La crise morale des temps nouveaux

Paul Bureau

Description

'yr g^^s LA MORALECRISE TEMPS NOUVEAUXDES DU MEME AUTEUR La diminution du revenu et la baisse du taux de vol.l'intérêt, 1 iii-18 (Kirmin-Didot). Le homestead ou l'insaisissabilité de la petite foncière. Mt'inoire ronronné par lAcadéniie despropriété Sciences morales el politiques, prix liossi [tour Tannée 1894. d vol. in-8 (A. KoussEAU). l'ouvrierL'association de aux profits du patron la participation aux bénéfices. Ouvrage couronnéet vol.par le Musée social. 1 in 8 (A. Uousseau). v(»l. in-8Le conflit italo-colombien (affaire Cerruli), 1 (A. HOUSSKAU). Le contrat de travail, le rôle des Syndicats pro- I v(.l. in -S carré 1ÎMJ2).fessionnels, (Alcan, Le paysan des Fjords de Norvège, l vol. in-8 (liiueaiix (le la Science sociale, 190.)). LA CRISE MORALE DHS TEMPS NOUVEAUX PAR Paul BUREAU Préface Alfred CF^OISETde M. Membre de l'institut. Doyen de la Faculté des Lettres de l'Université de i^ariï , 25 avril iy , au sens qui n'ont pas idée précisedu2ine sicffisamment devoir social. La moralité n*est pas propreynent chose indi- viduelle : c'est chose sociale ait preinier chef. Et lapolitique, ci son tour, entendue ait sens large du mot, repose essentiellement sur la cul- ture morale des individus .

Sujets

• Ethics

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 30
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 26 Mo

Extrait

'yr g^^sLA
MORALECRISE
TEMPS NOUVEAUXDESDU MEME AUTEUR
La diminution du revenu et la baisse du taux de
vol.l'intérêt, 1 iii-18 (Kirmin-Didot).
Le homestead ou l'insaisissabilité de la petite
foncière. Mt'inoire ronronné par lAcadéniie despropriété
Sciences morales el politiques, prix liossi [tour Tannée 1894.
d vol. in-8 (A. KoussEAU).
l'ouvrierL'association de aux profits du patron
la participation aux bénéfices. Ouvrage couronnéet
vol.par le Musée social. 1 in 8 (A. Uousseau).
v(»l. in-8Le conflit italo-colombien (affaire Cerruli), 1
(A. HOUSSKAU).
Le contrat de travail, le rôle des Syndicats pro-
I v(.l. in -S carré 1ÎMJ2).fessionnels, (Alcan,
Le paysan des Fjords de Norvège, l vol. in-8
(liiueaiix (le la Science sociale, 190.)).LA
CRISE MORALE
DHS TEMPS NOUVEAUX
PAR
Paul BUREAU
Préface
Alfred CF^OISETde M.
Membre de l'institut.
Doyen de la Faculté des Lettres de l'Université de i^ariï,
25 avril i<)0'j
Monsieur,Cher
Lorsque vous m'avez rhonnetir de mefait
demander quelq^ies pages de préface pour
votre ouvrage sttr La Crise morale des temps
nouveaux, vous n'ignoriez pas que nos opi-
nions différaient sîcr la solution du, problème
religieux, et que vos conclusions, par consé-
quent, devaientprovoquer demapart certaines
réserves. Cette pourtant, n'adifficulté, pas
inquiétévotre libéi'alisme. Vousavezpenséque,
si nous étions d'accord sur nombre de points
'sscntiels, cet accord aurait d'autant plus de
brix qu'il n'était pas subordonné à une
co)iipleteonformité de nos opinions philoso-
phiques^ et vous avez désiré que cette prezive
rentente et de sympathie donnée par desfût
hommes appartenant, comjne et moi, avous ce
Tu'on appelle d'ordinaire, d'un ter?ne trop
'elliqtceux, des camps Peut-êtredifférents.
lussi vous ètes-vous souvenir, et je vous ena
roncrcîc, que nos se sontplus ci'une/oitefforts
rencontrés^ dans une complète indcpendana
terrain libéral etréciproque, sur le hospitalier
de FEcole des Hautes Etudes sociales. Quo
qu'ilen soit,je réponds bien volontiers à votre
appel amical, etje ne pense pas pouvoir vout
mieux témoignei' le vif intérêt que prisfai
la lecture de votre etma hauteouvrage estime
pour votre caractère, qu'en marquornt avec
sincérité mes objections et 7nes réserves auss
bienque lespoints sur lesquels mon assentimen
vous est acquis.
per)nettrezVousme de ne pas m^arrêter lon-
guement sur le tableau que vous présente:
d'abord de notre état moral. Les couleur
sombres n'y manquent pas. Mais on seny
pourtant, à toutes lespages, qice vous aimez ci
temps dont vous dites tant de mal, que vous eh
sentezprofondément lesgrandeurs aussi bief.
qite les misères, et que, som?ne toiUe, vous ête.
essentiellement homme d'aîijourd'hui, noh7tn
d'hierou d'avant-hier , n'aipas la co)npétenciJe
qui serait nécessairepour contrôler et discutai
dans ledétailtoîctes vos affirmations. Maisj'
le senti)nent profond que votre pessimisme,
supposer est à cou^qu'il soit parfois excessif,
slïr il l'actioM^généreux et vivifiant, qu prêche