Le paysan et le gentilhomme; anecdote récente

René Théophile Chatelain

Description

ThéophileChetelain, René Le paysan et le gentilhomme FOR THEPURCHASED UNIVERSITY OF TORONTO LÎBRARY FROM THE SPECIAL GRANTCANADA COUNCIL FOR FRENGH -me. i ,atelaux nouveaux dumême auteur que du PaysanOuvrages et le (Gentilhomme qui se trouventchez les mêmes , Libraires : Entretien sur le caractère que doivent avoir les appelés à la représentation nationale.hommes In-8. , Prix, broché, a fr. 5o c, et 3 fr. franc de port. les rapportsDu Concordai sQus politiques , in-8. Prix, broché, i fr. , et r fr. i5 c. franc de port. quelques abus introduits dans leDe système reli' gjieux , in-8. Prix , broché 2 fr. , et 2 fr. 5o c. franc, de port. Le Voyage d'un Etranger en France pendant les mois de novembre et décembre 1816. 1 vol. in-80. Prix , br. , 3 fr. et 3 fr. 60 c. franco pai- la poste. j La Notice des ouvrages nouveaux qui ont paru de- puis deux mois-CHÈz^L'H^illier Libraire -Éditeur,, €Stà la de cet ouvrage.fin k MeJDE L'IMP. DE JEUNEHOMME-CRÉMIÈRE, nORUE HAUTEFEUILLE , 20. LE PAYSAN ET LE GENTILHOMME. RÉCENTE.ANECDOTE TROISIÈME ÉDITION. PARIS, noL*HUILLIER, Libraire-Éditeur, rueSerpente; iC; DELAUNAY; Libraire, au Palais-Royal. ' . i8i8. I LE PAYSAN ET GENTILHOMMELE ANECDOTE RÉCENTE. MMVV«^ CHAPITRE PREMIER. EXPOSITION. Lerond propriétaire richeJean de quatre, francsde rentes, habitait un villagemille dans déparleoient centrai de la France.un C'était jeune homme de vingt-huit ans, d'unun sens honnête.

Sujets

• France
• Biography

Informations

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• Nombre de lectures: 15
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 10 Mo

Extrait

ThéophileChetelain, René
Le paysan et le gentilhommeFOR THEPURCHASED
UNIVERSITY OF TORONTO LÎBRARY
FROM THE
SPECIAL GRANTCANADA COUNCIL
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GENTILHOMME.LE
ANECDOTE RÉCENTE.
Par Ç)>atelauxnouveaux dumême auteur que du PaysanOuvrages
et le (Gentilhomme qui se trouventchez les mêmes
,
Libraires :
Entretien sur le caractère que doivent avoir les
appelés à la représentation nationale.hommes In-8.
,
Prix, broché, a fr. 5o c, et 3 fr. franc de port.
les rapportsDu Concordai sQus politiques , in-8.
Prix, broché, i fr. , et r fr. i5 c. franc de port.
quelques abus introduits dans leDe système reli'
gjieux , in-8. Prix , broché 2 fr. , et 2 fr. 5o c. franc,
de port.
Le Voyage d'un Etranger en France pendant les
mois de novembre et décembre 1816. 1 vol. in-80.
Prix , br. , 3 fr. et 3 fr. 60 c. franco pai- la poste.
j
La Notice des ouvrages nouveaux qui ont paru de-
puis deux mois-CHÈz^L'H^illier Libraire -Éditeur,,
€Stà la de cet ouvrage.fin
k
MeJDE L'IMP. DE JEUNEHOMME-CRÉMIÈRE,
nORUE HAUTEFEUILLE , 20.LE PAYSAN
ET
LE GENTILHOMME.
RÉCENTE.ANECDOTE
TROISIÈME ÉDITION.
PARIS,
noL*HUILLIER, Libraire-Éditeur, rueSerpente; iC;
DELAUNAY; Libraire, au Palais-Royal.
'
. i8i8.ILE PAYSAN
ET
GENTILHOMMELE
ANECDOTE RÉCENTE.
MM<VVVV%A'W«>VV«^
CHAPITRE PREMIER.
EXPOSITION.
Lerond propriétaire richeJean de quatre,
francsde rentes, habitait un villagemille dans
déparleoient centrai de la France.un C'était
jeune homme de vingt-huit ans, d'unun sens
honnête.droit, d'une ame Son père lui avait
fait donner une assez bonne éducation; mais
lavaient ramenéses goûts aux travaux et aux
champêtres, et leshabitudes connaissances
acquises ne luiqu'il avait avaient rien ôté de
franchise et de cette naïvetécelte qu'on trouve
parmi beaucoupencore d'habitans de la cam-
pagne.
Il n'avait pas voulu marcher lorsque la con-
scription l'avait atteint. Il n'entraii pas du tout
ses vues d'aller se fairedans tuer à cinq cents6
lieues de son paya, pour des intérêts qui lui
étaient étrangers. Cependant^ comme le père
était nn homme très soumis aux lois, il avait
payé sans mnmures «n homme, qui mareha
pour son fils.
Lerond avait perdu son père peu de temps
après. Il se réjouit beaucoup de la révolutioa
mettaitde i8i4j qui le pour toujours, à ce
Tabri d'unqu'il croyait, à service militaire
forcé. Ses inquiétudes le reprirent au moiP^ie
i8i5; et en eflPet peu s'en fallutmars qu'il ne
fûtforcédemarcherdansun bataillondegarde
mobilisée. Il s'en dispensa pourtant,nationale
et les événemens du mois de juillet , en dissi-
lui ren-pantencore une fois toutes ses craintes,
dirent la tranquiUté et lui causèrent la joie la
plus vive qu'il eût encore éprouvée.
Il avait dans le village un ancien château,y
qui, avant la révolution avait appartenu au,
seigneur ayantémigré,seigneurdeFendroit.Ce
ses biens furent mis en vente. Un de ses parens
avait acheté le château et une partie des dépen-
prix élevé, dans rinlentiondances, à un peu
s'ilde les rendre au légitime propriétaire ren-
patrie. fortune assez mo*Ir.nt jamais dans sa Sa
dique ne lui avait pas permis d'acheter la lola-
lilê, La moitié environ des terres avait été