La mise en valeur de notre domaine coloniale

Guy Camille 1860- [From Old Catalog]

Description

!'Ji^;:î 'i:Av-î;..5i C3vriiiist,ôro des Cnlonios PARIS AufiusiiN CHALLAMEL, ÉniTKrri Mue Jacob, 17 Librairie Maritime et Coloniale IIMHI LA MISE EN VALEUR l)i: NOTIIE DOMAINE COLONIAL INTRODUCTION irŒlL SUR I;EV0LUTI0N ECONOMIQUECOUP DES COLONIES FRANOAISES 1815 A 1900DE I Au lendemain des trailésdeA iennede quel était exacle-1815, uient le domaine coloiiial de la France dont personne, il faut hien le reconnaître, sauf peut-être Napoléon lui-même, ne v Dans leg-olfedn INIexique,s'était préoccupé depuis longtemps? la Martinique, la Guadeloupe et leurs dé-quelques Antilles, pendances en Amérique, la Guyane française qui ne nous fut; lendue (pren 1817 et les deux îlots de Saint-Pierre et Mique- Içn sur les côtes d'Afrique, quelques comptoirs au Sénégal; ; l'île Maurice,dans l'océan Indien, l'île Bourbon amputée de tout. C'était moins encorenos cin(| stations de l'Inde, et c'était de Paiis de ITO)}. Au resie,qu'au moment du désastreux traité Les Colonies, vol. III. 1 •10 MISE EN VAEEIH cette situation lamentable ne préoccupait pas l'opinion publi(iii(', entière tournée vers la politique continentale.

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Extrait

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'i:Av-î;..5iC3v<-4.^^»._^-i_R_^. p^ ^J^
UNIVERSITY
FLORIDAOF
LIBRARIESEXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
PIJBLICATIOJNS DE LA COMMISSieN
CHARGÉE DK PREPARER LA PARTICIPATION
DU MINISTKRE COLONIESDESEXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
PHHLICATIONS DE LA OOMMISSION
(:ii(ii'(i(h' (le pri'iKirt'f la participdiion du.
MINISTÈRE DES COLONIES
LES
COLONIES FRANÇAISES
La mise en valeur
de notre Domaine Colonial
Agi'.'Ki' d'Ilisloirc et <le Géographio
Cher (In Sci'vico (jpogi-apliiqife ot dos Missions
;iii .>riiiist,ôro des Cnlonios
PARIS
AufiusiiN CHALLAMEL, ÉniTKrri
Mue Jacob, 17
Librairie Maritime et Coloniale
IIMHILA MISE EN VALEUR
l)i: NOTIIE
DOMAINE COLONIAL
INTRODUCTION
irŒlL SUR I;EV0LUTI0N ECONOMIQUECOUP
DES COLONIES FRANOAISES
1815 A 1900DE
I
Au lendemain des trailésdeA iennede quel était exacle-1815,
uient le domaine coloiiial de la France dont personne, il faut
hien le reconnaître, sauf peut-être Napoléon lui-même, ne v
Dans leg-olfedn INIexique,s'était préoccupé depuis longtemps?
la Martinique, la Guadeloupe et leurs dé-quelques Antilles,
pendances en Amérique, la Guyane française qui ne nous fut;
lendue (pren 1817 et les deux îlots de Saint-Pierre et Mique-
Içn sur les côtes d'Afrique, quelques comptoirs au Sénégal; ;
l'île Maurice,dans l'océan Indien, l'île Bourbon amputée de
tout. C'était moins encorenos cin(| stations de l'Inde, et c'était
de Paiis de ITO)}. Au resie,qu'au moment du désastreux traité
Les Colonies, vol. III. 1•10 MISE EN VAEEIH
cette situation lamentable ne préoccupait pas l'opinion publi(iii(',
entière tournée vers la politique continentale. La Francetout
qui travaillait à sa réorganisation, à l'évacuation de son terri-
toire, à la mise en valeur de son propre sol depuis si loug^lcmps
abandonné, se souciait assez peu de ses établissements d'outie-
gouvernement delàmer, et il ne semble pas que le Restaura-
si renouer avec lestion, qui travailla efficacement à nations
conunerciales, dévelop-voisines des l'clations à encourager le
pement l'agriculture par une série de mesures préservatrices,de
à développer l'iiulustrie pai" des règlements de protection effi-
cace, ait sérieusement songé à protéger les colonies (pii nous
restaient encore et à rattacher par des intérêts communs les
colonies à la métropole.
rinlluence de ChabrolSans doute, sons ministres tels (jue et
Neuville, gouvernement la Restauration songeaIlyde de le de
même à organiser politiquement nos coloniesà conserver et
on du moins ce qui en restait; mais les ordc^nnances du U fé-
vrier 1827 et du 21 septembre 1828 n'envisagent «pic l'oii^a-
nisation politicpie et ne se préoccupent nullement des intc'rèts
((connnercianx on agi'icoles de nos établissements. La Restau-
ration eut simplement la charge de la mise en état et de l'or-
mains (pieganisation des colonies qui restaient entre nos ou
les traités. Elle ne faillit point à cette tâchenous rendaient
fructueuse et qui préparait l'avenii* » Lamodeste, mais (1).
seule tentative de colonisation agricole, qui fut faite en 182.3
sur les bords de la Mana, échoua [)ilcusement, parce que le
m'i"sg(»n\('rnemenl ne sut pas cooi'donner ses effoi'ts, ni tendre
un ImiI défini.
on [)i('lendte confpiètc de l'Algérie,I>ien plus, pourrait (pie la
dont la r!('C('ssi((' nous ap[»araît t'videnle aujourd'hui, a été un
('oiiiiiiciil rrii'/rc uns rolnuica prospcrex,(Il (liiAHi.KS-Hiiix, coiirérciice
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