Le roman social en France au 19e siecle

Jean Charles-Brun

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Extrait

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..• lr-social en FranceLe Roman
eau XIX siècleA LA MEMOIRE
DU DOCTEUR E. DELBET
A
DESCHANELM. PAUL
L1RRE DESPRÉSIDENT DU COLLÈGE
SOCIALESSCIENCES«CTTH
SOCIALESÉTUDES ÉCONOMIQUES ET
Sciences socialesPubliées avec le concours du Collège libre des
LE
SOCIALROMAN
EN FRANCE
AU XIX* SIÈCLE
l'Ait
CHARLES-BRUN
L'Université
PARIS
V. GIARD & E. BRIÈRE
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I il I l H \'y
1910il toucheLe romancier commence,
sociétéil l'exagèreun peu lale vif, ;
etet exécutese pique d'honneur ;
pu paraî-ainsi que ce qui avaitc'est
n'êtreiinit partre d'abord exagéré
plus que vraisemblable.
Sainte-Beuvk.
duconteste parfois l'influenceOn
mœurs. On ne la con-roman sur les
pas sérieusement.teste
R. Doumic.
VQ
éSSPRÉFACE
L'auteur ne se dissimule point les défauts de
l'ouvrage qu'il offre aujourd'hui au public. Le titre
lui-même n'en est pas d'une clarté satisfaisante : il
ne s'agit pas seulement ici du roman que l'on a
d'appeler proprement social, du romancoutume
: des romans sans nulle prétention socialeà thèse
sont étudiés, on verra pourquoi. S'il n'eût crainty
paraître encore étendre un sujet déjà trop vastede
et de décevoir par trop l'attente, sans doute que
l'auteur eut préféré intituler son livre : « Leroman
e
et les mœurs en France au xi\ siècle. »
Mais il est bien d'autres critiques dont il recon-
naît par avance la justesse et qu'il s'est tout le
premier adressées. Des leçons professées comme
vontl'ont été celles qui suivre (i) gardent presque
quand on les réunittoujours, en volume, un tour
oratoireassezdéplaisant etdonton n'a pasdépouillé
celles-ci. L'abondance desentièrement didactique
références et des citations rebute. La méthodey
Alourdit. Klles ne sauraient non seulement
i Au Collège libr.^ rlc- Sciences ( iyo»i-ii)07 >lsociale» 1907 1008).
Brun 1II PREFACE
épuiser, mais approfondir un sujet, et les lacunes
sont choquantes. Ici, par exemple, on remar-y
quera que certains auteurs paraissent à peine
t
comme Balzac, qui voulaient une étude à part et
en feront prochainement l'objet : et d'autres, trop
en vogue pour qu'un enseignement oral les né-
glige, sont nommés, qui n'ont peut-être pas beau-
coup d'autres mérites que celui de cette vogue
même. Par le dessein du cours, l'époque immé-
diatement précontemporaine, de i83o à 1880, n'est
guère considérée quecomme une sorte d'introduc-
tion à la période actuelle et le& proportionsne sont
pas gardées. De même, on a écarté volontaire-
ment les comparaisons, qui auraient pu être si
instructives, avec le roman étranger, en particu-
e
lier avec le roman anglais du xix siècle (1).
peut-être répugnéSurtout, l'auteur a trop à
travail conclusions rigoureuses.tirer de son des Si
r
partout, espère avoir suffisamment ex-presque il
la roman social et les influencespliqué genèse du
il lui paru à peu prèsqu'a subies le romancier, a
impossible déterminer la part du roman dansde
l'évolution sociale. Il pense avoir assez fait de
démontrer qu'il en a eu une. S'il a établi la
présence,dans le roman, d'idées ou de théories qui
commencent à se traduire dans les mœurs et dans
»les lois, s'il a mis en lumière ces « anticipationsy
Angleterre (1830-1. V. sur ce sujet V. Cazamian, Le roman social en
nouv. «l'édition,18->0), Paris, Soc. de librairie et 190^.