La lecture à portée de main
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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 12 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 10 Mo |
Extrait
MPALAPRAT
Son temps^ ses œuvresDU MÊME AUTEUR
Ronsard et sa poétique
Floraux, mai(Étude couronnée aux J. 1908)HENRY FRANZ
PALAPRAX
Son temps, ses œuvres
(Étude ayant obtenu le Grand Prix Pujol à PAcadémie
des Jeux Floraux de Toulouse, Mai 1909.)
J'ai vécu riiommc lo moins fin
Qui fui sur lîi machine rondo,
Kl je suis mort la dupe enfin
De la dupe de toul lo inonde.
(Epilaphe de Palaprat, luipar inrn
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I916nié
VzsUyPREFACE
Mon cher Franz,
Vous voulez un mot d'introduction pour votre
Palaprat, et vous vous adressez à celui qui
habite aujourd'hui la vieille maison du poète
toulousain C'est une pieusepensée. Le culte du
souvenir s'avive aux lieux où vécurent nos
chers défunts et je crois, comme vous, qu'en
la mort méchante, quelquedépit de chose
d'eux s'accroche aux murs qui les abritèrent,
aux arbres dont ils cherchaient l'ombrage, aux
sentiers où ils portèrent leurs pas.
Mais, pour reconstituer une vie d'homme, et
il fautsurtout d'écrivain, plus que des souve-
attendris. Il faut desnirs manuscrits, des
lettres, des mémoires et tous les documents de
première main avec lesquels la critique moderne
vcul qu'on crée etqu'on/)roHi^£?,et non pasqu'on
imite ou qu'on amplifie, comme on le faisait
autrefois.
Vous avez apporté à cette besogne le zèle et
l'honnêteté qui vous sont propres. Vous avez
exploré les archives du Parlement de Toulouse—— II
l'hô-et des Jeux Floraux, fouillé les registres de
tous les papiers de familletel de ville, compulsé
le plaisir de vous procurer. Et deque j'avais eu
tout cela est sorti un Palaprat très ressem-
celuiblant, je crois, en tout cas très différent de
avaient ima-que les faiseurs de dictionnaires
giné.
long, vous avez lu, reluPour en savoir plus
et médité lespr^Tac^s de ses comédies.Les notes
ne sontque notre auteur rédige à cette occasion
—— avertit que lad'abord lui-même nous en
qu'il va livrer à l'iuipres-genèse des comédies
puis, peu, les souvenirs de jeunessesion; peu à
aller auaffluent dans sa mémoire, il se laisse
simple exposéplaisir de tout raconter et, d'un
vouloir, la pluslittéraire, il fait, sans le
la plus attachante confes-attrayante et parfois
sion.
bon cœurOh ! que nous lui pardonnons de
nous raconte naï-les fredaines innocentes qu il
plus dépravé qui soit,vement ! En le milieu le
Ilil est à peine libertin .la cour des Vendôme,
rieur parmi les roués .reste
siècle, ce rireAprès tout, ce rire d'un autre
à VAvocat Pathelinqu'il emprunte à Molière et
gagne-véritable originalité. Queconstitue sa
l'astucieuxà imiter l'intrigant Chaulieu,rait-il
Gampistron?La Fare, ou l'insupportable
En un tempsSans doute, il n'invente rien.
à comédie satirique etDancourt s'essaye laOÙ