Histoire de la Révolution française, précédée d'un aperçu historique sur les règnes de Louis XV et de Louis XVI et suivie du procès de Louis XVI tiré des séances de la convention national

Roisselet De Sauclières

Description

r^^':^^- m^Mà. l^:^. Mi. .:^#''-'^ 1 'm HISTOIRE FRANÇAISERÉVOLUTION VXE D EIIFURTH, H^^HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE PRÉCÉDÉE D UN APERÇU HISTORIQUE SIR LES RÈGNES DE LOUIS XY ET DE LOUIS XVI ET ISIIVIE DU PROCÈS DE liOL'IfSi JL\1 TIRÉ DES SÉANCES DE U CONVESTIOX SAT10:ïALE ROISSELET DE SÂUGLIËRES Rien n'est plus facile à lionipci que le iteuple en révolution; les audacieux le mèDent, les iiUri gants le dupent. Seconde édition TOME SECOND PARIS ADOLPHE DELAHAYS, ÉDITEUR i ET RUE VOLTAIRE, l ET6, 6 1857 , DIPORTANTAns duquelun ancien document,ont publié dernièrementLesjournaux falsifiés du procèspossédons qu*ies débatsrésulterait que nous neil Rap-d'un ouNTage intitulé :C'est une lettre extraitede Louis XVI. de l'examen des papiersconvnission chargéeport au nom de lafait la Conventioncomplices sur l'ordre dechez Robespieire et ses ,trouvés département de l'Aube. , Courtois, député dunationale pdiV T.-B. le jan-reproduite par la presse depuis 3Cette lettre n'avait pas été :vier 1794. La voici A ROBESPIERRE.LETTRE DU CITOYEN G République etc.Paris, le ISjuin 1793, Tan II de la , de l'article Cosve!«tio5 5Ano!"est-il pas plus naturel que la Convention nationale le juge elle- convenablemême? Est-il nécessaire oa de soumettre le jugement à la ra- tous les membres de la République, réunis en assemljléestilication de de communes ou en assemblées primaires? Voili les questions que votre législation a longtemps et profondément agitées.

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• Langue: Français
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Extrait

r^^':^^-m^Mà.
l^:^.
Mi.
.:^#''-'^
1
'mHISTOIRE
FRANÇAISERÉVOLUTIONVXE D EIIFURTH,H^^HISTOIRE
DE LA
RÉVOLUTION FRANÇAISE
PRÉCÉDÉE D UN APERÇU HISTORIQUE
SIR LES
RÈGNES DE LOUIS XY ET DE LOUIS XVI
ET
ISIIVIE DU PROCÈS DE liOL'IfSi JL\1
TIRÉ DES SÉANCES DE U CONVESTIOX SAT10:ïALE
ROISSELET DE SÂUGLIËRES
Rien n'est plus facile à lionipci que le iteuple
en révolution; les audacieux le mèDent, les iiUri
gants le dupent.
Seconde édition
TOME SECOND
PARIS
ADOLPHE DELAHAYS, ÉDITEUR
i ET RUE VOLTAIRE, l ET6, 6
1857,
DIPORTANTAns
duquelun ancien document,ont publié dernièrementLesjournaux
falsifiés du procèspossédons qu*ies débatsrésulterait que nous neil
Rap-d'un ouNTage intitulé :C'est une lettre extraitede Louis XVI.
de l'examen des papiersconvnission chargéeport au nom de lafait
la Conventioncomplices sur l'ordre dechez Robespieire et ses ,trouvés
département de l'Aube.
, Courtois, député dunationale pdiV T.-B.
le jan-reproduite par la presse depuis 3Cette lettre n'avait pas été
:vier 1794. La voici
A ROBESPIERRE.LETTRE DU CITOYEN G
République etc.Paris, le ISjuin 1793, Tan II de la ,
de l'article Cosve!«tio5 5Ano!<AiE, du Moniteur,G , rédacteur en chef
au citoyen Robespien-e.
Citoyen
avait l'opinion qu'un journal devaitIl n'y a que deux mois qu'on
publier tout ce qui se dit dans une séance cour ou contre ,également ,
sous peine deen sorte que nous étions forcé , sous peine d"être dénoncé ,
publier les doctrines les plus ab-perdre la confiance de nos abonnés , âe
imbéciles et des intrigants du côté droit. Cependant , vous de-surdes des
avecvez avoir toujours remarqué que le Moniteur a rapporté beau-
que les autres.coup plus d'étendue les discours de la Montagne Je n'ai
extrait de la première accu'sation qui fut faite contredonné qu'un court
Louvet , tandis que j'ai inséré en entier voire réponse. J'ai rap-TOUS par
porté presque en entier tous les discours qui ont été prononcés pour la
mort au roi. etje ne citais que quelques extraits des autres qu'autant que
oblige pour quelque caractèrej'y étais indispensablemenl conserver d'im-
partialité.
Je puis dire avec assurance que la publicité que j'ai donnée à vos deux
discours et à celui de Barrère en entier n'a pas peu contribué à déterminer
avonsl'opinion de l'Assemblée et celle des départements. Nous publié l'ap-
pel nominal délibération avec la plus grande étendue. Il nous ade cette
occasionné 000 livres de frais et vous avez pu remarquerque ce travail,G, ;
fruit de mes veilles, a été rédigé dans le sens le plus pur, et que toutes les
opmions qui concluaient à la mortdu tjTan ont étémises dans leur intégrité.
Personne ne contestera non plus que le Moniteur n'ait rendu les plus
jrands services à la révolution du 10 août.
Depuis plusieurs mois je fais les plus grands efforts pour détruire les
préventions qu'auraient,pu exciter contre nous quelques séances retou-
chées par Rabaut Saint-Etienne l'hiver dernier pendant mon absence.et 11
est connu que ce Rabaut n'a été attaché que pendant trois semainesau Mo-
vite^ir. Nous l'en avons exclu, ainsi qu'im nommé His, qui rédige actuel-
lement le Républicain, et nous allons changer rédacteurde pour" la partie
politique. Au reste, il suffit de jeter un coup d'oeil sur nos feuilles, de-
voirpuis un mois, pour qu'il n'est aucun journal qui ait plus contribué
a culbuter l'opinion lesdans intrigants dont le peuple va faire justice...
D'après cela, nous croyons avoir l'indulgencequelque droit à et nxéme à
la prottction des patriotes. Signe : G
29,
Nous avons cru devoir publier ce document en tête des séances de ïa
Convention afin de prémunir le lecteur contre les erreurs nombreuses
,
fourmillent dans lequi procès de Louis XVI et dont nous avons relevé
les plus importantes dans notre Histoire de la Révolution.
Quant à cette patriotique mutilatiori du Moniteur qui nous est ré-
c'est unvélée par la lettre du citoyen G*** au citoyen Robespierre,
singulier hommage rendu à l'authenticité des motions et des votes de
susdit citoyen ré-la Montagne dans le procès de Louis XVI , car le
mortdacteur nous assure « que toutes les opinions qui concluaient à la
« intégrité, et qu'il n'a cité quedu tyran ont été mises dans leur
« autant était indispensablementquelques extraits des autres , qu'il y
»« obligé pour conserver quelque caractère d'impartialité.
Or, comme toute révolution se juge par ses actes et par ses doctrines,
point par les actes dévouement, ni par les principes de droitet non de
donc nous oc-et de justice de ceux qui la combattent, nous n'avions à
cuper que des hommes qui la Révolution française s'est personnifiée.en
histoire, maisTel a été notre but, non seulement en écrivant cette
encore en publiant les séances de la Convention relatives au procès de
LouisXVL Car de tous les forfaits commis la Révolution françaisepar
celui qui peut le mieux nous faire juger les hommes qui ont exploité la
France durant ce long règne de terreur et de sang celui qui restera
;
dans l'histoire comme laune flétrissure ignominieuse au front de Révo-
lution c'est ce jugement du Roi par ses propres sujets , devenus ses
,
accusateurs , ses juges ses bourreaux !
,
C'est aussi dans ce but que nous avons publié ce mémorable procès,
tiré des procès-verbaux des séances de la Convention nationale. On
y
émettre cynisme effrayant les votes les plus barbares, lesverra avec un
motions les plus sanguinaires on verra une cruauté sauvage pren-
; y
dre un air sentimental de patriotisme et de sensibilité, et invoquer les
lois de l'humanité périr le tyran l'envoyer sanssaintes pour faire et
sursis à l'échafaud. Tant il est vrai que l'homme qui n'a plus le respect
des lois divines et humaines est une bête féroce ! il ne croit jouir de
moins nelahberté que lorsqu'il dévore ou qu'il déchire : le tigre du
dévore pas ses semblables.