Le Thyrse
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LE THYRSE A du tome tremème du ThtbseR a été tiré î à 10 surpapier Japon Impérial, réservés10 exemplaires numérotés nole 1 à M. Raoul "Warocqtté le n" 2 à M. Emile Caudeelier le n° 3 à M. Léopold Baar le n° 4 à M""* Loms Stern le n" 5 à M. Mafrice Gripekovbn le n° 6 à M°* Héléna CiiÉMENT le n" 7 à M. Febnand Bernibe le n® 8 à M. Léon Wéry le n° 9 à M. Léopold Rosy IIP SÉRIE Treizième Année 1911-12 Le Thyrse REVUE D'ART mensuelle 3SI0 Léopold HOSY OIRECTEUR iS.^ i$'*^ MAY i |U f J r«/ TOMrWÉÎZÎfM RevutDArt BUREAU DE LA REVUE : ABONNEMENTS ANNUELS : Belgique fr.lO^, &, »Avenue Monyoie, 104 Etranger » «,4© BRUXELLES (UGGLE) Edition de luxe surpap.japon. » tOO. » Les abonnements prennent cours le 5 septembre. Le Tbyî geons comme unsymbole : il représente —écrivain même de celle d'un maître » ridée tutrice des enroulements des respecté,— faireà des réserves surl'une ) tieurs de l'art. » Et nous en inspirant ou l'autre partie. A plus forte raison, iaus cesse, dans lejardin sans clôtureque s'il s'agit d'un « petit maître » ou d'une lous avions créé, nous avons fraternel- « de moindreétoile » grandeur. D'aucuns ement accueilli tous ceux qui désiraient ont établi —en des contradictions appa- 'orner de quelque plantation de choix. rentes— d'autres nous ont fait grief de Pendant des années déjà, sur un sol caprices — imaginaires.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 35 Mo

Extrait

LE THYRSE
Adu tome tremème du ThtbseR a été tiré
î à 10 surpapier Japon Impérial, réservés10 exemplaires numérotés
nole 1 à M. Raoul "Warocqtté
le n" 2 à M. Emile Caudeelier
le n° 3 à M. Léopold Baar
le n° 4 à M""* Loms Stern
le n" 5 à M. Mafrice Gripekovbn
le n° 6 à M°* Héléna CiiÉMENT
le n" 7 à M. Febnand Bernibe
le n® 8 à M. Léon Wéry
le n° 9 à M. Léopold RosyIIP SÉRIE Treizième Année 1911-12
Le Thyrse
REVUE D'ART
mensuelle
3SI0
Léopold HOSY
OIRECTEUR iS.^ i$'*^
MAY i |U f J
r«/
TOMrWÉÎZÎfM
RevutDArt
BUREAU DE LA REVUE : ABONNEMENTS ANNUELS :
Belgique fr.lO^, &, »Avenue Monyoie, 104
Etranger » «,4©
BRUXELLES (UGGLE) Edition de luxe surpap.japon. » tOO. »
Les abonnements prennent cours le 5 septembre.Le Tbyî<se
1"D'ART MENSUELLE FONDÉE LE MAI 1899HEVUE
PAB
Roman Lêopold Rosy, Pol Stiïvknart, ChaulesEmile Lkjeune. Julien Vianbf,
dans butTHYRSE n'a pas été créé le de devenir la Revue d'uneLE
écolo d'art et, moins encore d'une secte intransigeante et pontifiante. Son
arbitre laisse à chacun la plus entière latitude.programme de libre
rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires parviennentIl est
— Sans citation do source, la reproduction des articles duà la direction.
autorisée.Thyrse n'est pas
Le Thyrse paraît le 5 de chaque mois.
DiRECTEUB : LÉOPOLD ROSY
Cbftoniques :
— —La vie intellectuelle : Léon Wéry. Maurice Pelletier. Franz Dohy.
— —Lespoèmes : G. M. Rodrigue. Frauçois Léonard. Frédéric Denis.
—Les romans : Prosper-Henri Devos. Richard Dupierreux.
— —Les a^ts plastiques : George Vau Wetter. Maurice Drapier. Oscar Liedel.
— —André De Ridder. Arsène Heuze.
La musique : Victor Hallut.
Le théâtrepublié —: François Léonard. Arsène Heuze.
Les théâtres : Léopold Rosy.
—Les conférences : Camille —Mathy. François Léonard. Georges Vitry.
Les revues : Georges Cornet.
Littératures étrangères : G. M. Rodiùgue.
l'Etrangee :Lettees de
Paris — — —: Julien Osché. Duren. Raoul Mercier.Jean
Georges Vitry.
Hollande : Fernand Vellut.
Italie Paolo: Buzzi. — Constant Zarian.
Portugal : Joâo de Barros.
Les articles paraissent sous l'entière et exclusive responsabilité de leurs auteurs.ExoiiGle
En commençant la publication du ment signifié son dédain. Pourquoi pas?
orne treizième du Thyrse, il ne nous est sont làCe de petits agréments qui ne
las interdit de constater que nous nous manquent ni de charme ni de pittores-
ommes eiïorcés de réaliser les pro- que
: nous nous en réjouissons fort,
j
aesses que nous avons faites. Et nous les situationLa que Le Thyrse occupe
Lvons, pensons-nous, assez convenablc- dans la presse lui permet d'insérer des
nent tenues. Ni pontifiants, ni intransi- jugements difiérents sur unmême objet
;
geants, avons-nous déclaré, en fondant elle l'autorise aussi à séparer, dans
;ette revue Le Thyrse n'est pour nous ni; ses appréciations, une œuvre de son
m bâton, ni un sceptre, « nous l'envisa- auteur, et, à propos de l'œuvre d'un
> geons comme unsymbole : il représente —écrivain même de celle d'un maître
» ridée tutrice des enroulements des respecté,— faireà des réserves surl'une
) tieurs de l'art. » Et nous en inspirant ou l'autre partie. A plus forte raison,
iaus cesse, dans lejardin sans clôtureque s'il s'agit d'un « petit maître » ou d'une
lous avions créé, nous avons fraternel- « de moindreétoile » grandeur. D'aucuns
ement accueilli tous ceux qui désiraient ont établi —en des contradictions appa-
'orner de quelque plantation de choix. rentes— d'autres nous ont fait grief de
Pendant des années déjà, sur un sol caprices — imaginaires. Y a-t-il autre
sans cesse plus fécond, sans qu'une chose que l'exercice d'un privilège que
)rdonnance guindée, rigide, présidât à Le Thyrse s'est acquis et qu'il reven-
pielqu'alignemeut monotone de par- dique avec quelque fierté. Il regrette
:erres et de corbeilles, nous avons vu se même qu'on le lui ait quelquefois con-
renouveler une floraison d'autant plus
testé 1
—ittrayante du moins le croyons-nous
C'est là un des spectacles les plus affi-—sincèrement, que la variété des
geants de nos mœurs littéraires : la sus-
essences, des formes, des couleurs, des
ceptibilité des écrivains qui n'acceptent
parfums, donnait à son aspect du mou-
que des éloges et s'irritent à la moindre
vement, de la vie !
restriction. La sincérité d'une opinion
Par les œuvres et l'action, avons nous
ne devrait-elle pas lui garantir le res-
dit : Et nous avons œuvré, notre activité
pect, et lui éviter des ripostes malveil-
fut sans cesse en éveil. Des sympathies
lantes, des rancunes sans beauté ?
précieuses, des amitiés fidèles se sont
Le Thyrse entend bien résister à cette
manifestées. Notre jardin s'est agrandi,
mentalité regrettable.
toujours aussi accessible. Mais élargis-
sant son horizon, nous n'avons eu recours Revue des œuvres de la Pensée et des
qu'à nos propres moyens, sans qu'aucune Arts, se servant du français comme
compromission vùit altérer l'absolue moyen d'expression, il se consacrera à
indépendance cause, commede nos attitudes. Notre sa par le passé, avec la
humeur parfois frondeuse nous ferveur qu'il voue laa suscité à grande nation
des remontrances; notre liberté voisine, n'oubliantde pen- jamais ce que notre
sée et de langage nous a valu quel- culture lui doit. C'est dire que, fidèle à
ques hostilités amusantes, et même tout ses précédentes déclarations, il se gar-
récemment, un bon divorce avec un de dera bien de s'inféoder au dogme du
nos collaborateurs qui nous a solennelle- régionalisme, dont on commence à
—Le Thyrsb 15 septembre 1911.— 2
lanocivitédansnosprovincessignaler Il faut voir haut, il faut voir(1). loin !
enthousiasmes « enracinatoires »Les ont Il est, chez nous, des esprits qui cro
surabondamment encombrénotreproduc- dangereux de stériliser nos facultés c
tion de cette « littérature de clocher » une contemplation béate et exclusive
que nous dénoncions déjà, il a trois ((y glorieux renom belge qui», et estin
ans. L'anecdotisme devient doctrinal. nécessaire de participer franchemei
N'est-il pas un produit d'une courte lavue culture française, afin que, u'iguoi
qu'on prétend trop nous imposer pour point ainsi Tintellectualité mondi
limiter nos admirations à nos arbitraires pinotre activité spirituelle ne soit
frontières? L'exaltation systématique de ignorée d'elle. Ne serait-ce que
p
notre orgueil national restreint nos vi- attester l'existence de cette mental
sions. On en a perdu toute modestie Le Thyrse àuraiit déjà raison d'être...
dans ce pays. Et cependant... Allègrement nous nous remettons d
à l'œuvre, avec l'aide de tous ceux
nous accordent leur confiance et
Voir dans l'Expansion belge, de(1) sep-
nous remercions cordialement.tembre 1911 : Le régionalisme, par Louis
Dumont-Wilden. Le Thyesi
IiTj^position des anciennes industries d'aft toapnaisiennes
Tournai a conservé l'aspect urbain et Jeanne d'Arc appelait « les gentils
la figure morale d'une ville française. loyaux Français de la ville de Tourna
Durant des siècles, l'histoire de cette restent attachés à la France par ton
vénérable cité s'est trouvée confondue les fibres de leur cœur, plus encore c
avec celle de France. Non seulement elle par la race, que par la langue et
vit naître Clovis et fut le berceau de la mœurs. Ils ont reçu l'empreinte du gé
monarchie franque,mais elle futfrançaise latin et loin qu'elle soit effacée, e
sous Philippe-Auguste, sous Louis XI, apparaît toujours nette et profonde di
sous François P', sous Louis XIV; elle leur esprit gaulois, dans leur pat
entendit gronder le canon de Fontenoy, picard, savoureux et sonore, dans
et elle arbore avec orgueil dans son gasconnades mêmes de leurs chansc
blason les trois lys de France qui furent au rythme entraînant, d'une allure
ajoutés sesà armes en témoignage de la d'une

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