La Républicque des Lacédémoniens de Xénophon. Étude sur la situation intérieure de Sparte au commencement du 4e siècle avant J.-C

Bazin Hippolyte 1855-

Sujets

• Sparta
• Xénophon

Informations

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• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 27 Mo

Extrait

mLA RÉPUBLIQUE
i' K s
LACÉDÉMONIENS
DE XÉNOPHONI I.LYON — I M P lUM i: R 1 E P I T R AT AINE, R U IC G K N T , 4LA RÉPUBLIQUE
DES
LâCEDÉMONIENS
DE XÉNOPHON
ETUDK
SUR I,A SITUATION INTKRIEURK 1) K S I» A R T K
Au commencement du IV* siècle avant J.-C.
H IPPOLYTE BAZIN
D O C T K R K SU L K T T R K S
PARIS
ERNEST ÉDITEURLEROUX,
BL'R DONAPAflTK, 24S8,
1885?A
D5hà
>-PRÉFACE
Les questions d'authenticité ont pris de nos jours,
dans riiistoire littéraire, une importance capitale. Elles
semblent avoir le privilège d'attirer tout particulière-
ment Tattention de la critique. Non contente de remonter
aux sources, l'histoire a voulu soumettre ces sources
elles-mêmes à un sérieux examen, et les revues biblio-
graphiques d'outre-Rhin nous apportent journelle-
ment, avec d'importantes ï)ublications'l'annonce sui-
dedes questions d'attribution, le témoignage Tintérêt
qu'on attache à ce genre de travaux.
Notre jeune école de philologie française ne devait
pas tarder à entrer dans cette voie, apportant, dans
l'érudition si patient** souvent si bien informéeet de
voisins, ordn», cett»* (1:1 ri.' (|ui s.Miiljlcntnos cet être
l'upana^^e r«;sprit français.de
1„ PREFACE
nos inaîtn^s, qui vent bien êtreEli 1880 un de notre
Belot, professeur à la Faculté des lettresami, M. Emile
depuis membre correspondant dede Lyon, l'Institut,
paraître nne intéressante étude sur un livre généra-fît
contesté à Xénophon, la République d'Athènes.lement
Malgré quelques critiques de détail, ce livre reçut,
notamment en Allemagne, un accueil très favorable, et
nous fumes tout naturellement amenés à diriger nos
efforts dans le même sens. A côté de la République
d'Athènes, la République des Laccdémoniefis, attri-
buée par les uns à Xénophon, cont<^stée les autres,i)ar
semblait emprunter une importance toute particu-nous
à la rareté des renseignements que nous avonslière
Lacédémone. Pour Athènes, en effet, les livres dessur
historiens, les discours des orateurs, les inscriptions,
nous fournissent une abondance de documents qui
laissent peu de place à Tincertitude. Il n'en (\st pas de
même pour Sparte, qui n'a pas de littérature propre et
dont le temps n'a pas respecté les historiens : des
UohzEiaL d'Aristote, d'Héraclide, de Gritias d'Athènes,
que des débris; Dicéarque, Sosibios,il ne reste Molpis,
et Aristoclès ne nous sont pour ainsi direSphaeros
de nom. Aussi y aurait- il grand avantageconnus que
que la République des Lacédém.oniens put êtreà ce
attribuée d'une façon définitive à Xénophon. Nous
espérons arriver et même pousser plus loin notrey
investigation car il ne nous suffît pas de savoir qui a;
écrit l'ouvrage et à quelle date. Le vrai rôle de l'his-