Les cent jours
440 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
440 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

LES JOURSCENT C%IMPRIMERIE I) AMEDEE GRATIOT ET rue Monnaie, Jl.de la LES JOURSCENT (saip!â!:?ii(ii^iâ»m^ î)eui;ieme.îome PARIS l,ÂNGLOIS ET LECLERCQ ET Ce,SUCCESSEURS DE PITOIS-LEVKAULT RUE DE LA HARPE 81 . , ;2l l'étranger Cic,DULAU el à Londres. Zeelt, à Amsterdam. Cie,ROHKMANN el SciiwEiGERD, à Vienne. Bellizard el à Sainl-Pétersbourg. Francfort-sur-le-Mein.Al. Duncker, à Berlin. JuGEL,' à BoccA, à Turin. Brockhaus, à Leipzig. 1 Fontaine,DuMOLARD et fils, à Milan. Artaria et à Mannheim. 1841. De -t 2. ^ ^ ^ P^^v\^ 1972JUN2' )). — LES JOURS.CENT HHnm^^^^^n^^Hn%HHnuun%nnHnni^ CHAPITRE I. CABINETS JUSQU'AUDIPLOMATIE DES COMMENCEMENT DE LA CAMPAGNE DE 181S. —Disposition d'esprit des souverains et des ministres à Vienne. L'empe- — —Alexandre. Lord Castlereagh. Le prince de Metternich.reur ——Unanimité des volontés contre Bonaparte. Traité de subsides. anglais — autrichien. — Habileté pour séparer laMémorandum , —celle de la France.— Esprit germanique.cause de Bonaparte de — — Le-Publication des écoles allemandes. Haine contre la France. ——vée de boucliers de Murât. Marche rapide des Autrichiens. —Chute de Joachim. Restauration de la maison de Bourbon à Na- ples.— Travail de M. de Gentz sur la déclaration du conseil d'Etat. — —Adhésion de tous les cabinets à un vaste plan militaire. Com- —négociations secrètes, avec les partis en France. Intel-mencement de avec le prince de Metternich sur les bases duligences de Fouché — — Rapports deMémorandum.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 12
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 28 Mo

Extrait

LES
JOURSCENTC%IMPRIMERIE I) AMEDEE GRATIOT ET
rue Monnaie, Jl.de laLES
JOURSCENT
(saip!â!:?ii(ii^iâ»m^
î)eui;ieme.îome
PARIS
l,ÂNGLOIS ET LECLERCQ
ET Ce,SUCCESSEURS DE PITOIS-LEVKAULT
RUE DE LA HARPE 81 .
,
;2l l'étranger
Cic,DULAU el à Londres. Zeelt, à Amsterdam.
Cie,ROHKMANN el SciiwEiGERD, à Vienne. Bellizard el à Sainl-Pétersbourg.
Francfort-sur-le-Mein.Al. Duncker, à Berlin. JuGEL,' à
BoccA, à Turin. Brockhaus, à Leipzig.
1 Fontaine,DuMOLARD et fils, à Milan. Artaria et à Mannheim.
1841.De
-t 2.
^ ^ ^ P^^v\^
1972JUN2' )).—
LES
JOURS.CENT
HHnm^^^^^n^^Hn%HHnuun%nnHnni^
CHAPITRE I.
CABINETS JUSQU'AUDIPLOMATIE DES COMMENCEMENT
DE LA CAMPAGNE DE 181S.
—Disposition d'esprit des souverains et des ministres à Vienne. L'empe-
— —Alexandre. Lord Castlereagh. Le prince de Metternich.reur
——Unanimité des volontés contre Bonaparte. Traité de subsides.
anglais — autrichien. — Habileté pour séparer laMémorandum ,
—celle de la France.— Esprit germanique.cause de Bonaparte de
— — Le-Publication des écoles allemandes. Haine contre la France.
——vée de boucliers de Murât. Marche rapide des Autrichiens.
—Chute de Joachim. Restauration de la maison de Bourbon à Na-
ples.— Travail de M. de Gentz sur la déclaration du conseil d'Etat.
— —Adhésion de tous les cabinets à un vaste plan militaire. Com-
—négociations secrètes, avec les partis en France. Intel-mencement de
avec le prince de Metternich sur les bases duligences de Fouché
— — Rapports deMémorandum. Question posée de la régence.
—M. de Caulaincourt. Tristesse et découragement dans le corps
diplomatique français.
Juin 1813.15 Avril au 10
un État, c'estLa politique la plus fatale pour l'isole-
ment. Une nation peut être grande, puissante, ses desti-
nées peuvent être immenses; et pourtant elle n'a d'avenir
diplomatie, et ses alliancesque par ses relations de de
T. lU 12 LES CfeNt JOURS.
principes ou d'intérêts. Depuis la naissance du droit pu-
blic européen xvi^ siècle, jamais laau France ne fut iso-
des nations;lée dans le mouvement ses rois, ses hom-
mes d'État de plus ou moins grande portée, Richelieu,
Mazarin, Fleury, Torcy ou Vergennes, marchèrent simul-
tanément vers le but de s'assurer deou grandir les allian-
ces, avec l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Prusse et
l'Autriche même. Louis XIV en sesjours de puissance,
et Napoléon à ses époques de conquêtes, s'occupèrent sur-
tout de fortifier les rapports d'État à État, de manière à
se donner la prépondérance du présent etde l'avenir. Les
nations ne sont pas faites pour vivre séparées les unes des
autres; elles ont des rapports journaliers de commerce
et de civilisation; elles peuvent s'aider pour la paix
comme pour la guerre; une politique qui fait un dé-
sert autour de soi est donc la mort d'un peuple; c'est
se mettre au ban de l'Europe, se placer en dehors de
ses transactions, vivre au-dessus ou au-dessous des lois
diplomatiques. Une telle situation n'est pas durable; nul
État ne peut jeter une muraille de la Chine luientre
et le monde.
Telle était pourtant la triste position que le retour
de Napoléon avait faite à la France, et le pays put s'en
Dès le mois deapercevoir. mars, l'Europe s'était hau-
tement séparée de Bonaparte par la déclaration du >I5;
l'Empereur avait voulu détacher quelques fragments de
ce mur d'airain qui environnait frontière, et il avaitla
trouvé lettres autogra-partout la même résistance. Ses
phes avaient été dédaignées, ses communications mises
pour ainsi dire au néant. En vain M. de Caulaincourt
multiplia les tentatives, adoucit le ton, même déjà si
pacifique ses lettres nulle démarche ne trouva, de ;
grâce, partout il fut repoussé; de graves et inflexibles

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents