Histoire des théories et des idées morales dans l antiquité
468 pages
Français

Histoire des théories et des idées morales dans l'antiquité

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
468 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

\ ^w^'' >^y :^m '4#; 'X>'-^T >- -r^/^L Ml, "f-^,. ,/' ^^ I>/^Sx^-:^ :"\; ^Ï^w8&' t?* i*'*?.* ,>- êîiiiàaLïs :^Â t: HISTOIRE DES THÉORIES ET DES IDÉES MGR ILES DANS L'ANTIQUITÉ J. DENIS ANCIEN ÉLÈVE DE 1,'ÉCOLE NORMALE. (académie des sciences morales et politiques). Et quasi cursores vildi lampada tradunt. TOME SECOND. PARIS AUGCJSTi: DURA.'VD, lilBRAIREi, 7, rue (les Grès-Sorbonne (près le Panthéon) 1856. j) HISTOIRE DES THÉORIES ET DES IDÉES MORALES DAAS L'ANTIQUITÉ. -ix>>»io«- CICÉRON. Destinée et génie de —Rome. Altération des mœurs romaines. Cicéron : Loi et cité universelles justice et — ; bienfaisance. Théologie Polémique : contre le polythéisme; négation de la di- vination et des —miracles. Immortalité de l'âme.— Révolution imminente: côté religieux; côté politique; Cicéron et Jules César. C'est une remarque judicieuse de Polybe que les vrais, héritiers d'Alexandre ne sont pas les Ptolémées ni les Séleu- cides, mais les Romains. Le peuple-roi complète, à son insu et comme fatalement, l'œuvre du grand homme qui avait soumis la barbarie à la Grèce : il réunit le monde an- cien presque tout entier sous une seule domination , et ce que n'avait pu Alexandre il, fonde un vaste empire dans le- quel les nations les plus diverses se mêlent peu à peu par les idées et par les lois pour former en quelque sorte le peuple universel : fait unique dans l'histoire et qui eut les plus salutaires conséquences.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 24
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 24 Mo

Extrait

/^Sx^-:^ :"\; ^Ï^w8&' t?* i*'*?.* ,>- êîiiiàaLïs :^Â t: HISTOIRE DES THÉORIES ET DES IDÉES MGR ILES DANS L'ANTIQUITÉ J. DENIS ANCIEN ÉLÈVE DE 1,'ÉCOLE NORMALE. (académie des sciences morales et politiques). Et quasi cursores vildi lampada tradunt. TOME SECOND. PARIS AUGCJSTi: DURA.'VD, lilBRAIREi, 7, rue (les Grès-Sorbonne (près le Panthéon) 1856. j) HISTOIRE DES THÉORIES ET DES IDÉES MORALES DAAS L'ANTIQUITÉ. -ix>>»io«- CICÉRON. Destinée et génie de —Rome. Altération des mœurs romaines. Cicéron : Loi et cité universelles justice et — ; bienfaisance. Théologie Polémique : contre le polythéisme; négation de la di- vination et des —miracles. Immortalité de l'âme.— Révolution imminente: côté religieux; côté politique; Cicéron et Jules César. C'est une remarque judicieuse de Polybe que les vrais, héritiers d'Alexandre ne sont pas les Ptolémées ni les Séleu- cides, mais les Romains. Le peuple-roi complète, à son insu et comme fatalement, l'œuvre du grand homme qui avait soumis la barbarie à la Grèce : il réunit le monde an- cien presque tout entier sous une seule domination , et ce que n'avait pu Alexandre il, fonde un vaste empire dans le- quel les nations les plus diverses se mêlent peu à peu par les idées et par les lois pour former en quelque sorte le peuple universel : fait unique dans l'histoire et qui eut les plus salutaires conséquences." />

\
^w^''
>^y
:^m'4#;
'X>'-^T
>-
-r^/^L
Ml,
"f-^,.
,/' ^^
I>/^Sx^-:^ :"\;
^Ï^w8&'
t?*
i*'*?.*,><!S-
'^^l
r^'..^)
mm
[U--^^
m
llsi
^^W^^&^S^^^-^
F-'%:z..
ïw
-^, V^^^f^'
^•la.
K-r" ^-v
%.aR^^
'•^-s
^taâ^ - i^ )^:,:>-
êîiiiàaLïs
:^Â t:HISTOIRE
DES
THÉORIES ET DES IDÉES MGR ILES
DANS L'ANTIQUITÉ
J. DENIS
ANCIEN ÉLÈVE DE 1,'ÉCOLE NORMALE.
(académie des sciences morales et politiques).
Et quasi cursores vildi lampada tradunt.
TOME SECOND.
PARIS
AUGCJSTi: DURA.'VD, lilBRAIREi,
7, rue (les Grès-Sorbonne (près le Panthéon)
1856.
j)HISTOIRE
DES
THÉORIES ET DES IDÉES MORALES
DAAS L'ANTIQUITÉ.
-ix>>»io«-
CICÉRON.
Destinée et génie de —Rome. Altération des mœurs romaines.
Cicéron : Loi et cité universelles justice et —
; bienfaisance.
Théologie Polémique
: contre le polythéisme; négation de la di-
vination et des —miracles. Immortalité de l'âme.— Révolution
imminente: côté religieux; côté politique; Cicéron et Jules César.
C'est une remarque judicieuse de Polybe que les vrais,
héritiers d'Alexandre ne sont pas les Ptolémées ni les Séleu-
cides, mais les Romains. Le peuple-roi complète, à son
insu et comme fatalement, l'œuvre du grand homme qui
avait soumis la barbarie à la Grèce
: il réunit le monde an-
cien presque tout entier sous une seule domination , et ce
que n'avait pu Alexandre il, fonde un vaste empire dans le-
quel les nations les plus diverses se mêlent peu à peu par
les idées et par les lois pour former en quelque sorte le
peuple universel : fait unique dans l'histoire et qui eut les
plus salutaires conséquences. Jusqu'alors l'humanité n'avait
cessé d'être déchirée par des querelles sanglantes
: la con-
quête mit fin la guerreà les hostilités; s'éteignirent avec les
nationalités; les séparations d'idées, de lois, de mœurs et
II.
1,
2 CICÉRON.
de religions s'effacèrent l'unitédans de l'empire le com-;
merce, les arts, les sciences, la philosophie, en un mot,
toutes les forces vives de la civihsation purent se développer
librement dans la bienfaisanteà l'ombre et majesté de la
paix romaine. Il en résulta que les idées de la Grèce péné-
trèrent partout, et qu'en se soumettant le peuple vainqueur,
l'univers. Déjà, par les effortselles se soumirent persévérants
des Ptolémées et des Séleucides, l'Egypte et l'Asie étaient
entrées dans le mouvement de la civihsation hellénique
;
l'Itahe, l'Espagne, les Gaules et l'AfriqueRome entraînay
grande théorie stoïque de la cité universelledu nord : la
allait enfin recevoir un commencement d'accomplissement.
Il s'agissait moins de découvrir des principes nouveaux
ceux qui étaient déjà découverts, et rienque d'apphquer
n'était mieux approprié qu'une telle œuvre au génie de
spontanéité pourRome. Sans goût et sans les spéculations
grave, austère, véhément, impérieux,philosophiques, mais
à l'élévation et à la majesté du cai'actère l'opiniâtrejoignant
excellait l'artsagacité du bon sens, le Romain dans du com-
législation^ Il ne vit, il ne chercha dansmandement et de la
qu'une règle de conduite et qu'un moyen dela philosophie
gouvernement. Sans doute, tous les systèmes eurent dans
adeptes mais ceux d'Epi-Rome leurs représentants et leurs ;
obtinrent seuls une autorité dominante,cure et de Zenon y
facilement en for-leurs doctrines se réduisaientparce que
des lois. Qu'on semules, simples et impérieuses comme
qui voulait renfermer ensemblerappelle le préteur Aquilius
qu'ils enfin àGorinthe, pour eussenttous les philosophes de
penseur latin quelque chosed'accord; il adans toutsemettre y
termine unequ'on arrange etde ce préteur, qui croyait
vole et une délibéra-philosophique comme undiscussion
de légistes des décisionssénat. Il faut à ces espritstion du
mémento. (Virg.)imperiii populos , Piomane,1. Tu, regere
'I

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents