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HISTOIRE
CAROLINGIENS.DÉPOSÉ
interditeTraduction
Bruxelles A. VANDERAUWERA,Typographie de Ch. etHISTOIRE ^'iljLj^
CAROLINGIENS
L. A. WARNKŒNIG & P. A. F. GERARD
MEMOIRE COURONNE
Viribus un-itit.
TOME SECOND
PARISRRUXELLES
LIBKAIRIR UMVERS DE J. ROZFZ LIBRAIRIE DE A. DURAND
87, riUF. KE l.k UAMÏLBIflE 7, BUE DES CRÊl>-:^*IIBa!«NE
LEIPZIG
LIBRAIRIE DE F.-A. BROCKHALS
1862» AHISTOIRE
CAROLINGIENS.
CHAPITRE CINQUIÈME.
LOUIS LE DÉBONNAIRE ET SES FILS.
4. AVENEMENT DE LOUIS LE DÉBONNAIRE.§
Quelle que soit l'opinion qu'on adopte sur la politi-
de Charlemagne, on doit reconnaîtreque que la
monarcliie carolingienne était, au jour de la mort de
glorieux fondateur, un État bienson constitué et
convenablement organisé. Il s'était opéré une sorte
de fusion, d'une part, entre l'élément national ger-
manique et l'élément gallo-romain, de l'autre, entre
ce qui restait de la civilisation romaine et le principe
chrétien hiérarchique. Vis-à-vis de l'étranger, l'em-
pire franco-romain, fondé sur l'alliance intime de
H. 1CAROLINGIENS.6 HISTOIRE DES
puissance imposante,l'Église et de l'État, était une
celle tous les autres peuples et res-supérieure c\ de
par eux. Les rapports internationaux étaientpectée
lesgénéral réglés par des traités; au besoin,en
Francs servaientarmes toujours victorieuses des
mili-maintenir. L'organisation intérieure, tantà les
taire que politique, civile, ecclésiastique, était conso-
régulièrement.lidée; on peut dire que tout marchait
il avait des abus, mais on possédait lesCertes y
moyens de les connaître et d'y remédier. Il ne man-
quait pas aussi de tendances à la désunion et à la
révolte, mais la volonté inébranlable sanset l'activité
bornes de Cliarlemagne savaient comprimer etles
tenir en respect toutes les velléités résistance.de
Il aurait fallu une main ferme, jointe à une intelli-
gence supérieure, pour affaires desmaintenir les
Francs dans cet état de prospérité, et pour faire
avancer la morale poli-civilisation intellectuelle, et
tique dont le génie Charlemagne avait jeté lesde
bases. Malheureusement Louis, qu'on a surnommé le
Débonnaire, n'avait les qualités nécessaires hpas
*.l'accomplissement de cette tâche On le représente
1 Funck, des grossenLudivig der Fromme, oder Geschichte der Auflœsung
Frankenreichs, Francf. des deutschen Volkes, V,ISSî ; Lucien, t.
1- 12, ch. 1-7; Damberger, Geschichte der Kirche und derSynchronisiische
Welt im Mittelalter, t. HI de 1S5I, 1. c. 1l-'24; Sismondi, Histoire des1,
Français, L II, 1-48; Henri Martin, ffij-p. 421, jusqu'à la fin, et t. III, p.
toire de France, t. II, 362-408; méridionale.p. Fauriel, Histoire delà Gaule
Cet auteur a traité avec une grande événementssupériorité de talent les
du midi de la France depuis Louis le Débonnaire jusqu'au dixième siècle.