Le crédit collectif : suppléant le crédit individuel : inutilité de l usure, de l agiotage, du prêt individuel sur hypothèque, de la spéculation et de l accaparement : suivi de le gouvernement de tous par tous ...
132 pages
Français

Le crédit collectif : suppléant le crédit individuel : inutilité de l'usure, de l'agiotage, du prêt individuel sur hypothèque, de la spéculation et de l'accaparement : suivi de le gouvernement de tous par tous ...

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
132 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

r COLLECTIF(IRÉDIT SUPPLÉANT LE CRÉDIT INDIVIDUEL. INDIVIDUELINUTILITÉ DE L USURE, DE l'AGIOTAGE, UU PKÊT SUR HYPOTHÈQUE, DE LASPÉCULATION ET DE L'ACCAPAREMENT ; LE GOUVERNEMENT DE TOUS PAR TOUS. pouvoir exécutif ii la commission nom-Le par l'Assemblée législative.mée Le pouvoir législatif k l'Assemblée légis- lative , élue au suffrage universel direct et non restreint. Le pouvoir consultatifet le pouvoir admi- nistratif au PEUPLE ORGANISÉ cu assom- blées communales, cantonales, dépar- tementales et nationales. l'AU François COIOIVET, MANLTACTLRIEH, Auteur de LA RÉFORME DU CREDIT ET DU COMMERCE. c:"anquc soit assui'«'c (l'être remboursée, pourvu quelle obdcnne un ^'•a{,'-c, une {garantie, elle peut donner le crédit. Donc plus la (garantie olTerle à la banque sera , solide et réelle, plus elle devra donner tacilenient le crédit. Or, de toutes les g-arantles qu'aitpu exi^>-er labanque de France , elle a justement choisi la moins sûre et celle qui offrait le plus de chances de perte. Car des sig:natnres ne sont point un gag-e réel leur ; valeur est une afl'aire d'appréciation de confiance , et , souventde faveur; telhomme très-solvable pourravoir refuser sa signatureà la banque; tel autre,au contraire, en pleine déconfiture, pourra jouir du plus g-rand cré- dit et il est parfaitement permis de concevoir de cer- , tains cas oùaucun des sig-natairesd'une lettrede change nepourrait faire honneur à sa sigrnature etremplir ses eng-ag:eraents.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 16
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

-er labanque de France , elle a justement choisi la moins sûre et celle qui offrait le plus de chances de perte. Car des sig:natnres ne sont point un gag-e réel leur ; valeur est une afl'aire d'appréciation de confiance , et , souventde faveur; telhomme très-solvable pourravoir refuser sa signatureà la banque; tel autre,au contraire, en pleine déconfiture, pourra jouir du plus g-rand cré- dit et il est parfaitement permis de concevoir de cer- , tains cas oùaucun des sig-natairesd'une lettrede change nepourrait faire honneur à sa sigrnature etremplir ses eng-ag:eraents." />

r
COLLECTIF(IRÉDIT
SUPPLÉANT LE CRÉDIT INDIVIDUEL.
INDIVIDUELINUTILITÉ DE L USURE, DE l'AGIOTAGE, UU PKÊT SUR
HYPOTHÈQUE, DE LASPÉCULATION ET DE L'ACCAPAREMENT
;
LE GOUVERNEMENT DE TOUS
PAR TOUS.
pouvoir exécutif ii la commission nom-Le
par l'Assemblée législative.mée
Le pouvoir législatif k l'Assemblée légis-
lative , élue au suffrage universel direct
et non restreint.
Le pouvoir consultatifet le pouvoir admi-
nistratif au PEUPLE ORGANISÉ cu assom-
blées communales, cantonales, dépar-
tementales et nationales.
l'AU
François COIOIVET,
MANLTACTLRIEH,
Auteur de
LA RÉFORME DU CREDIT ET DU COMMERCE.
c:"<^.2-'
GRENOBLE,
RUE DU PALAIS.IMPRIMERIE DE N. MAISONVILLE,âfis ii iiiîiîi,
Le travail que nous publions est une œuvre de paix et
de conciliation; pour l'accomplir, nous n'avons écouté
que notre conscience, et ce que nous avons cru être la
justice, l'équité et la raison. Nous demandons à ceux qui
le liront de ne point se hâter de porter un jugement : et
quand même le lecteur exercerait l'une des fonctions
dont nous essayons de démontrer l'inutilité, il doit avoir
le courage d'aller jusqu'au bout.
honnête homme,Alors, s'il est s'il a dans le cœur
de fraternitéquelque sentiment chrétienne, nous ne
redouterons sentence.pas sa
Il nous approuvera si nous avons dit vrai.
Il nous pardonnera si nous nous sommes trompé.INTRODUCTION.
Nous avons déjà fait de nombreuses publications (1),
qui toutes ont eu pour but de démontrer qu'au moyen
d'une institution de crédit aussi simple à comprendre que
facile à réaliser, il était possible d'abolir l'agiotage et
l'usure, de rendre inutile le piièt individuel sur hypo-
thèque; de donner le crédit, non seulement à tous les
possesseurs terres, de maisons,de d'usines, d'actions ou
titres industriels, mais encore à tous les possesseurs de
produits, c'est-à-dire à tous les producteurs, pourvu que
ces produits aient une valeur réelle, baséesur une vente
assurée et un écoulement rapide.
Nousavons, en outre, cliercliéà démontrer qu'indépen-
dammentdu crédit ouvert à tous possesseurs de produits,
il était on ne peut plus facile de mettre directement en
rapport entre eux les producteurs et lesconsommateurs,
sans faux frais, sans intermédiaires, rapport direct qui
aurait pour effet inévitable la suppression de l'accapa-
rement et l'inutilité de la spéculation.
De telle prélevéessorteque toutes les sommes aujour-
individueld'hui par l'usure, l'ag-iotage, le prêt sur hypo-
RÉFORME DU CRÉDIT ET DU COMMERCE, appela(1) tous les pro-
ducteurs.
Socialisme appliqué à la production, à la circulalion, à la con-
sommation.
Paris, Librairie Voltaire,Sociétaire, quai 2o.Uièque, l'accaparement el la spéculai ion, retournant tout
entières à la production et à la consommation, il en
résulterait une révolution complète dans l'état actuel
tous les pro-de la société, non seulement en faveur de
surtout faveur des pro-ducteurs propriétaires, mais en
prolétaires; révolution toute pacifique, et
uniquement sur justice, sur l'équité, sur lefondée la
respect de tous les droits et de toutes les libertés.
C'est encore le même but que nous poursuivons dans
la présente publication; seulement, nous avons lâché
de devenir encore plus précis et plus clair, et de rendre
nos démonstrations si palpables, qu'elles puissent être
accessibles à tous.
dé-La persévérance que nous mettons à poursuivre la
dumonstration de l'inutilité de l'usure, de l'ag-iotafre,
prêt individuel sur hypothèque , de la spéculation et de
l'accaparement, peut nous donner l'apparence d'un en-
nemi passionné et systématique de la bourgeoisie.
Il n'en est rien : propriétaire, manufacturier, nous
faisons donc partie de la bourg-eoisie nous avons tous
; y
lui êtrenos intérêts, toutes nos afl'ections, et, loin de
auhostile, loin de provoquer sa chute, nous croyons
défendredanscontraire travailler à sa conservation et la
légitimes seu-ses droits légitimes , mais dans ses droits
de la bour-lement. Loin de travailler à la destruction
geoisie douloureuse que nous
, c'est avec une ardeur
recherchons les moyens de sauver.la
Or, suivant nous, un seul moyen réellement efficace
existe aujourd'hui : c'est la réalisation d'institutions des-
tinées à remplacer l'usure, l'agiotage, le prêt individuel
sur hypothèque, la spéculation et l'accaparement.
Le jour des sacrifices est venu ; la Révolution est là,
si bourgeoisiebéante, implacable, prêteà tout dévorer, la
ne hàle réformes; prête àse de prendre l'initiative des
briser les comme cetteprivilèges de la bourgeoisie,
bourgeoisie 89 les privilègeselle-même a su briser en
de la noblesse.La bourg-eoisie lanci'C sur la mer dos révolutions
, ,
est un vaisseau battu par une elïVoyable tempête, sans
mats, sans boussole, sans gouvernail, faisant eau de
toutes parts prête à sombrer dans les abîmes , il ne lui
;
reste plus qu'un seul espoir.
Il lui faut jeter du lest à la mer; il est urgent, si elle
veut existence, veut sauver sesconserver son si elle
droits légitimes qu'elle cher, qu'elle jette
, ce a de plus
par-dessus le bord les monopoles et les privilèges sinon
;
elle est perdue et surtout elle ne doit pas larder, car,
;
demain peut-être , il serait trop tard.
consentant sacrifice, en prenantD'ailleurs , en au
l'initiative des réformes, la bourgeoisie n'agira pas sim-
plement suivant les lois de la justice, de l'équité, delà
religion elle fera acte d'intelligence et d'intérêt bien
;
entendu, car voulùt-ellc s'opposer aux réformes, fût-elle
assez aveugle pour suivre la carrière aventureuse des
seraientrévolutions, ses monopoles, ses privilèges n'en
remplacerpas moins abolis , les institutions destinées à
sur hypothèque, lal'usure, l'agiotage, le prêt individuel
et l'accaparement, étant aujourd'hui tropspéculation
qu'il soit possible de reculer longtempsconnues pour
encore leur mise en pratique.
La lumière est faite , et le crédit collectif va sup-
planter LE CRÉDIT INDIVIDUEL.
Or, en disparaissant, le crédit individuel entraînera
privilèges.avec lui tous les monopoles, tous les
Le crédit individuel, c'est-à-dire le crédit fait à un in-
dividu par un autre individu, a présidé jusqu'à ce jour à
qu'un individutoutes les transactions. Toutes les fois
,
garantieoffrant même toute espèce de gage et de , a eu
ou d'un instrument de travail, il dubesoin d'un capital a
possédant capital ous'adresser à un autre individu ce
cet instrument de travail, lequel naturellement, en cé-
dant le capital ou l'instrument de travail à l'emprunteur,
subissait une privation, et acquérait par ce fait un droit
légitime à être indemnisé de celte privation.Or, c'est ceUe indemnité lég-ilimement due par l'em-
prunteur qui a servi de prétexte à l'usure , à l'agiotage,
au prêt individuel sur hypothèque, à la spéculation et à
l'accaparement, pour prélever inutilement des sommes
productionénormes sur la et sur la consommation.
Mais crédit individuel doit céderle la place au crédit
collectif, c'est-à-dire au crédit fait à tous par tous et non
à un individu par un individu; tout emprunteur solvable
offrant gage et garantie, devant s'adresser à la société au
lieu de s'adresser à l'individu.
SUBSTITUTION DU CRÉDIT COLLECTIF AU CRÉDIT INDI-
VIDUEL : telle est la révolution économique qui brisera
les monopoles et les privilèges, et qui brisera la bour-
geoisie elle-même, si elle continue de s'opposer à ce
qu'exigent la science économique, le bon sens , la justice
et l'équité.
Il n'y se le dissimuler; l'abandon de cesa pas à pri-
vilèges sera un grand sacrifice pour la bourgeoisie car
;
c'est principalement par leur moyen qu'elle a pu s'élever
si fort au-dessus des classes laborieuses, propriétaires ou
prolétaires.
Aussi, la bourgeoisie fera-t-elle tou

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents