Le Jardin

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Extrait

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PAP^foNDÉ
GODEFROY-LEBEUFM. A.
ChEF : H. MARTIIMETENDlBECTEUR-RÉOACTEUB
ANNÉEONZIÈME
( 1S9 V)
COLUBORftTEURS :NOS PRINCIPAUX
MM
BÉHANEK, BERCY (a\13ELLAIP. (O.),BALTET (CH.),ALBERT l'CHARLF.s),
(D.),BOIDIN (V.), BOISBLIN (H.BERGMAN (E.), ),BERGER (E.),
(l.), CAYEUX(f),CADOT, CAPPEBRUANT (G.),BOS?CHÈKE(de),BONNET (l.),
CHATENAY (a.),CHALOT (c),CHABANNE (G.),CAYEUX (h.),
CROUX,CORREVON (H.),CORNU (MAX.),CORDONNIER (A),COGHONOT (h.),
DUCRET (a.),DELONCLE,DELMASURE (a.),DEGORGES (l) fils,
FOUSSATFOSSEY (j. ),(l.), (.!.),FLAMENT(L.), DYBOWSKI (j.),DUYAL
GERÔME(j.).GAY (L.),GAUTHIER (D.),
GUILLAUME,GRIESSEN (a.),(P.),(a.), orangerGOUBLOT
HARIOT (P.),GUILLOCHON (L.),(.t.),GUILLEMAIN
ICRELAGE,JARRY-DESLOGES (r.(L.), ),HENRYHAUMAN-PAYNE (G.),
ABONNEMENTS LEVEQUE,(h.), LETELLIER,lemoinele CLERC (l.),LAYÉ (g.),
(ACH.),MAGNIENFRANCE LUQUET (j.),(.T.), LOUZIER (B.),LOCHOT
1'l--^ .
1 an MAUMENÉ (ALBERT),MARON (CIL )MAHOT (j.),—mois "i MULNARD,MOUILLEFERT,MOSER, MOTTEt'(S.),(marc),MICHELI—4mois NAN0T(J.),MUSSAT(E.),
paquot (h.),paillet,ÉTRANGER opoix(o.),nonin (a.),NICOLAS noel(p.),nabdy. (.1.),
an 14 Ir. (FELIx),(V.), SAHUTKIVOIRE, ROUGEPOTRAT (c),PETIT (a.),—G mois « (LEON),(G.), SIMONSCHNEIDERSCHMITT,(l.), SALLIER (j.),saint-léger—3 mois 5 fils,theulier(h.)teissonnier(p.),soland(e.),
(E.),VALLERANDTRUFFAUT (a.),(E.),(f.), TREILLAUDTRAYOUILLON
Jardin paraîtLe etc.vhay,vincey^heede (ad.), (p.),VAN den %^*^2,.
le b et le 20 ^^^ mde chaque iiioib.
ParisSaint-Germain,BoulevardJAliDlN. 167,ON Horticole duSABONNEJà la Librairie
l-OSTELES BUHE.\UX UEET DANS TOUSVIGE^A monsieur
'de DÉDIER LA ONZIEME ANNEE DU "JARDINJ'AI L'HONNELIR
RENDUS A I. HORTICULTURERECONNAISSANCE DES ÉMINENTS SERVICES QU IL AEN
Paris, le 20 décembre i8o'; H. MARTINET.
M V IG E R
Député du Loiret
Ancien Ministre de l'Agriculture
Président de la Société nationale d'Horticulture dt France
Officier du Mérite Agricole, etc.VIGERM.
l'.l iicidhrc \x'i'.i. Doctrin-iiR'dL'ciii à 11 i\n<. lauiratest ne ;i .hu ;;c;iii (Loirel), le\'l(iKli (Marir-Albertl.M.
Cliàleauneuf-siir-Loire (Loirel).il \iut exercer la médecine à(le la Kanilté de Paris,
puis de conseiller général, ilcdiiciloyens à remplir les iiuuidats de maire,successivciiienl par sesAppelé
ISS;) en ISSOimr 11.30:! voix.fut é)u député en el réélu
(ealiinel et conserva sonDevelle. au Ministère de lAgriculture Ribot) il12 janvier ISlKi, il succéda à .M.Le
(1 1893. Réélu, en par 14,390 voix,cabinet Charles Dupuy. du avril au 3 décembre 1893,portefeuille dans le
Casimir-Périer dé-fois, ministre de l'Agriculture dans le cabinet f'jsansconcui-renl.il lut. pour la troisièuH'
cendire 1893).
mai 1S94),rAgricullure dans le nouveau cabinet présidé par M. Cli. Dupuy (3011 re<levint ndnistre de
novembre de la même année, dans le(iadaud, le 2(i janvier 1895, mais la reprendre, le 2pour céder la place à M.
porte-.Méline, président du Conseil, garda lecabinet Léon Bourgeois, jusqu'au 30 avril 1896, date à laiiuelle M.
janvier 1893 et le 30 avril 1896,de deux ans et demi de nnnislère entre le 12feuille de r.Xgriculture, Soit plus
vie on l'aellorts protectionnistes auxquels il a consacré sa ;.Nous ne suivrons pas M, Viger dans tous ses
Dès son ent."ée ati Palais-Rourliouagriculteurs savent ce qu'il vaut et ce qu'ils lui doivent.vu à l'oeuvre et les
longtenqis le secrétaire.fit inscrire au grovpe acjricok doiit il fut trèsil se
douaniers sur lesrapiiortour de la plupart des projets relatifs aux tarifs luo-M. \'iger fut ensuite nommé
questions, avec et c'est grâce à lui ipie lesil prit la parole dans ces diverses toujours succès,duits agricoles ;
au moment de l'élaboration du tarif général des douanes.horticulteurs purent faire prévaloir leurs idées
M. Develle. le.M. Viger devint vice-présideni du lyrow^jf aflc/co/c. 11 fut, en outre, chargé parDepuis.
Suisse .\llemagne.ministre de l'.Agriculture d'alors, de missions en et en
Créditsoutenu (|uantitc de projets de loi très importants el particulièrement relatifs: i\u11 a déposé cl
répression des dans le commercenijricok, aux Caisses d'assurances miiiuelle.'i niiricoles. au Code ruralj à la fraudes
des animaux.»uv Ica DisliUerieSj sur les Sucres, les forêts, la police sanitairedes beurres et des margarines.
la médecine vétérinaire, les irrigations, etc, etc.l'exercice de
général : crédit agricole, crise fourragère, conservesPuis il prit la parole dans mille questiims d'intérêt
les blés, la lièvrela vente des bestiaux en 1893, relèvement du droit de douane sur(le viande pour faciliter
fraude dans la vente des vins, le socialisme agraire, etc.la mévente des vins, les vins artiliciels, laaphteuse,
de la Conunission de l'enseignement primaire de la Chambre, au cours de la législature doComme président
d'instruction. C'est également unViger a prouvé l'étendue de ses connaissances dans les questions1889, M.
en matière d'impôts mais c'est un adversaire déterminé des utopies socialistes etréformateur progressiste ;
c'uergicpiement son remaripiable discours de Clion.surtout du collectivisme ipiil a combattu dans
deuxième ministère Ribot, M. ^'iger a publii' un grand nondire d articles de journaux sur lesPendant le
les dis-économiques il a notamment réuni en un volume, dont Le Jardin a iniblié un compte-rendu,(jucstions ;
long nnnislère, ainsi que l'exposé des réformes accomplies. 11 a défendu 1 intérêtcours prononcés pendant son
Congrès des .Agricul-agriculteurs dans les nombreuses commissions dont il a fait partie et il a présidé ledes
189.').à Reims enteurs qui a été tenu
liuivtcmpsLes horticulteurs lui doivent notamment la sup|iression des mesures phylloxériques qui ont
circulation des plantes vivantes autres (pie la Vigne en .M^'érie et en France.entravé bien inutilement la
auministère de l'Agriculture une feio/Zc (r////()C»ia?iOH.s destinée à renseigner le public agricole11 a créé
l'agriculture française et étrangère.sur les questions intéressant
partie du Conseil supérieur de l'Agriculture, de celui des Haras, de celui du Commerce el de 1 Industrie.11 fait
pour lis intérêtsPendant ses passages au ministère, M. Viger, qui avait montré beaucoup de sollicitude
été surnommé le « .Ministre de l'Horliculture ». 11 n'est donc pas étonnant (pie notie grandehorticoleSj avait
présidence l'éminenl Say, mourir.Société Nationale l'ait clioisi pour renqilacer à la Léon lors(iue celui-ci vint à
moment, il devient siqierllu de retracer ici la biographie de .M. Viger, (]ue la grande fauiilleA partir de ce
réclame aujourd hui connue un des siens, comme un des meilleurs d enlie tous.horticole
(picstion économique horticole, ]ietite ou grande, qin u ail été étudii'e par .M. \'iger,11 n'est pas, en effet, de
apportesoin consciencieux et le souci de bien faire ipi'il dans tous ses actes.avec un
atlable éclecti(|ue, il accueille, avec nue inaltérable bienveillance, les nombreuses personnesToujours et très
lui demander conseil. Doué d'une puissance de travail extraordinaire, M. Viger sait concilier les([ui viennent
législatif et le riMe ipi'il est appelé désormais dans le déve-lourds travaux (pie lui imposent son mandat à jouer
agricole el éconojnique de notre pays avec la nouvelle tâche qu'il a assumée en acceptant la présidenceloppement
Aussi, jouit-il d'une popularité bien méritée (|ui ne fait (|uede la Société Nationale d'Horticulture de France.
chaque jour, el (pu, au cours de cette seule année qui vient de s'écouler, s'est brillanunent mani-s'accroître
sections du Concours agricole Paris, la présidencefestée par son élection à la Présidence d'une des général de à
des adudssions temporair.^s de IHxposilion internationale de lîi-uxelles el, enfin, à la pr('siilence dedu Comité
l'Kxposition universelle di' 1900,la classe 43 des Comités d'admission à
que M. Viger esl toujours sur la brèche et que le modeste léuioignage de reconnaissance (jueC'est dire
dette d'ailleurs^(( Le Jardin » lui offre aujourd'hui est plus (pr:- justifié. C'est u.ie (l,)nt nous nous serions,
poliliipie fûtlongtemps déjà si no.is n avions tenu à attendre pour c^la, (pie l'éminenl hommeacquitté depuis
• ', il sait cepeii lant se ren Ire si utile.rentré dans le rang, où, toujours simpl et modest