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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
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Extrait
Misson, Frajicois Maximilien
Les prophètes protestants^ï-
i^!|j tf
V
LES
PROPHÈTES
PROTESTANTS.
REIMPRESSION DE L'OliVRAGE INTITULE
DES GÉVENNES,
ou
JWouvellemenl apérées
Dans celle partie de la province du Languedoc (Londres 1707^
WVS. U^F, l'BÉFACE ET ^ES NOTES DE
A. BOST
^(lus lie puiivuiis (juc nous iic dibiuiiïi
les choses (|ue nous avons vues el
"Uîos (Ad. IV, 20\
:SE VEND
A Paris chez Deiay, "2, rue Tronclict, ;
A Meli'n (,Sciiip-et-.lIariie; , chez M. Bost, |)asleur
Kt dans loiilcs les lihrairies prolcslanlcs.
18&7.
im
rLES
PROPHÈTES
PROTESTANTS.— de Dksrues.Weliui. Imprimerie,
LES
PROPHÈTES
PROTESTANTS.
DEBBIMPRESSIO!« L'OUVRAGE INTITULE
DES CEVENNES,
oo
aâ(âaîî aaa aa^aasas saaa^aa2»a»as
Nouvellement opérées
partie de la provinceDans cette du Languedoc (Londres 4 707).
AVEC INK PRÉFACE ET DES NOTES DE
A. BOST.
Nous ne pouTons que nous lie disions
les choses que nous avons vues e1
•mies (Ad, IV . '2l)V
SE VEND :
A Paris cliez Dei-av, "2, rue ïroiicliet,
A Mni.iN îSciiic-ol-l\larnc clioz )L Bost, pa^loui',
,
Va dans toiilcs Icis iilir.iirics prulestaiiles.,
intilive.
Une grande grâce était sîir'Wi'WITiS' Ils persévéraient en la doctrine
des apôtres, déclarant qu'il n'y avait de salut en aucun autre qu'en
Jésus-Christ. Ils criaient : Amendez-vous, convertissez-vous; sauvez-
génération ilsvous de cette perverse! Et racontaient les signes et les
merveilles que Dieu avait laites par eux.
gouverneurs s'assemblèrent,Mais les et les Anciens et les Scribes,
,
et et, complotantet Caïplie Jean; ensemble, ils dirent yunimés de I es-
lie Démclrius) : Que ferons-nousprit à ces gens-ci? Tout notre gain
est (langer : il a du danger que notre faiten ne vienne à être décrié.j
Remplis d'envie, et grinçant les dents, ils subornèrent des hommes
;
ils firent soulever des femmes bigotes; ils irritèrentémurent et la po-
pulace ils présentèrent de faux témoins qui dirent : Ces gens ne font
;
que blasphémer. Ils les accusèrent de plusieurs grands crimes qu'ils ne
purent pi-ouver.
Quel(iues-uns disaient : Nous ne connaissons point de mal en ces
hommes-là : ils ne sont ni sacrilèges, ni diffamateurs
: prenons garde
Esprit ou un Ange qui parlesi c'est un à eux ; ne faisons point la,
Qui sommes nousguerre à Dieu! , pour empêcher Dieu? Ils étaient
fout étounés et ne savaient (|uc penser.
étaient ravis en admiration. IlsEt d'autres bénissaient, ils magni-
fiaient, ils glorifiaient le Seigneur.
Quant à eux, ils avaient toujours bon courage : ils ne craignaient
rien ils lépondaient avec hardiesse : Nous ne pouvons nous ne di-
; que
sions les choses que nous avons vues et ouïes. Il vaut mieux obéir à
Dieu qu'aux hommes.
Ils priaient, ils psalmodiaient, toujours remplis de joie et du Saint-
Esprit
(Expressions tirées du livre des Actes.)
Vous serez bien heureux quand on vous auia injuriés et persécutés,
et quand on aura dit mauvaise parole contre vous en mentant. Ejouis-
scz-vous, et vous égavcz, car \otre salaire est grand aux eicux. .4insi
persér\ilé lesont-ils l'iophèlps (pii ont clé avant vous (llath. v, M
12.1el