LA FORGE
TOME SECOND
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PARIS : AMYOT, RUE DE LA PAIX>6
LiBRAPy^
<v:*; NOV
\3.HISTOIRE
DE
REPUBLIQUE DE VENISE
CHAPITRE PREMIER.
ADHÉSION DES PROVINCES AU GOUVERNEMENT DK VENISE.
Dans la nuit du 22 au 23 mars 1848, à la nou-
velle de la révolution triomphant à Venise, la garde
Mestre conduite par les ingénieurs ducivique de ,
chemin de fer, s'empara de la forteresse de Malghera.
étaient alors si effrayés, neLes Autrichiens qu'ils
songèrent même pas à opposer un simulacre de rési-
qui entourentstance. Les autres forts, Venise comme
furent livrés avec la même facilité,une ceinture,
Manin soitsoit sur les ordres de par la volonté,
Chioggia, ville de vingt-cinq milledes habitants. A
dans le rayon des fortifications de Ve-âmes , située
de la garnison allemande battitnise, le commandant
alla s'enfermer dans le fort San-Feliceen retraite et ,
important qui domine la ville, etpoint stratégique
d'où pu sinon la détruire, du moins laon aurait
mal enbattre en brèche et lui faire beaucoup de peu
II 1—— %
là des marinstemps. Mais encore et de pauvresde
à peine armés prirent vaillamment le fortpêcheurs
des batteries ennemies. Un chant,sous la ligne popu-
laire en Italie , a consacré ce trait caractéristique de
l'esprit des Venètes; il prouve assez l'irrésistible puis-
l'entraînement national. Partout attaquéessance de
avec la même impétuosité, les troupesà l'improviste
autrichiennes déconcertées se trouvèrent ainsi suc-
cessivement chassées de toutes leurs positions, sans
un centre de défense. Dans le mêmeavoir pu former
temps, Palma Nuova succombait sous le stratagème
d'un savant ingénieur nommé Duodo. Ce bravehardi
, après avoir fait atteler six chevaux de postepatriote
ordonne postillon d'entrer galopà sa voiture, au au
dans Palma, et, sans prendre la peine de mettre pied
terre, intime au commandant autrichien l'ordre deà
lui livrer la place et tous ses approvisionnements.
« Hâtez-vous, ajoute Duodo, car j'agis au nom du
vainqueur, et vous savez que le peuple n'aimepeuple
«pas à attendre. Bien que très-énergique, l'officier
allemand, par nature lent^ comprendre comme tous
gens de son pays, et neles pouvant d'ailleurs sup-
poser qu'un homme seul, arrivant ainsi et parlant
un si fier langage, n'eût pas derrière lui des forces
considérables, abandonna tristement place. Ellela fut
confiéeaussitôt à la garde civique, sous la direction
du général italien Zucchi, dont il a déjà été question.
De son côté , le général d'Aspre commandant le,
deuxième corps de l'armée autrichienne, tenait encore
à Padoue avec huit mille soldats bien déterminés et
un parc d'artillerie considérable. Cet homme cachait
sous les formes élégantes et polies du grand seigneur,
formes que toute la société de Florence a admirées
depuis féroce. C'était lui on se, un cœur vraiment ,

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