La famille Tarieu de Lanaudière
240 pages
Français

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:}jïtt:rj:]j88£& fax ike ^xbtnx^ ni iite îtttiit^rsitg ni 0. 17 deuxqu'il allait partir pour les 8ta8ak soubs congés, l'un de mademoiselle Denis l'autre de mademoiselle Lanaudière, celui de Mlle Denis et avec luy conduisent les canots le sieur Saint- Pierre Denis, Pierre Cartier, Thomas Drouin, habitans ou demeurantFrançois Langlois, tous à Sainte-Anne, à la réserve du dit Langlois, Varennes, et signé le dit compa-habitant de a rant. SAINT-GERMAIN, Maugue. (1) 4 mars 1697, MM. de Frontenac etLe Bochart Champigny concédaient à madame veuve de Lanaudière trois iieues de terre de profondeur derrière la terre et seigneurie de Sainte-Anne sur toute la largeur d'icelle et celle des sieurs de Suève et Hamelin avec les îles, non qui trouve-îlets et battures concédés se raient dans la dite étendue, la dite concession à titre de lief et seigneurie, avec haute, moyenne et basse justice, avec droit de chasse, pêche et traite dans toute son étendue. (2) Un mois plus tard, le 6 avril 1697, madame de Lanaudière obtenait de MM. de Frontenac et Bochart Champigny la concession des îles qui se trouvaient devant sa terre de Sainte- "Anne. Il est dit dans l'acte de : Sur la réquisition nous faite par Margueriteà dame Denis, veuve du sieur de Lanaudière, de vou- loir lui accorder les îles qui se trouvent devant Document en la possession de l'auteur.(1) Pièces et documents relatifs à la tenurê seigneurial?,(2) p. 429.

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Poids de l'ouvrage 13 Mo

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N
LA FAMILLE
TARIEU DE LANAUDIÈRE
PAR
\
PIERRE-GEORGES ROY
Les larmes ne coulèrent
jamais de mes yeux.
Madeleine db Vebchères
Nos cœurs à la Frauce,
nos bras à l'Angleterre.
Marguerite de Lanaudièrb
1922VGRANDE RACE,GRANDE FAMILLE,
GRAND NOM
grande famille, grande race,J'appelle
ces noms,grand nom, ces familles, ces races,
que de mémorables services rendus au pays, à
quelque époque soit, ont fait historiques,que ce
par la gloirequi ont conquis leur illustration
des armes dans les camps par leur habileté
;
le manie-dans les hautes négociations et dans
ment des affaires politiques, et par l'éclat des
génie,dans les sciences,talents et quelquefois du
dans les lettres enfin dans la magistrature ou;
dans l'Eglise, par la sainteté des mœurs et la
grandeur du caractère.
Voilà ce que j'appelle les grandes familles,
les grandes races d'un pays. Eh bien ! je
l'avouerai sans détour, ces grandes familles, je
les aimeje les vénère,parcerespecteje les que
j'aime, je respecte, je vénère les grands souve-
nirs et les grandes choses. ne sache pas uneJe
nation dont elles ne soient la force et la gloire,
et qui n'ait une inclination naturelle à leur
donner ses chefs, ses guerriers, ses ministres,
ses premiers magistrats, ses administrateurs.
Il a là peut-être préjugé, mais il profondy est ;
et, sauf les temps de trouble où ce préjugé se
tourne quelquefois en haine, on revienty
toujours.nom, sans doute, l'héritageUn grand c'est
famille et un homme illustre, en donnantd'une
à ses fils, l'éclat de la naissance, leur impose
aussi l'obligation de ses vertus car noblesse;
oblige, suivant un axiome d'honneur tout fran-
çais. Mais un grand nom, un grand homme,
c'est aussi la gloire d'une nation, c'est la gloire
de l'humanité même : par cette raison profonde
c'est un nom, c'est un hommeque en qui la
Providence a fait resplendir ses dons, et que
tous réclament leur part cet honneur faitde à
la nature humaine. Voilà pourquoi l'instinct
national honorera toujours les noms glorieux
et les grandes races.
Mgr DUPANLOUP (1)
(1) De l'éducation, tome premier, p. 228.Tarieu de Lanau-Première génération : Thomas-Xavier
dière.
LA FAMILLE TARIEU DE
LANAUDIERE
THOMAS-XAVIER TARIEU DE
LANAUDIERE
Quatre mois avant sa mort, l'illustre fon-
dateur de Québec, Champlain, demandait au
roi de lui envoyer une centaine de soldats afin
de forcer les Iroquois à cesser leurs dépré-
dations.
Les gouverneurs qui lui succédèrent firent
tour à tour la même demande. roi envoyaitLe
bien quelques soldats de temps en temps, mais
jamais en assez grand nombre pour en imposer
aux Iroquois.
Colbert décida enfin frapper un grandse à
coup, et, le 18 mars 1664, il informait M. de
Mézy que le roi allait envoyer à la fin de Tannée
ou au commencement de 1665, un régiment
d'infanterie, afin de réduire entièrement les
Iroquois.
Le régiment de Carignan débarqua à Qué-
bec au cours l'été sait quelsde de 1665. On
services ce régiment rendit à la colonie.Plusieurs des officiers et des soldats du
régiment de Carignan décidèrent de s'établir
dans la Nouvelle-France.
Au nombre des premiers nous devons comp-
ter Thomas-Xavier Tarieu de Lanouguère 1( )
ou de Lanaudière, enseigne dans la com-
pagnie de Saint-Ours. Il était fils de messire
de Tarieu et de dameJean Jeanne de Samalins,
de la petite ville de Mirande,archevêché d'Auch,
en Guienne. famille, de vieille noblesse fran-Sa
çaise, était alliée aux ducs de Mortemart, aux
comtes de Maleuvrier et à la vieille famille de
Montet.
Lorsque le chevalier Charles de Lanau-
dière passa en France après la ilconquête,
renoua des relations avec toutes ces familles
illustres. Dans une lettre datée de Londres, le
ilS septembre 1786, est dit au sujet du cheva-
lier de Lanaudière, alors en France :
" la Mortemart leMadame duchesse de
voit beaucoup quand elle est à sa terre de Man-
neville, en Normandie, qu'il chez M.et est de
Boishébert, son oncle, qui demeure au château
M. Montet, qui demeure Bois-de Rastot. de à
le-Clerc, est son parent. M. le comte de Maleu-
vrier, ministre Cologne, est son parent."à (2)
L'intendant Talon, qui avait de si grandes
vues, était d'opinion que l'Acadie pouvait con-
puissamment la Nouvelle-tribuer à fortifier
France. Le plus grand avantage de l'Acadie en
Thomas-Xavier Tarieu de Lanaudière signait Lanou-(1)
guère. Son petit-fils adopta la forme plus moderne Lanau-
ont conservée.dière que ses descendants
Mémoires, 93.(2) M. de Gaspé, p.

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