Journal de Jean Héroard sur l enfance et la jeunesse de Louis 13 (1601-1628) extrait des manuscrits originaux et pub. avec autorisation de s. exc. m. le ministre de l instruction publique par mm. Eud. Soulié et Éd. de Barthélemy
522 pages
Français

Journal de Jean Héroard sur l'enfance et la jeunesse de Louis 13 (1601-1628) extrait des manuscrits originaux et pub. avec autorisation de s. exc. m. le ministre de l'instruction publique par mm. Eud. Soulié et Éd. de Barthélemy

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HANDBOUND AT THE UNIVERSITY OF TORONTO PRESS ^//o ^.(^^^^' '^^-"^-m^ JOURNAL DK( JEAN HÉROARD SI i{ t;ExNfancf> et la jeunesse DE LOUIS XIII —(1601 1628) KXTRAIT DES 3IAMSCKITS OlUGINAUX El pulilic avec aulorisalion «le. Exe.S. le Minislre de l'inslruclion publique MM. EUD. SOULIÉ ET ED. DE BARTHÉLÉMY TOME PPtEMIEPt —160t iOlO \ PARIS LUiRAÎIllE Dlî) HRMIN DIDOT 1 RKUES, FILS ET C IMI'l.IMELUS Dlî L INSTITUT, P.UE JACOB, 56 W JOURNAL DE JEAN HÉROARD SUR L'EiNFANCE ET LA JEUNESSE DE LOUIS XIII BR 4 F h'uh^ î.op^52 ^1039 4 INTRODUCTION. la fin de Tannée obtenu la dissolutionAprès avoir^ à 1599, de son avec Marguerite de Valois, Henri IV s'était allié, un anmariage Toscane, Marieplus tard, à la princesse de de Médicis. La grossesse la Reine avait été annoncée dès le commencement de marsde 1601 et, au mois de septembre suivant, la Cour était rassemblée à Fontainebleau, attendant les couches de la Reine. Henri IV dési- raitvivementun héritierde sacouronne ; «Je suis bien en peine de notre écrivait- il à Marie de Médicis quelques joursfils, avant d'ar- river à Fontainebleau, mais je me résous à la volonté de Dieu, en toute autre chose.

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et la jeunesse DE LOUIS XIII —(1601 1628) KXTRAIT DES 3IAMSCKITS OlUGINAUX El pulilic avec aulorisalion «le. Exe.S. le Minislre de l'inslruclion publique MM. EUD. SOULIÉ ET ED. DE BARTHÉLÉMY TOME PPtEMIEPt —160t iOlO \ PARIS LUiRAÎIllE Dlî) HRMIN DIDOT 1 RKUES, FILS ET C IMI'l.IMELUS Dlî L INSTITUT, P.UE JACOB, 56 W JOURNAL DE JEAN HÉROARD SUR L'EiNFANCE ET LA JEUNESSE DE LOUIS XIII BR 4 F h'uh^ î.op^52 ^1039 4 INTRODUCTION. la fin de Tannée obtenu la dissolutionAprès avoir^ à 1599, de son avec Marguerite de Valois, Henri IV s'était allié, un anmariage Toscane, Marieplus tard, à la princesse de de Médicis. La grossesse la Reine avait été annoncée dès le commencement de marsde 1601 et, au mois de septembre suivant, la Cour était rassemblée à Fontainebleau, attendant les couches de la Reine. Henri IV dési- raitvivementun héritierde sacouronne ; «Je suis bien en peine de notre écrivait- il à Marie de Médicis quelques joursfils, avant d'ar- river à Fontainebleau, mais je me résous à la volonté de Dieu, en toute autre chose." />

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JOURNAL
DK(
JEAN HÉROARD
SI i{ t;ExNfancf> et la jeunesse
DE LOUIS XIII
—(1601 1628)
KXTRAIT DES 3IAMSCKITS OlUGINAUX
El pulilic avec aulorisalion «le. Exe.S. le Minislre de l'inslruclion publique
MM. EUD. SOULIÉ ET ED. DE BARTHÉLÉMY
TOME PPtEMIEPt
—160t iOlO
\
PARIS
LUiRAÎIllE Dlî) HRMIN DIDOT 1 RKUES, FILS ET C
IMI'l.IMELUS Dlî L INSTITUT, P.UE JACOB, 56
WJOURNAL
DE
JEAN HÉROARD
SUR L'EiNFANCE ET LA JEUNESSE
DE LOUIS XIIIBR 4
F
h'uh^ î.op^52
^1039
4INTRODUCTION.
la fin de Tannée obtenu la dissolutionAprès avoir^ à 1599, de son
avec Marguerite de Valois, Henri IV s'était allié, un anmariage
Toscane, Marieplus tard, à la princesse de de Médicis. La grossesse
la Reine avait été annoncée dès le commencement de marsde
1601 et, au mois de septembre suivant, la Cour était rassemblée à
Fontainebleau, attendant les couches de la Reine. Henri IV dési-
raitvivementun héritierde sacouronne ; «Je suis bien en peine de
notre écrivait- il à Marie de Médicis quelques joursfils, avant d'ar-
river à Fontainebleau, mais je me résous à la volonté de Dieu, en
toute autre chose. »celacomme en Le Roi avait, avec l'espoir de
perdre et peut-être par suite de quelque idée superstitieuse, parié
mille écus avec le financier Zamel que la Reine accoucherait d'une
fille; cependant, en choisissant la future gouvernante des enfants
de France, Henri IV ne craignait pas de lui écrire le 19 septembre,
huit jours «avant Taccouchement de la Reine : Madame de Mont-
glat, je vous ai choisie pour être auprès de mon C'est pour-fils.
prier, incontinent laquoi je vous fais ce mot pour vous présente
reçue, de vous en venir ici et vous rendre demain au soir. »y
Le surlendemain, le Roi s'exprimait en termes presque identiques,
lorsqu'il disait au médecin qu'il avait appelé pour l'attacher à l'en-
fant à naître : <( Je vous ai choisi pour vous mettre près de mon
le Dauphin servez-le bien. »fils ;
Ce médecin se nommaitJean Héroard (on prononçaitHérouard);
il était alors d'environ cinquante ans et,âgé depuis près de trente
avaitannées, il été successivement attaché à la personne des rois
Charles IX, Henri III et Henri IV en qualité de médecin ordinaire.
Le 27 septembre 1601, naissait enfin le prince tant désiré qui de-
vaitrégner sous le nom deLouis XIII, et,dès son entrée en fonctions
auprès du Dauphin, Héroard commençait à écrire «un Journal
registreet particulier » dont la rédaction, poursuivie pendant,
plus de vingt-six années, ne devait cesser qu'avec la vie de l'au-
teur, mort devant la Rochelle <( au service du Roi son maître, à la
santé duquel il s'étoit entièrement dédié, âgé de soixante-dix-huit
ans, moins curieux de richesses que gloirede d'une incomparable
affection et fidélité ».INTRODUCTION.II
Le manuscrit original d'Héroard est conservé à la Bibliothèque
mais il offre quelques lacunes que nous avonsimpériale; pu heu-
reusement combler pour les premières années, grâce à une copie
contemporaine appartenant à M. le marquis Balin-presque , de
eourt. Le Journal d'Héroard , connu dès le dix-septième siècle de
des Réaux et des médecins parisiens, mentionnéTallemant au dix-
huitième dans la Bibliothèque historique du P. Lelong et signalé
temps parMM. Cimber et Danjou, Michelet, Paulin Paris,de notre
Armand Baschct, est un volumineux recueil , d'une lecture diffi-
publication complète serait impossible et fastidieuse.cile, dont la
Nous avons essayé d'en extraire tout ce qui, en dehors de la
médicale qui n'estpas de notre compétence, paruquestion nous a
de nature à compléter parde nouveaux éclaircissements les nom-
breux mémoiresque Ton possède déjà sur les vingt-cinq premières
années du dix-septième siècle. La lecture même de ces extraits
fera peut-être reculer quelques-uns de ceux qui chercheraienty
une forme suivie, et c'est ce qui nous a engagé, pour montrer
tout d^abord le parti que Ton peut tirer du Journal d'Héroard, à
rapprocher les faits les plus saillants que Ton rencontre épars dans
—ce journal : sur Henri IV et ses relations avec sa famille; sur
l'éducation, les exemples et les soins donnés au Dauphin;— sur
—le caractère de Louis XIII comme dauphin et comme roi sur;
les mœurs, le langage, les temps; et les parti-usages du — sur
cularités relatives aux beaux-arts, aux objets de curiosité, armes,
faïences, etc., ainsi qu'aux premières constructions de Versailles
quis'ytrouventmentionnéesincidemment.Une noticebiographique
sur Jean Héroard, sur ses ouvrages imprimés et sur ses manuscrits,
complète et termine notre introduction à ce journal que des tables
chronologique et alphabétique, placées à la fin de la publica-
tion, permettront de consulter et d'apprécier facilement.
I.
Au moment mariage, Henri IV était déjà père dede son second
trois enfants, nés deGabrielle d'Estrées, et, un mois après la nais-
sance du Dauphin , la marquise de Verneuil, qui avait succédé à
Gabriellecomme maîtresse du Roi, donnait lejour à un fils, nommé
Dans les années suivantes la naissanced'abord Gaston, puis Henri.
des enfants naturels de Henri IV alterne et coïncide d'une façon
singulière légitimes. Ainsi M''^ de Ver-avec celle de ses enfants
neuil, autre enfant de la marquise, naît peu après M"^'' Elisabeth.
Le second fils Monsieur, duc d'Orléans, vientde Marie de Mcdicis,
au monde le 16 avril 1007, et le fils de la comtesse de Moret, trois

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