Publicistes modernes
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= =CM H / PUBLIGISTES MODERNES t ('.Imprimerie ItODRDlBK et FUBLICISTES MODERNES M. HENRI BAU DRI LLART F'HOFKSSEUR M' COLLEGE HE FRANCE Nouvelle é«lition ARTHUR YOUNG ET LA FRANCE 17 89.DE —ROYER-COLLARD. J. DE MAISTRE. MAINE DE BIRAN. — — —ADAM SMITH. BECCARIA. J. BODIN. BACON. TH. MORDS ET MODERNE.LE COMMUNISME M. LODIS BLANC.— M. PROTJDHON. P. ROSSI. — M. JOHN STUART MILL. i»MT//i PARIS / , LIBRAIRIE ACADÉMIQUE SI \ DIDIER ETO, LIBRAIRES-ÉDITEURS QCAI DES ACOD8TIN8, 35 1863 Tous droits réservés. ien d'autres, la loi de M. Guizot sur l'instruction primaire, pour montrer qu'il n'entra jamais dans l'esprit de ce parti d'empêcher sys- tématiquement les masses d'arriver au partage des droits politiques par plus de lumières et de bien-être? reconnaissons-le, c'est s'abuser infiniment,Maintenant part Montesquieu, « toute laet, comme dit quelque de ciel de la terre. » que de s'imaginerdistance qui sépare le qu'un principe philosophique résoudra toutes les diffi- cultés politiques. Souveraineté de la raison et de la jus- tice, soit. Il restera toujours à déterminer dans la pra- tique ce qui est raisonnable et ce qui est juste. De là, quoi qu'on fasse, mille difficultés renaissantes. Faire sortir de la souveraineté de la raison la souve- raineté de fait des plus capables fut le grand effort de M. Royer-Collard et de ses amisdans la loi des élections. La loi électorale du 17 février 181 7 est en partie son œuvre. Son influence avait grandi.

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Extrait

=
=CMH/PUBLIGISTES
MODERNES
t('.Imprimerie ItODRDlBK etFUBLICISTES
MODERNES
M. HENRI BAU DRI LLART
F'HOFKSSEUR M' COLLEGE HE FRANCE
Nouvelle é«lition
ARTHUR YOUNG ET LA FRANCE 17 89.DE
—ROYER-COLLARD. J. DE MAISTRE.
MAINE DE BIRAN.
— — —ADAM SMITH. BECCARIA. J. BODIN. BACON.
TH. MORDS ET MODERNE.LE COMMUNISME
M. LODIS BLANC.— M. PROTJDHON.
P. ROSSI. — M. JOHN STUART MILL.
i»MT//i
PARIS /
,
LIBRAIRIE ACADÉMIQUE SI \
DIDIER ETO, LIBRAIRES-ÉDITEURS
QCAI DES ACOD8TIN8, 35
1863
Tous droits réservés.<f
INTRODUCTION
d'éminents publi-Quelques-unes de ces Études sur
première fois; d'autrescistes voient le jour pour la ont
déjà paru; je ne les soumets à cette épreuve d'une se-
additionsconde publicité qu'après des corrections et des
qui les ont en quelque sorte renouvelées. Puissent-elles
avoir gagné en instructive solidité ! Des expositionsy
fidèles, des appréciations consciencieuses, voilà tout ce
que je promets. C'est bien peu je le sens. Le lecteur a
,
été rendu plus exigeant par la critique moderne et mis
à un autre régime par ce qu'on nomme la critique
fantaisiste. Lorsque le critique fantaisiste est une intel-
ligence supérieure qui est le plus ordinaire aujour-
, ce
d'hui, on le sait, le public gagne deux œuvres origi-y
nales au lieu d'une, le livre dont il s'agissait de parler,
et l'article qui n'en parle pas. Obtiendrai-je mon pardon
si, attaché à une méthode plus modeste, je me suis
appliqué à donner avant tout une idée exacte des hom-
mes et des théories que je cherche à faire connaître et
que j'essaye de juger? Le respect pour le lecteur, su-
perstition dont je suis loin de me sentir dégagé , m'aVI INTRODUCTION.
paru faire une loi de ce souci de son temps et de sa
peine. Il faut être bien sûr de soi-même pour croire
qu'on les faisantménage assez en ne des noms les plus
illustres, appâts,employés comme qu'un prétexte hon-
nête à parler de soi.
Ce qui m'appartient dans ce volume, c'est l'esprit
commun à ces études. Cet esprit est assez sensible' par-
tout pour que sois dispensé de démontrer que ra-je
conter et exposer n'a pas été mon unique but. Je dé-
fends une cause. A cette cause je pourrais donner
différents noms. C'est celle de la société moderne contre
des penseurs révolutionnaires qui s'imaginent de bonne
foi, en vertu de la théorie du progrès, que la pyramide
sociale n'en sera que plus solide quand on l'aura posée
sur la pointe. C'est aussi celle de la liberté contre des
écrivains absolutistes. C'est celle enfin du progrès moral
et matériel contre des publicistes rétrogrades. Toutes
ces causes n'en font qu'une car il n'y a pas de progrès
;
sans un certain respect de la tradition pas de liberté,
sans ordre, pas d'ordre durable etprofond sans la faculté
du développement individuel. L'esprit libéral ne laisse
alterna-en dehors de lui aux nations modernes d'autre
deux causestive que le marasme ou les convulsions ,
traînent ou précipi-de corruption et de décadence qui
tent les peuples à la ruine. Toutefois la pensée qui se
dégage de l'ensemble de ces études et qui en est 1 ame
a quelque chose de plus précis que ce que je viens de
dire : c'est la solidarité des libertés unies entre elles par
le lien le plus étroit. Je ne crois pas que la liberté puisse

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